tag:blogger.com,1999:blog-18773107083855340102024-02-08T16:23:09.168+01:00Veille, Doc. et Péda.Pédagogie, actualités, opinions, critiques, analyses des nouvelles technologies, d'Internet et du monde de la documentation.Unknownnoreply@blogger.comBlogger52125tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-45868005697935575502010-03-12T19:47:00.000+01:002010-03-12T19:47:22.594+01:00Formation à la maîtrise de l'information : la fuite des cerveaux ou les cerveaux qui fuient ?<div style="color: red; text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><b>Formation à la maîtrise de l'information</b></span></div><div style="color: red; text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><b>La fuite des cerveaux ou les cerveaux qui fuient ?</b></span></div><br />
<div style="color: blue;"><span style="font-size: small;"><b>On déplore la fuite des cerveaux. On se plaint que nos têtes pensantes que l'on a bien formées partent ailleurs faire profiter de leurs compétences. Mais à quoi est due cette fuite des cerveaux ? Et surtout, la fuite des cerveaux ne cacheraient-elles pas une autre fuite : celle des cerveaux qui au lieu de s'enfuir fuient ?</b></span></div><div style="color: blue;"><span style="font-size: small;"><b>Cela revient donc à s'interroger sur les notions d'intelligence, de performance et de stratégie. Et comment former quelqu'un autrement qu'en faisant baigner un cerveau étanche dans un univers social épanouissant ? En somme, quelle place prend la formation à la maîtrise de l'information dans la formation de cerveaux informés ?</b></span></div><br />
<div style="color: orange;"><span style="font-size: large;"><b>1) Intelligence, performance et stratégie</b></span></div><div style="color: #741b47;"><b>1.1) L'apprenance passe par la maîtrise de l'information</b></div>L'apprenance, l'apprendre à apprendre, est une notion essentielle que les élèves, les jeunes et même les jeunes adultes s'efforcent d'acquérir et tentent de maîtriser. Apprendre à apprendre, c'est apprendre à gagner du temps dans ses apprentissages, à accélérer le processus et la stratégie de mémorisation. L'apprenance, c'est accélérer et accroître les performances de son cerveau en usant de stratégies d'apprentissage moins fatigantes et moins contraignantes.<br />
Mais comment apprendre à apprendre convenablement ? Comment développer ces méthodes d'apprentissage qui semblent relever de la magie, du fantastique voire du miracle ? Apprendre à apprendre passe non seulement par un travail personnel (le développement de sa propre stratégie cognitive) mais aussi par une formation "générale" à ces techniques et stratégies.<br />
Apprendre à apprendre est par essence intransdisciplinaire (néologisme contraction de intradisciplinaire et transdisciplinaire), c'est-à-dire que chaque enseignement, chaque acte pédagogique, chaque action éducative, permet d'aider à apprendre à apprendre. La pédagogie est l'acte primordial de l'apprenance. Toutefois, l'apprenance ne saurait se contenter du travail pédagogique, aussi interactif et interacteur soit-il. L'apprenance passe donc par un acte personnel, des actions collectives (échanges méthodologiques plus ou moins formels, débats, discussions, exercices de groupes, etc.) et un "chapeautage" par des pédagogues et formateurs performants et surtout efficaces.<br />
Concrètement, la formation à la maîtrise de l'information offre un enseignement utile, indispensable à l'apprenance. Apprendre à maîtriser l'information, c'est apprendre à se repérer, à chercher, à observer, à choisir, à décider, à trier, à sélectionner ce qui est utile parmi un amas d'informations plus ou moins utiles. L'apprentissage vers la maîtrise de l'information permet d'acquérir des stratégies d'apprentissage qui se perfectionnent au fur et à mesure de leurs sollicitations. Grâce à la formation à la maîtrise de l'information, il ne s'agit pas seulement d'acquérir des connaissances et compétences infodocumentaires, mais bel et bien de découvrir des stratégies pour se créer de véritables boussoles et couteux suisses mentaux. Confronté à une situation problème (un amas d'information parmi lesquelles pullulent désinformations, informations non fiables, informations obsolètes, etc.), l'élève doit apprendre à apprendre, apprendre comment faire, comment agir, comment réagir et comment intégrer cet apprentissage pour en faire un véritable savoir ? L'élève va ainsi découvrir des stratégies, expérimenter ses hypothèses (est-ce efficace ? Gère-je bien mon temps ? Ce que j'ai choisi est-il juste et pertinent ?), les valider, les confirmer (en les testant et en les vérifiant) et, à terme, les améliorer, les perfectionner. La formation à la maîtrise de l'information est un apprentissage continu, infini : il s'agit de tendre vers cet infini de plus en plus rapidement et surtout de plus en plus efficacement. La problématique de l'information-surinformation-désinformation-malinformation est d'autant plus importante à aborder qu'elle fonde des compétences transférables universellement, non seulement dans la vie professionnelle, mais aussi dans la vie personnelle.<br />
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<div style="color: #741b47;"><b>1.2) Connaissances, compétences et attitudes</b></div>Les compétences sont les vecteurs essentiels de l'union des savoirs dans le cerveau : savoir quoi ranger et où dans le cerveau. Savoir sélectionner l'information utile, c'est éviter de bâtir des connaissances inutiles ou pire, erronnées : les déconnaissances. Les déconnaissances se basent sur des désinformations, même si ces dernières sont accolées à de véritables informations, qu'elles soient pertinentes ou non. Ces déconnaissances sont d'autant plus graves qu'elles fondent des désavoirs. Ces désavoirs sont alors propagés par le sujet, sûr de son fait, et repris comme des informations par d'autres sujets qui les fonderont éventuellement en autant de déconnaissances et de désavoirs en fonction du degré de crédibilité et de conviction du détenteur de ces désavoirs.<br />
Il ne suffit toutefois pas d'être compétent, il faut avoir des connaissances. Ces connaissances qui deviendront savoirs permettront au sujet non seulement de savoir-faire, mais aussi de savoir. Cela fonde la culture du sujet et son intégration dans un environnement social. L'Education Nationale a pour fonction de former des citoyens doués d'esprit critique et d'une culture commune et personnelle riche qui fondera l'identité de l'élève et son inclusion dans la société. Ainsi, la formation à la maîtrise de l'information n'est pas une fin en soi. Il s'agit d'une étape perpétuelle qui aide à accrocher et asseoir les connaissances.<br />
Outre ces savoir-faire, ces savoirs, c'est un ensemble d'attitudes sociales que le sujet doit développer. Ces attitudes, c'est savoir écouter, savoir s'exprimer, savoir s'imposer, savoir changer d'avis, en somme être adaptable.<br />
<div style="color: #741b47;"><br />
</div><div style="color: #741b47;"><b>1.3) Etre intelligent, ce n'est pas seulement être cultivé !</b></div>L'intelligence ne saurait se cantonner à la culture, loin s'en faut. L'intelligence est une combinaison entre la débrouillardise, la culture, le savoir, les attitudes, voire la manipulation.<br />
Petit aparté sur le parallèle que je fais entre intelligence et manipulation : dans nos sociétés, il faut apprendre à se débrouiller par soi-même pour obtenir ce que l'on veut. Manipuler, c'est user de stratagèmes que certains qualifient d'immoraux, pour atteindre ses fins. Or, on a vu que l'apprenance, cette "aptitude" qui fonde les cerveaux performants (nous y reviendront après), passe par le développement de stratégies d'apprentissage. La manipulation constitue une stratégie d'apprentissage. Pas un apprentissage de connaissances ou compétences comme la formation à la maîtrise de l'information, mais un apprentissage comportemental : développer une attitude sociale, savoir se placer voire s'imposer dans la société.<br />
Etre intelligent, cela équivaut tout d'abord à avoir un cerveau efficace. Cela signifie que l'on a développé des stratégies d'apprentissage "exceptionnelles" qui permettent de retenir des informations aisément, confortablement avec un effort moindre.<br />
Etre intelligent, cela consiste ensuite à avoir des connaissances fiables, solides et facilement réexploitables. Ces connaissances s'étant construites et se construisant grâce à ces stratégies d'apprentissages se parfaisant jour après jour.<br />
Etre intelligent, cela repose aussi sur l'adoption d'attitudes appropriées. Savoir quoi dire, quand, comment, où, à qui et pourquoi. <br />
L'adaptabilité est le maître-mot de l'intelligence. Etre intelligent, c'est être cet acteur au changement de rôle continu. C'est surtout être un excellent acteur, c'est-à-dire jouer des rôles maîtrisés aux moments opportuns : savoir comment agir et réagir en fonction des personnes avec qui l'on est et du contexte dans lequel on se trouve.<br />
Donc si on veut former de futurs sujets intelligents, il convient de travailler sur tous les points listés précédemment. Sans aller jusqu'à la manipulation, former à maîtriser l'information constitue le travail idéal pour fonder des stratégies d'apprentissage de base se parfaisant au fil de la vie du sujet. Ceci permet d'éviter que les cerveaux des jeunes ne fuient ...<br />
<div style="color: orange;"><span style="font-size: large;"><b><br />
</b></span></div><div style="color: orange;"><span style="font-size: large;"><b>2) Faire baigner un cerveau étanche dans un univers social épanouissant</b></span></div><div style="color: #741b47;"><b>2.1) Construire des cerveaux étanches</b></div>Former les jeunes, c'est permettre à la société d'évoluer et offrir à ces jeunes l'opportunité de s'intégrer et de s'épanouir dans la société. Aussi, il est indispensable d'offrir aux jeunes un bagage suffisant pour éviter les fuites de connaissances et les défauts de construction des savoirs. Nous n'allons pas entrer dans les propriétés du fonctionnement cognitif de l'élève, mais dans l'emballage qui abrite les connaissances, compétences et aptitudes. Cet emballage doit nécessairement être solide et "élastique" pour résister à un contenu qui s'enrichit de jour en jour. Pour élaborer un emballage de qualité, sans fioritures, il est nécessaire de construire une apprenance continuelle et évolutive : un continuum du plus petit âge jusqu'à la fin de la vie doit se mettre en place. Mais cet emballage risque de rompre à tout moment si les mécanismes d'apprentissage ne sont pas maîtrisés. C'est pourquoi le rôle des pédagogues et éducateurs consiste à aider le sujet à se construire son propre emballage en l'informant et le formant sur les stratégies du savoir bien apprendre. Pour apprendre, le sujet doit tout d'abord comprendre. Il faut donc que la construction intellectuelle fasse sens pour lui. Cela passe non pas par des exposés de théories universitaires, mais en l'aidant et en l'accompagnant dans ses apprentissages en lui présentant des techniques d'apprentissage et en l'aidant à les mettre en oeuvre.<br />
On parle de techniques d'apprentissages. Mais sortons de l'apprentissage comme intégration d'information pour les transformer en savoir, en considérant l'apprentissage comme un ensemble de facteurs. Pour apprendre convenablement, outre les techniques et stratégies d'apprentissage, il faut considérer les conditions d'apprentissage. Cela revient à considérer les conditions extérieures à l'élève lui-même comme l'ambiance d'apprentissage, le cadre de vie du sujet, le potentiel "chance socioculturelle" offert notamment par les proches du sujet grâce à des sorties, des contacts intellectuels divers (soulignons tout l'intérêt de l'Ecole dans cette ouverture culturelle !), les rapports du sujet avec d'autres sujets, etc.<br />
L'ambiance, les phénomènes de groupe, les relations sociales, l'environnement socioculturel de l'élève sont autant de facteurs facilitateurs ou au contraire de facteurs qui freinent les apprentissages, même si le sujet dispose des stratégies d'apprentissage les plus évoluées. Outre ces facteurs externes, il y a les facteurs internes au sujet. On retrouve ainsi la volonté, le courage, la persévérance mais aussi le bagage originel du sujet. Par originel, j'entends le bagage initial que le sujet s'est construit grâce à ses rencontres, ses contacts, ses apprentissages, etc. Ainsi, construire un cerveau étanche induit un travail du sujet lui-même avec l'aide de pédagogues, éducateurs et éventuellement médecins (en cas de défaillance due à un handicap, mais je ne vais pas entrer dans la considération de sujets handicapés tant ce sujet est complexe et mériterait un développement particulier).<br />
Construire un cerveau étanche implique aussi un environnement propice aux apprentissages. Cet environnement idéal se retrouve dans nos classes d'Ecoles. L'élève a en effet conscience qu'il est là pour apprendre : il met donc en marche ses stratégies d'apprentissage, en expérimente de nouvelles, etc. L'élève, dans ce cadre, est en interaction avec d'autres élèves et peut donc construire son esprit critique et échanger sur des stratégies d'apprentissage. L'élève est en interaction avec des professionnels qui contribuent à lui apprendre à apprendre, qui l'aident à expérimenter, qui l'accompagnent dans ses erreurs, qui l'assistent pour résoudre les situations-problème, etc. L'élève se trouve aussi dans un environnement spécialement conçu pour l'apprentissage : un cadre classe fort de discipline, de règles, etc.<br />
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<div style="color: #741b47;"><b>2.2) Colmater les cerveaux défaillants</b></div>Construire des cerveaux étanches est une étape essentielle pour construire des individus citoyens aptes à apprendre tout au long de leur vie. Mais il se peut que certains cerveaux n'aient jamais été rendus étanches, soit suite à un accident de la vie, soit parce que les stratégies d'apprentissage, efficaces un temps, ne suffisent plus en parallèle à l'évolution du sujet dans son environnement. Ou alors, tout simplement en raison de l'adolescence ...<br />
Concrètement, qu'est-ce qu'un cerveau défaillant ? C'est un sujet qui n'apprend pas aussi bien qu'auparavant. C'est un cerveau qui n'enregistre plus. C'est un cerveau qui s'arrête à un moment "t", qui se met en pause, en veille ou en mode "économie d'énergie". Les connaissances et compétences antérieures, intégrées, ne sont bien évidemment pas perdues. Mais soit elles ne suffisent plus, soit le sujet les "inhibe". La principale cause de cette inhibition : l'adolescence. L'adolescence est un moment délicat où le sujet grandit, évolue. Cette perturbation est essentielle et normale. Mais elle engendre de telles évolutions tant sur le plan physique que psychique que les processus d'apprentissage ne sont plus sur le devant de la scène mais en arrière-plan. Parler de cerveau défaillant parait extrêmement péjoratif, mais il s'agit d'une défaillance stricto sensu : l'apprentissage fait défaut. Cette défaillance est due à la fainéantise cognitive, à la rébellion intellectuelle, à la pause mentale.<br />
Alors comment colmater ces cerveaux défaillants ? Comment faire en sorte que l'apprendre à apprendre ne soit pas mis de côté et continue à travailler ? il s'agit là de la mission d'éducation et d'enseignement des adultes : développer des stratégies pédagogiques pour continuer à faire en sorte que les élèves mobilisent leurs savoirs, savoir-faire et attitudes et continuent à faire fonctionner leur équipement d'apprenance. Il n'existe pas de recette miracle, ces stratégies pédagogiques varient en fonction des élèves. Néanmoins, cette mission est essentielle. L'adolescence est une période clef où se fondent les techniques et stratégies d'apprentissage qui constituent le socle de la construction future des savoirs du futur citoyen.<br />
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<div style="color: #741b47;"><b>2.3) Cerveaux qui fuient ou qui s'enfuient</b></div>Une fois le cerveau bien emballé avec un mécanisme de construction des savoirs élaboré, évolué et évolutif, il faut le faire travailler. Etre intellectuellement actif est essentiel dans nos sociétés. Nos cerveaux sont mis continuellement à l'épreuve : personne ne peut se prétendre intellectuellement frustré. Alors pourquoi certains cerveaux s'enfuient-ils ? Pourquoi après avoir bâti un processus d'apprentissage performant les cerveaux tendent-ils à partir ? La réponse est simple : les sujets, si bien formés, s'informent avec une efficacité déconcertante. Et ils ont rapidement compris qu'en partant, ils s'épanouiraient d'autant plus. Mais attention aux fausses promesses qu'on peut leur faire ...<br />
La fuite des cerveaux est extrêmement dommageable. Dommageable pour le transfert populaire des savoirs entre individus, même si théoriquement le savoir n'a pas de frontière (la frontière de la langue étant pourtant prégnante) et peut sauter de lieu en lieu.<br />
Outre la fuite des cerveaux, il convient de s'interroger sur les techniques, stratégies et méthodologies d'apprentissage, ailleurs. Où se situe la France par exemple ? D'où vient le problème ? Le problème vient d'un centrage sur les connaissances et/ou compétences et/ou attitudes. Or, il convient de travailler à la construction de ces savoirs comme on l'a vu précédemment. Une fois cette construction de base accomplie, le sujet s'alimente en fonction de ses centres d'intérêt mais surtout il s'alimente d'autant mieux, d'autant plus efficacement et avec d'autant plus de plaisir ! Le plaisir, voilà le maître-mot du savoir. Si tu prends du plaisir à apprendre, si tu prends du plaisir à mettre en oeuvre ces connaissances, compétences et attitudes, et si tu prends du plaisir à apprendre continuellement, alors pourquoi fuir ?<br />
<div style="color: blue;"> <b><br />
</b></div><b style="color: blue;">Apprendre à apprendre passe nécessairement par l'acquisition de connaissances et compétences de base. La formation à la maîtrise de l'information est un vecteur essentiel dans la construction du apprendre à apprendre. Apprendre à apprendre est essentiel pour s'intégrer et s'épanouir dans une société de plus en plus exigeante. Mais si certains s'enfuient, ce n'est certainement pas à cause de la formation qu'ils ont eu. Alors comment garder ces têtes pensantes ? Comment faire en sorte que le savoir ne soit pas la chasse gardée d'une caste d'intellectuels ? Comment s'assurer que ces têtes bien formées rendent la pareille à ceux qui leur succèdent ?</b>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-52578054837133973452010-03-06T14:31:00.004+01:002010-03-06T17:14:41.283+01:00Jeunes et TIC : e-langage entre blogs et réseaux sociaux<div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" ><span style="font-family: verdana;">Jeunes et TIC : e-langage entre blogs et réseaux sociaux </span></span><br /><span style="font-weight: bold;font-size:180%;" ><span style="font-family: verdana;">Ou le principe de l'idiotie jeune aggravée par les TIC</span></span><br /></div><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 51);">Préambule : Les jeunes sont idiots. Les TIC ne font qu'aggraver les choses. Alors Jeunes + TIC, j'vous raconte même pas ce que ça peut donner ... euh si : une partie de notre société. Heureusement que nous, adultes, sommes là pour relever le niveau !</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 51);">"Les jeunes c'est plus c'que c'était !" Pourquoi les jeunes ont-ils changé ? Ont-ils eu raison de changer ? Quelles sont les origines de ces changements ? Mais de quel changement parle-t-on ? </span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 51);">La (r)évolution numérique amène d'autres manières de communiquer et même d'apprendre. </span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 51, 51);">Alors, actuellement, quels usages ont les jeunes des TIC ? Et dans tout cela, où se situe le jeune ? Est-il acteur ou victime (probablement les 2) de ces évolutions ? Où se situe le rôle de l'éducation et de l'enseignement ? Comment éducation et enseignement doivent-ils évoluer ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">1) Les jeunes : fainéants, illettrés et idiots qui ne pensent qu'à jouer</span></span><br /><br />Mais pourquoi les jeunes existent-ils ? Ils ne font rien, ne veulent rien faire. Ils sont illettrés, parfois même analphabètes tellement ils sont fainéants face aux apprentissages. Ils sont idiots : ils ne comprennent rien, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ... et encore, quand ils savent où se trouve leur nez !<br />Alors, Internet a été la révolution pour ces jeunes : désormais ils peuvent remplir toutes leurs "obligations" de jeunes grâce à Internet. Ils apprennent grâce à Dieu Google, ils communiquent grâce à la fée MSN, ils se cultivent à doses de Wikipedia, ... Mais de quoi se plaint-on ?<br />On se plaint de ce jeune fainéant, toujours plus fainéant. Autant avant il écrivait sur des blogs des articles bourrés de fautes d'orthographe sur des sujets aussi utiles que la stupidité du professeur-documentaliste qui ne sait que dire "chut!", autant désormais il se contente de 3-4 mots sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Sales jeunes, ils ne faisaient déjà rien avant et ils en font encore moins maintenant : conclusion, les jeunes sont des moins que rien !<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">1.1) Les réseaux sociaux : la friandise jeune par excellence</span><br />Les jeunes n'aiment pas manger, ils ne pensent qu'à regarder la télé et jouer sur leur ordinateur ou console de jeux. Faux ! Les jeunes sont même très gourmands : ils demandent et redemandent du Facebook et du Twitter. S'teplait p'pa ! Encore 5 p'tites minutes d'fésbouc ! Note à apposer sur le frigo : Acheter du Facebook.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- Un réseau sauce quoi ? Ha ! Fessbouk !</span><br />Parlez à un jeune de réseau social et il vous regardera avec des yeux de merlan frit. Parlez à un jeune de Facebook ou Twitter et ses yeux s'illumineront. Vous verrez scintiller toute la galaxie dans ses yeux. Vous verrez même une larme coulée sur sa joue. Oui, le jeune aime les marques, juste les marques et sur Internet aussi. Donc non, le jeune n'est pas inculte, c'est juste qu'au lieu d'utiliser un nom commun, il utilise une marque. Oui le jeune sait énormément de choses, il sait que fessbouk et twitter c'est pas pareil, il sait qu'un dahu a été capturé à Vittel le 6 mars 2010 ("c'est Alfred, mon pote de 5°4 qui l'a écrit sur Twitter !"), il sait même que le roi de la France a épousé Jeanne d'Arc. Héhé, il est intelligent l'jeune ! Heureusement que les réseaux soc... euh que Facebook, Twitter & Cie sont là hein !<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- Les blogs, c'est has-been</span><br />Vous avez un blog pour faire comme les d'jeun's ? Trop tard ! Maintenant c'est démodé. C'est pas assez rapide. En effet, le jeune est pressé, il n'a pas le temps d'écrire. Alors écrire un article sur un blog, même quelques phrases, ça prend trop d'temps. Heureusement, les anges Facebook et Twitter sont passés par là. Un mot, un clic, hop c'est en ligne. 1 seconde, 2 secondes, hop ça a été "twitté" 514 fois. 1 minute, 2 minutes, hop la France entière connaît mon message Twitter : "Je suis chez tata suzanne, elle m'a fait un bon gâteau". Heureusement qu'y'a ça, sinon personne n'aurait jamais su que j'étais chez tata Suzanne !<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- J'offre ma vie privée à qui en veut !</span><br />Même problème que ceux que l'on rencontre pour les blogs. Les jeunes n'ont pas conscience que n'importe qui peut accéder à leur twit ou statut facebook (même si on peut bloquer certaines fonctionnalités ...). Alors, on peut littéralement traquer un jeune, d'autant que les jeunes sont très friands de ces réseaux. Il suffit de reprendre tous les messages de ce jeune et on peut dresser son emploi du temps plus ou moins exhaustivement. Mais outre l'emploi du temps, on peut rentrer directement dans le cerveau du jeune. Roh je suis allé chez tata suzanne, mais son gâteau il était vraiment pas bon. Bizarre ça ne lui était jamais arrivé, et si tata Suzanne trompait tonton ? Cela est d'autant plus grave que la publication est en temps réel et que les jeunes laissent des messages depuis leur ordinateur et téléphone portable.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- Le journal extime jeune</span><br />Les journaux intimes sont désormais démodés même si certains jeunes en gardent et alimentent toujours un secrètement sous leur oreiller. Désormais, les TIC ont permis d'extimiser ces journaux intimes. Cela passe par les réseaux sociaux (on l'a vu, les blogs c'était avant). Ce qui est d'autant plus grave, c'est qu'auparavant les jeunes écrivaient leurs journaux intimes en réfléchissant à des phrases correctes, à des tournures originales. Maintenant, c'est du texte brut : "Ptin fé chié, cass'toi pov'con". L'idée est la même c'est sûr, alors pourquoi s'embêter à broder comme des politiciens noyeurs de poisson et spécialistes du tournage autour du pot ...<br /><span style="font-size:130%;"><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">1.2) Internet, c'est plein de ressources ; pas comme les jeunes !</span></span><br />Les jeunes n'utilisent pas Internet comme il le faudrait, c'est-à-dire intelligemment, avec un recul critique. Mais en ont-ils vraiment besoin alors qu'ils n'utilisent que les "classiques" du web à savoir (outre les réseaux sociaux précédemment cités) Google, Wikipedia, MSN ?<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- Oh pardon Dieu Google, je vous ai blasphémé en prononçant Bing ou Live Search !</span><br />Les jeunes sont fidèles. Les jeunes sont croyants. Les jeunes sont pratiquants. Les jeunes vouent un véritable culte à Dieu Google. Voici quelques témoignages que l'on aurait pu entendre de ci de là :<br />"Google a été là lorsque j'en ai eu besoin. Mon prof de maths m'a demandé d'expliquer le théorème de Pete Al Gore. Google m'a apporté l'illumination dont j'avais besoin : ce n'était pas le théorème de Pete Al Gore, mais la non élection de Albert Al Gore".<br />"Mon père m'a demandé d'aller voir ailleurs s'il y était. J'ai cherché sur Google Earth et ai constaté qu'il n'était pas ailleurs. J'ai pu lui répondre dans l'heure qui suivait"<br />"Un jour j'étais perdu. Je ne savais plus quoi faire. J'ai cherché 'jeu' dans Google. Depuis, j'ai trouvé ma voie : je joue à Dark Orbit"<br />"C'est un copain de ma classe qui m'a parlé de Google. Il me disait qu'on trouvait tout grâce à cela. Je ne l'ai pas cru, jusqu'au jour où j'ai essayé. Depuis, je ne peux plus m'en passer"<br />"Mes amis et moi nous réunissons tous les samedis pour essayer Google. Tout ce que nous cherchons, nous le trouvons. Vive Google !"<br />Témoignages surprenants ? Pas tant que ça, écoutez bien ce que vous entendez lorsque les jeunes sont sur Internet. Ou alors, osez la question : "C'est quoi Google ?". Il y a fort à parier que vous aurez droit à l'une ou l'autre des citations ci-dessus. Dieu Google révolutionne nos usages. Il dit toute les vérités. Il est donc LA vérité. Dieu Google, je vous vénère ... hum hum heu ressaisissons-nous. Google est un faux miroir du savoir absolu. On croit voir en lui l'universel, l'universalité, l'universalisme, l'encyclopédisme total. Or, Google retrouve aussi bien le faux que le juste, le mal que le bien, le subjectif que l'objectif, le réfléchi que le stupide, etc.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- Wikipedia : le savoir absolu</span><br />Un lieu culte, un personnage célèbre, un concept philosophique, etc. Wikipedia a la réponse. Wikipedia c'est qui ? C'est nous. Nous qui participons au développement de cette encyclopédie. Partant du principe de l'autocorrection, Wikipedia semble autant si ce n'est plus juste que certaine sencyclopédies. Alors ni une, ni deux, le jeune l'utilise. Et il a raison. Mais là où il n'a plus raison, je dirais même plus, là où il a tort, c'est qu'il n'utilise que wikipedia. Ouh malheureux ! Mais que fais-tu de la vérification des informations (croisement des sources), mais que fais-tu de la complémentarité des informations, mais que fais-tu de la diversité des points de vue, mais que fais-tu petit idiot !!!???<br />Wikipedia se présente comme une ressource à exploiter évidemment. Mais attention danger. Wikipedia n'est pas "Tourdebabeledia" : le savoir absolu n'existe pas et n'existera jamais. Tout simplement car le savoir est par essence infini. Et l'infini est inaccessible (ah bon ?). Ce qui est d'autant plus dommageable, c'est que le jeune fait le ctrl+c ctrl+v (ou pomme+c pomme+v). Hop, emballez c'est pesé. Désormais les exposés des élèves sont des wikipexposés. Rah ces jeunes, fainéants et idiots ...<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- MSN : My Social Network</span><br />MSN, c'est le réseau social des jeunes. C'est leur moyen de discussion. "La communication directe, c'est nul ! C'est mieux sur msn, on s'lâche plus !". Oui MSN c'est génial. Plus besoin d'attendre pour se parler : un message instantané et hop, bibi est au courant que je viens de me faire une tresse. Extrait d'une conversation qu'auraient pu avoir 2 jeunes :<br />- Slt, coman ?<br />- Décontract', g boufé 1 pom :-)<br />- Lol, ma sister ossi ça lui est arrivé 1 fois ;-)<br />- loooooooooool les gros esprits se rendent contre :-P<br />- mdr<br />- ptdr<br />- bon j go. @+<br />Le texte ci-dessus reflète une conversation TIC banale (caricaturée pour les besoins d'illustration de mon propos ... comme le font les journalistes ... mais chut! je n'ai rien dit) entre 2 jeunes. Trouvez Charlie en sachant que Charlie est le problème. Hum euh je pose X, je retiens 4, j'enlève le O .... rah j'y arrive pas m'sieur !<br /><br />Google, Wikipedia, MSN sont au coeur de la vie numérique jeune. Pourtant de multiples autres ressources existent et ne sont pas exploitées. Jeunes, prenez modèle sur les irréprochables adultes que nous sommes ...<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">1.3) Le jeune s'amuse et avec l'électronique et le numérique c'est toujours pire !</span><br />Rah ces jeunes ... on leur met un ordinateur dans les mains et ils n'en démordent pas. Ils sont enragés ces jeunes. Leur enlever un ordinateur ou une console, c'est comme prendre l'os qu'un chien est en train de mâchouiller. Je connais quelqu'un (enfin c'est quelqu'un qu'a twitté ça) qui s'est fait mordre par son enfant (un jeune) alors qu'il voulait envoyer un e-mail. Le jeune est un addict, un esprit fragile qui baigne dans l'univers du jeu. Ils peuvent pas faire comme nous à leur âge : aller jouer dehors ? Avec tous ces jeux vidéos, les jeunes sombrent dans le piège de la société de consommation. Euh mais ne seraient-ce pas la faute des parents qui n'arrivent pas à gérer le temps de jeu de leurs enfants ? Mais non puisque les enfants mordent leurs parents ...<br /><br />Ordinateurs, Internet : 2 mots pour des maux. Les jeunes s'abrutissent alors qu'ils le sont déjà assez comme ça. Mais qui a inventé Internet ? Les jeunes ne vivent plus que grâce à Internet. Supprimons Internet et tous les problèmes seront réglés !<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >2) Le jeune : coupable d'être victime</span><br />Le jeune est idiot. Le point de départ est mauvais. Avant d'affirmer, il est indispensable de se questionner. Le jeune est-il idiot ? Pourquoi le jeune serait-il idiot ? Pourquoi le jeune serait-il plus idiot que nous ?<br /><br />Le jeune est en fait une double victime. Victime d'Internet, victime de l'adulte qui considère le jeune comme coupable de son incapacité face à Internet. Or le jeune a des capacités face à Internet. C'est un digital native, très au fait des nouvelles technologies. Il baigne dedans, alors si on lui enlève son univers, qu'advient-il de lui ? Mais baigner ne signifie pas "savoir nager". Et là se situe le rôle de l'adulte : accompagner le jeune dans ses premiers pas sur Internet, l'aider à nager. Fort d'entraînement, le jeune nous dépassera rapidement, en sachant beaucoup de choses plus que nous. Mais si l'entrainement se base sur des lacunes et des erreurs, le jeune croira nous dépasser et demandera à se passer de nous tout en accomplissant une succession d'erreurs qui l'entraineront vers la noyade numérique. Et des nageurs-sauveteurs en TIC, il y en a trop peu face à la profusion de tous ces futurs noyés. Face à ces noyades numériques, l'adulte, très pédagogue, pointe du doigt ce digital native qui ne maîtrise rien. R'harde moi, je suis un digital immigrant et je me débrouille mieux que toi. Et même je me passe volontiers du "digital". Fais comme moi, reviens au crayon et au papier : le bon vieux temps.<br /><br />Les jeunes risquent la noyade numérique. Il faut leur apprendre à nager. On essaie. On fait de notre mieux. Mais ce qu'on leur apprend est beaucoup plus rébarbatif que ce qu'eux peuvent découvrir. On leur parle de croisement des sources, de citation des sources alors qu'eux voient l'information instantanée, la communication immédiate, l'ubiquité numérique, etc. Une solution : développer des stratégies d'apprentissage attractives, attrayantes. Partir des acquis des élèves (Twitter, Facebook, Yahoo, MSN) pour arriver là où on veut les emmener (fiabilité des sources, validité de l'information, vérification des sources, etc.). Mais on targuera les profs de démago., on se plaindra que l'on ne répond pas aux programmes, et on constatera que tout cela prend du temps, trop de temps. Quid ?<br /><br />Parents, profs, adultes. La responsabilité de former les élèves, de leur ôter le statut de coupable pour les reconnaître victime et les aider est de notre ressort. Le jeune est victime et se croit coupable. Le coupable, ce n'est pas lui, c'est nous. Coupable de ne pas le former, l'informer. Le jeune a quand même une part de responsabilité : s'entêter à aller à la facilité au lieu de travailler. Apprendre à travailler : là réside la difficulté majeure.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">3) Jeune, TIC et éducation</span></span><br /><br />Les TIC constituent une révolution dans le comportement général de la population. Qui n'est pas équipé informatiquement ? Qui ne dispose pas d'Internet. Faisons fi du débat entre pays industrialisé et pays en voie de développement (même s'il est extrêmement intéressant d'en parler). Les TIC constituent, quoiqu'on en dise, une évolution. Ils simplifient énormément de choses. Mais ces simplifications ne doivent pas pour autant cacher que les TIC ne sont pas simples. Il faut apprendre à les utiliser pour les maîtriser. Nous devons former les jeunes à devenir des citoyens autonomes, responsables, doués d'esprit critique, etc. Ce travail revient à tout un chacun. Aussi, devenir citoyen, c'est apprendre à le devenir : que faire, comment faire, pour quoi faire ? "Un citoyen responsable est un citoyen informé" dixit Hubert Beuve-Mery. Cette information passe non seulement par les écrits papiers, écrits audiovisuels (dont la lecture de l'image fixe et animée) mais aussi par les écrits numériques. Savoir qui écrit quoi, comment, pourquoi. Etre conscient des rumeurs (hoax) sur Internet. Savoir vérifier l'information. Comprendre les dangers d'Internet pour mieux saisir les opportunités de ce média évolué (quoique ...) et évolutif. Tout cela, et bien d'autres choses encore, c'est à nous, adultes, de l'apprendre aux jeunes.<br />Le problème principal c'est que les jeunes croient savoir. Il faut donc leur prouver qu'ils ne savent pas en leur faisant passer un petit test qui fera guise d'évaluation diagnostique. Certains se débrouilleront mieux que d'autres, mais il ressortira qu'à de rares exceptions près, les jeunes se laissent piéger. Demandez leur de déterminer quel site parait selon eux le plus fiable sur une sélection entre site engagé, site de secte, site informatif objectif (il doit bien en exister quelque part ...), site de désinformation. Vous allez être surpris (je l'ai fait avec des 2ndes ... terrifiant !).<br />Ainsi, vous légitimerez votre rôle dans l'apprentissage de ces jeunes.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">- Facebook, Twitter, MSN : faut-il en parler ?</span><br />Parler des réseaux sociaux, des messageries instantanées, nécessairement oui, si la demande s'en fait sentir. Après, il faut jauger la nécessité d'approfondir cette notion ou non tout en réfléchissant au préalable bien évidemment si les explications données seront utiles et formatrices (travail sur la protection des données personnelles, sur l'impact des réseaux sociaux dans la propagation des rumeurs, etc.). Internet ne doit comporter aucun sujet tabou. Parler de Facebook et Twitter n'a rien de démagogique : il s'agit d'un fait de société sur lequel il faut informer les élèves qui n'ont pas conscience de l'impact de l'usage qu'ils en font et du préjudice que cela peut leur poser.<br /><br />Avant de dire qu'un jeune est idiot, stupide, incompétent, il faut l'informer et le former. Une fois qu'il aura tous les éléments en possession et s'il continue à se comporter bêtement en ignorant tout ce qu'on a pu lui apprendre (et pas seulement lui dire) alors là oui, on pourra déclarer que ce jeune est stupide. Enfin, à vérifier encore que l'apprentissage aura été dispensé convenablement ...<br /><br /><br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-weight: bold;">Je vois déjà vos yeux rougis et votre cerveau fumant arriver jusqu'ici (pour ceux qui ont pu suivre). Dur à suivre ce discours : je suis sûr que vous avez eu du mal à toujours distinguer l'ironie du sérieux. Et pour cause, je me suis basé sur des on-dit, des légendes et autres racontars qui pour vous sont des réalités. J'ai traité ce billet majoritairement ironiquement pour justement montrer les raccourcis simples et simplistes que l'on fait des jeunes. Les jeunes, mais qui sont-ils au fait ? A l'heure où l'on se bat contre les préjugés et le racisme, les jeunes sont toujours autant stigmatisés et accusés de tous les maux et par tous les mots. Certes un jeune demeure un jeune, mais il s'agit d'un passage indispensable et incontournable pour que le jeune se construise. Il ne sert donc à rien de le présumer toujours coupable, il faut juste essayer de comprendre. Comprendre qu'un jeune a des besoins. Qu'il est stupide comme nous-mêmes l'avons été (le sommes encore ?). Certes ce n'est pas comme avant : les TIC ont changé la donne, mais la problématique demeure toujours la même. Un ado demeure un ado. </span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-weight: bold;">Qu'on lui mette un ordi ou un crayon dans les mains, l'ado ne changera pas. C'est ce qu'on lui dira d'en faire qui pourra l'aider à évoluer et à devenir un homme citoyen. Quel que soit l'outil utilisé, l'ado peut se construire. A nous de lui apprendre à s'en servir. Nous, ce sont les parents, les éducateurs, les enseignants et tous les adultes, en général. Plus nous nous plaindrons des jeunes, plus ce sera nous que nous accuserons : la faute est nôtre, celle de ne pas avoir su éduquer et former le jeune. Un ado n'est pas mauvais en soi. Un ado devient ce que l'on veut qu'il devienne et surtout ce que l'on fait pour qu'il devienne ce que l'on veut. C'est ce que l'on appelle l'Education. Et trop nombreux sont les adultes qui ont démissionné. Les TIC sont un bon prétexte pour se défausser. Pourtant, avec les TIC, notre rôle n'en est que plus réaffirmer. Si on laisse un jeune livré seul face aux TIC, il considérera les TIC comme son père. Ne vous plaignez pas si un jour vous entendez un enfant ou pire votre enfant (mais non, ce n'est pas possible, mon enfant n'est pas un jeune comme les autres, il est intelligent et cultivé lui) s'exclamer : "Ce week-end je vais voir Papa Google et Maman Facebook. Et Lundi c'est tata Wikipedia qui m'emmène à l'école. Je suis pressé, y a Darkorbit qui m'attend. On en reparle demain chez Mamie MSN ?". </span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-weight: bold;">Nous fonçons droit dans le mur. Mais bon ce n'est pas de notre faute, ce sont les jeunes et ces satanés TIC ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-weight: bold;">Note : vous pouvez remplacer "jeune" par certains prénoms d'adultes que vous connaissez. Sauf que pour eux, malheureusement, l'éducation devrait être terminée. Qui a dit que seuls les jeunes étaient stupides, idiots et fainéants ?</span>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-23243604918557209442010-02-13T18:52:00.002+01:002010-02-13T19:30:02.669+01:00Serious Games (Jeux sérieux) : quand les jeux sérieux servent l'éducation<div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >Serious Games : Jeux sérieux</span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >Quand les jeux sérieux servent l'éducation</span><br /></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Les jeux sérieux se développent chaque jour un peu plus grâce à une demande de plus en plus forte de la part des jeunes et des moins jeunes. Les serious games, ce sont des jeux oui, mais à valeur éducative.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Aussi, quels sont les jeux sérieux et se valent-ils tous ? Que peuvent apporter les jeux sérieux à la pédagogie ? Les jeux sérieux peuvent-ils supplanter les enseignants et autres pédagogues ?</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 51, 0);">1) Jeux sérieux, serious games : de quoi parlons-nous ?</span><br />Les jeux sérieux sont par définition des jeux qui apportent des connaissances, compétences, aptitudes, à celui qui y joue. On pourrait considérer les jeux sérieux comme des jeux éducatifs, c'est-à-dire qui permettent d'apprendre en s'amusant (ludoéducatifs). Les jeux sérieux abordent de multiples thématiques : développement dirable, mathématiques, géographie, histoire, technologie, architecture, etc. Bref, il y en a pour tous les domaines qui sont traités de près ou de loin par l'Ecole. Mais où se situe la frontière entre véritables jeux sérieux et des jeux à prétexte éducatif ? En effet, nombreux sont les jeux qui prétendent apporter des connaissances ou compétences utiles à des (futurs) citoyens, alors même qu'il ne s'agit que d'un prétexte. Ainsi, développer une ville est-il un jeu sérieux ? Oui de par ses côtés de gestion économique, d'urbanisme, de prise en considération des multiples contraintes, non de par ses options "destruction automatique", de par ses cheats-codes (codes de triche), etc. En somme, tout jeu peut avoir un élément de portée "sérieuse" (au sens éducatif du terme), mais il ne faut surtout pas que les options ludiques surpassent ces considérations éducatives. D'un autre côté, on peut observer que certains jeux sont totalement éducatifs :<a href="http://www.jeux-geographiques.com/"> jeux-geographiques.com</a> par exemple aborde vraiment l'apprentissage de connaissances sans "fioritures" inutiles. Mais ces jeux, très prisés des enfants notamment, apportent-ils réellement quelque chose sur le côté éducatif ? Modifient-ils la relation des élèves à la pédagogie en développant l'autodidactisme, avec tous les dangers potentiels que cela peut couvrir ?<br /><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">2) Quand les jeux sérieux (dé)servent la pédagogie</span><br />Les jeux sérieux sont implantés dans les établissements scolaires avec des élèves demandeurs de ces jeux. Lorsque les élèves ont du temps libre, ils veulent jouer. Ainsi, il suffit du mot "jeu" pour que les élèves s'intéressent aux jeux sérieux et à l'apprentissage. En effet, les élèves préfèrent nettement les "jeux sérieux" sur Internet au même cours qu'il pourrait avoir ! Pourquoi ? Tout simplement car les élèves sont autonomes (ils veulent apprendre par eux-mêmes) et surtout il y a la notion de "jeux". Certes ce sont des jeux sérieux, mais le terme "jeu" résonne dans la tête des élèves comme un mot-clef essentiel. Aussi, les élèves ont-ils vraiment l'impression d'apprendre quelque chose ou font-ils cela uniquement pour le divertissement ? A vrai dire, d'après ce que je peux voir dans le CDI, les élèves apprennent sans même s'en rendre compte. Ils jouent, rejouent et surtout s'entraident. Jamais je n'ai vu les élèves s'impliquer autant dans un travail en autonomie et en entraide que grâce à ces jeux sérieux.<br />Mais qu'est-ce qui les motive donc dans ces jeux sérieux ? En fait, les élèves sont friands d'évaluation. Ils veulent savoir ce dont ils sont capables et surtout, être les meilleurs. Et pour cela, ils acquièrent un concept clé qui leur servira tout au long de leurs études, notamment dans le sport : s'échauffer, s'entraîner, essayer, s'améliorer, recommencer, etc jusqu'à être le meilleur. Cet esprit de compétition n'est pas du tout néfaste, car il ne s'agit pas de gagner pour écraser les autres, mais de gagner pour montrer que l'on a réussi à dépasser des limites que l'on croyait infranchissables. Voilà, j'en ai fini de vanter les louanges de ces jeux sérieux. Revenons au cœur de la problématique posée : les jeux sérieux peuvent-ils remplacer la pédagogie traditionnelle ?<br /><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">3) Jeux sérieux et Education : amis ou ennemis ?</span><br />La pédagogie est une affaire de professionnelle. Il s'agit d'user de techniques et stratégies afin de faire acquérir à chacun, dans sa diversité, les connaissances qui lui sont utiles et qui sont prescrites par l'Ecole notamment. Aussi, les jeux sérieux n'apportent aucune pédagogie : ces jeux s'adressent indifféremment à tout le monde et ils sont automatisés. L'évaluation est commune pour tous, quel que soit son âge, ses progressions, etc. Certes les jeux sérieux proposent différents niveaux, mais cela ne change en rien le problème soulevé. Ainsi, les jeux sérieux permettent d'acquérir des connaissances, mais comment s'assurer des connaissances acquises par chacun, et surtout comment s'assurer que les élèves peuvent transférer ces connaissances. D'ailleurs, je parle de connaissances, mais ces connaissances ne se transformeront peut-être jamais en savoir : en effet, comment un élève peut intégrer seul de telles connaissances ? Pour l'exemple des jeux géographiques, certes il saura sur le moment que la ville de Besançon se situe dans le Doubs, "à droite sur l'image" comme ils diront (au lieu de "à l'est sur la carte"). Mais, en dehors du jeu, vont-ils s'en rappeler, vont-ils voir l'utilité de cette connaissance ?<br />Les jeux sérieux sont donc très utiles pour conforter des connaissances préalablement acquises, pour transférer certaines de ces connaissances, pour créer du sens et du savoir ou alors, pour préparer le terrain à des connaissances qui viendront ultérieurement et qui seront bien évidemment présentées par un pédagogue.<br /><br />Les jeux sérieux sont des jeux très utiles, puisqu'ils permettent aux élèves de conforter des connaissances et de s'investir dans un "travail". Les élèves eux-mêmes n'ont pas l'impression d'apprendre, puisque selon eux ils ne font que "jouer". Certes, le jeu contribue à former l'individu, mais grâce aux jeux sérieux, cette formation se fait intellectuelle grâce à l'apport de connaissances. Les jeux sérieux apportent ou supportent des connaissances. Les élèves s'investissent pleinement dans ceux-ci, n'hésitant pas à s'entraider ... et à mener des petites compétitions pleines de fair-play. Mais le rôle des pédagogues et tout particulièrement des enseignants est indispensable. Non pas forcément pour être derrière les élèves lorsqu'ils jouent à ces jeux sérieux (sans quoi il y a fort à parier qu'ils cesseraient de jouer), mais pour s'appuyer sur ces jeux pour aider les élèves à apprendre. Oui, il est impératif que les enseignants considèrent avec sérieux les jeux sérieux, d'autant qu'ils leurs permettent de gagner du temps. Les élèves n'ont pas l'impression d'apprendre et ne rechigneront certainement pas à une petite séance imposée de "jeux sérieux", même depuis chez eux.<br />- Les "Jeux sérieux" (les vrais, c'est-à-dire ceux qui auront été préalablement sélectionnés par un ou plusieurs enseignants) doivent être autorisés aux élèves, à tout moment sur leurs heures d'étude.<br />- S'appuyer sur les jeux sérieux peut être une aubaine pour les enseignants. Ces derniers ne doivent pas avoir peur de dire : "Ce soir, vous jouerez à ce jeu, on en reparlera demain".<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Désormais, il n'y a plus qu'à attendre et espérer que les jeux sérieux se développent encore en ne tombant pas dans la dérive de la démagogie, des options "irréelles" et demeurent de véritables jeux qui permettent d'acquérir une multitude de connaissances ou compétences. A suivre donc !</span>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-77649276773886365432010-02-12T19:42:00.005+01:002010-02-12T21:05:13.193+01:00Délires ivres des livres<div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0); font-family: verdana;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold;">Délires ivres des livres</span><br /></span></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Je vais vous dévoiler un secret. Et pas un petit secret, le secret qui va changer votre vie. Ce secret tient en 5 lettres : LIVRE. Et petit jeu de mots sur lequel je vais me pencher et m'épancher : l'ivresse du livre. </span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Oui, nous vivons dans un monde numérique. Non le livre numérique n'est pas l'avenir du livre mais un simple cousin (très sympa au demeurant).</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Oui, le livre est une richesse inaliénable. Non le livre ne s'adresse pas uniquement aux aliens dits "intellectuels".</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Oui, le livre est un piège dans lequel on ne regrette jamais être tombé. Non le livre n'est pas un puits perdu de temps.</span><br /><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana; font-weight: bold; color: rgb(51, 0, 0);">1) Société numérique : l'amour du livre ... papier !</span><br />Pourquoi veut-on toujours opposer le numérique au "traditionnel" papier ? Pourquoi désire-t-on que le numérique remplace nos comportements "originels" (et parfois originaux, il faut l'avouer) ? Pourquoi dit-on du numérique qu'il couvre tout notre avenir ? Pourquoi ? Oui pourquoi ? Mais enfin, oui, pourquoi !!! Bon heu ... je vais pas jouer l'auteur de thriller à suspense (hé ! mais tu vas t'bouger l'neurone, y'en a marre de ce suspense à 2 balles !) ... Alors la question était pourquoi : tout simplement car la nouveauté attire tout simplement ! On voit le numérique comme la solution à tous nos maux ... mais pas forcément à tous nos mots. En effet, le livre papier que l'on a longtemps craint voire disparaitre, que les plus pervers souhaitent voire mourir, que certains déclarent même voir s'éteindre, ce livre papier demeure, survit et semble même mépriser tout le mal que l'on dit de lui. J'ai même entendu pas plus tard qu'hier un livre soupirer à mon passage "Pouh, il a beau être prof-doc, il ne fait rien pour nous, les livres poussiéreux" ... Ce à quoi j'ai rapidement répondu en sortant Dédé (oui je donne des petits noms à chacun de mes livres) et en le mettant dans les "Coups de coeur", ces livres qui ont plu à l'un ou l'autre des lecteurs. Hé oui, Dédé est sorti et il a même été très apprécié par les yeux curieux de nos charmantes têtes blondes d'élèves. Tant apprécié, qu'ils ont délaissé les "Grosses Bertha" comme j'aime désigner les ordinateurs. Non pas qu'ils soient "canons", mais qu'ils détruisent le processus de lecture plaisir ... et au-delà - mais ce n'est pas l'objet du propos - tout le processus de recherche et traitement info documentaire. Hopla (dédicace à nos amis alsaciens) !!! Je te vois joyeux lecteur t'esclaffer devant mon propos : "mais c'est qu'il croit au livre papier celui-là, quel optimiste, et il ose contester la suprématie du numérique ... mais il est d'ailleurs très mal placé puisqu'il milite pour le livre papier en publiant ... sur un blog numérique ! Hahahahahahah !!! Hahahhahahah !!! (Répété une petite centaine de fois)". Mais j'y arrive ! Mon propos avance et mes premières explications justifications et autres clarifications. Je suis tout à fait en faveur du numérique : très utile, très pratique, très économique, très écologique, etc. Mais nos comportements traditionnels, notamment ceux de lecteur, ne doivent pas être nécessairement modifiés par le numérique. Je dis bien "nécessairement", car la lecture numérique ou la lecture croisée "papier-numérique" peut intéresser plus d'un lecteur, et tant mieux pour lui : "la lecture est une liberté, soyez libre comme vous le voulez, mais lisez !". Ce que je tiens à mettre en avant, c'est qu'il ne faut pas à tout prix vouloir la peau (ou plutôt la reliure) du livre traditionnel. Tout simplement, car toucher, sentir, ressentir un livre, passe par ce plaisir de l'avoir entre les mains. Certains, pour mieux le regarder, demandent d'ailleurs à le garder : être un bibliophile possessif, c'est pathologique ?<br /><br /><span style="font-family: verdana; font-weight: bold; color: rgb(51, 0, 0);">2) Le livre : une richesse inaliénable</span><br />Lire un livre, c'est partir dans une aventure. Cette aventure, on la vit virtuellement (oh tiens ! on peut être dans le virtuel sans le numérique, c'est magique !!!). Certains préfèrent garder leur lecture pour eux, dans leur bibliothèque personnel : ce sont les bibliophiles possessifs. Leur principe est simple : la lecture, c'est personnel, je ne peux pas supporter que quelqu'un ait déjà lu ce livre. Les bibliophiles possessifs ont tout compris : le livre est un véritable trésor ... et égoïstement on a envie de le cacher, de ne pas le partager. Rassurez-vous si vous êtes un bibliophile possessif : vous n'êtes pas malade et ce n'est pas mal de garder ce trésor pour vous. Mais si vous culpabilisez trop et que vous ne pouvez vraiment pas prêter votre livre (ça arrive), donnez au moins ses références, que vos amis puissent trouver les frères jumeaux de votre petit trésor ! Hormis les bibliophiles possessifs, il y a les bibliophiles (tout court). Eux, ils sont plus "détendus" vis-à-vis du livre : ils n'hurleront pas dès que vous lui aurez pris son livre, ils aimeront fréquenter les bibliothèques et n'auront pas peur d'effacer la poussière, etc. D'ailleurs, la poussière est un bon témoin de la richesse du livre. On aurait tendance à croire, si l'on suit notre logique, qu'un livre plein de poussière est inintéressant, car (et nul besoin d'être Sherlock Holmes pour le deviner) cela signifie que personne ne l'a consulté depuis bien longtemps. Et pourtant. Il ne faut pas oublier qu'une lecture ne peut être que personnelle : la preuve certains aiment certains livres, d'autres les détestent. Alors, un livre plein de poussière est véritablement une richesse : on a des chances de tomber sur une pure pépite ... que quasiment personne n'aura lu ! Et un lecteur, par essence un peu égoïste (si si je vous assure !), rêve de tomber sur un livre merveilleux et de ne pas partager sa lecture (bouh le méchant !) et surtout de porter ce sourire narquois, quelque peu hautain de l'Homme satisfait de son fait : il a lu, il a su, il a vaincu !<br />Outre les bibliophiles plus ou moins bibliobsédés (dédicace à un <a href="http://www.bibliobsession.net">confrère blogueur</a>), il y a ceux qui se disent "non lecteur" ou que l'on désigne vulgairement (sans forcément le vouloir) "faible lecteur". Dans faible lecteur, faible donne un côté péjoratif, or il faudrait plutôt voir la notion de "Lecteur occasionnel". Passons outre le débat de lecteur (tout le monde lit : une étiquette, un message sur papier ou à la télé, les numéros de son répertoire, etc.) et parlons du lecteur de livres. Il est vrai que le livre fait peur avec tous ses formats aux noms barbares : in-plano, in-folio, in-4°, in-8°, in-16°, in-18°. Pourtant il est tout gentil le livre ! Il ne mord pas, il ne pique pas, il ne parle pas (sauf à moi comme je vous l'ai avoué précédemment), il ne détruit pas les yeux (il est quand même nécessaire de le préciser car avec tout ce qu'on voit à la télé ma p'tite dame !), il n'est pas nocif pour la santé (je précise quand même qu'il ne faut pas le manger ...), bref, il n'occasionne aucun effet secondaire ... sauf celui du plaisir ! Alors, si vous (ou si vous connaissez quelqu'un qui) souhaitez entrer dans le cercle très fermé (à double tour) des lecteurs (wahou !!! j'vais pouvoir entrer dans la communauté du livre !!!), suivez ces quelques conseils à la lettre (suivre à la lettre pour lire un livre, c'est plutôt conseillé !) :<br />1) Lève-toi de ta chaise (sauf si tu es déjà debout)<br />2) Dirige-toi vers un lieu où il y a des rayons sur lesquels il y a plein d'objets qui relient des feuilles les unes aux autres : ce sont les livres<br />3) Prends ton ou tes bras pour sortir l'un ou l'autre de ces livres. Pour faire ton choix, écoute si un livre ne te chuchote pas à l'oreille de le "lire".<br />4) Une fois ton choix opéré, garde bien ce livre en main.<br />PS : Si tu ressens une légère sensation de brûlure, cela peut-être normal : tu n'as pas l'habitude de porter un livre.<br />5) Reviens avec ce livre près d'une chaise, d'un banc, ou de tout autre endroit pour t'asseoir confortablement.<br />PS : Attention : tu risques de devoir rester assis plusieurs dizaines de minutes (voire plusieurs heures) d'affilée : donc installe-toi à un endroit confortable où tu ne risques pas d'être dérangé<br />6) Installe-toi confortablement et ouvre le livre (pour cela, tourne la première page de couverture)<br />PS : Attention de bien prendre ton livre à l'endroit. Pour te repérer tu as un texte écris dessus : vérifie qu'il s'agit bien du titre et qu'il est dans le bon sens<br />7) Lis le texte. Une fois que tu as fini de lire une page, tourne la page pour lire la suite. Fais cela pour autant de pages que compte le livre.<br />PS : Si tu ne comprends pas ce que tu lis, repose tout de suite ce dictionnaire de grec ancien écrit en latin, ce n'est pas pour toi !<br /><br />Attention ! Durant ta lecture, tu risques de développer ton imaginaire, de développer des connaissances et pire encore ... de prendre du plaisir !<br /><br />Conseil : préviens bien ton entourage que tu vas lire (bon n'en fait pas trop, ça leur est à eux aussi sûrement déjà arrivé de lire) : tu risques de rire, pleurer, geindre, être en colère, etc.<br /><br />Ca y est ? Tu as tout lu ? Tu as fini ? YOUPI !!! Tu es un lecteur. Bon ne te réjouis pas trop, si tu es devenu lecteur, désormais tu as une nouvelle dépendance : le livre. Mais rassure-toi, l'obsession du livre n'est pas une maladie ... mais un virus incurable ! Mais c'est un gentil virus comme nous l'expliquerait Maestro (référence à "Il était une fois ... la vie", série dont je suis d'ailleurs nostalgique :-( ).<br />Mais maintenant que tu lis tu prends peur : lire ça prend du temps ... Et qu'est ce que je ne vais pas faire d'autre à la place ?<br /><br /><span style="font-family: verdana; color: rgb(51, 0, 0); font-weight: bold;">3) Lecture : le trésor chronophage</span><br />Oui la lecture prend du temps. Comme tout plaisir, comme tout loisir. Mais pourquoi s'inquiéter du temps passé à lire ? Cette inquiétude des "Lecteurs occasionnels" est légitime : avant de lire, ils avaient beaucoup plus de temps. Mais beaucoup plus de temps pour faire quoi, là est la véritable question. D'ailleurs, le temps passé à lire est loin d'être du temps "perdu". C'est au contraire du temps gagné. Car non seulement on prend du plaisir à lire, mais on apprend énormément de choses, si ce n'est dans le contenu, dans notre rapidité de lecture. Et concrètement, dans notre société surinformationnelle, lire rapidement c'est gagner en efficacité. Bon, ne capilotractons pas trop le fait de lecture. La lecture, c'est un peu une chasse au trésor perpétuel. Et à chaque fois, on trouve le trésor. Certes, parfois ce trésor est de très faible quantité, mais bien souvent, le voyage et le temps passé à ce voyage en vaut toutes les chandelles ... parfois même 36 tellement on a été bouleversé. Alors oui, lire est chronophage. Mais lorsque le lit, le temps s'arrête. Il s'arrête, mais lorsque l'on a fini de lire, il reprend et grignote même tout notre temps de lecture. Une solution : ne jamais s'arrêter de lire (tiens, voilà un record "intelligent" pour le Guiness pour une fois). Bon, les yeux risquent de sortir de la route des lignes au bout du moment ...<br />D'ailleurs, pour preuve que la lecture est une chasse trésor individuelle et perpétuelle, interrogez n'importe quel lecteur (ils sont faciles à identifier : ils sont verts, portent des lunettes et parlent une langue inconnue de tous) : il vous avouera que leur quête du Graal est incessante depuis qu'ils ont toucher leur premier livre.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">En parlant de Graal, le Graal littéraire existe-t-il ? Menons tous l'enquête, et, si vous trouvez le Graal, faites-le savoir, cela m'intéresse. Aparté de lecteur mis à part, j'espère que chacun, lecteur ou non lecteur, aura compris tout l'intérêt que présente aujourd'hui, demain et après-demain encore le livre. J'espère qu'il aura compris que le numérique est certes utile, mais ne remplace certainement pas et ne remplacera cela est sûr jamais, le livre papier. J'espère qu'il aura compris que lire est une véritable passion qui se cultive par elle-même. J'espère qu'il aura compris que l'ivresse du livre est un phénomène formidable qu'il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie. Au début, lire c'est trop trop dur. A l'épilogue, porter son regarder et laisser porter son imaginaire grâce aux quelques lignes écrites vous embarque pour un voyage sans fin vers ce qui ressemble étrangement à l'épanouissement personnel !</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-3526954339246512672009-09-10T17:47:00.006+02:002009-09-10T18:35:36.161+02:00L'hyperlivre : l'avenir du livre<div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold;">L'hyperlivre se révèle-t-il être l'avenir du livre ?</span><br /></span></div><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);">Comment concilier nouvelles technologies et lecture traditionnelle ? Comment faire en sorte que l'évolution technologique vive en harmonie parfaite avec le trésor culturel qu'est l'objet livre ? La solution est-elle que la technologie s'immisce discrètement et indirectement dans l'objet traditionnel qu'est le livre ? Nous allons porter notre étude en nous appuyant sur le concept du nouveau livre de J. Attali, livre que certains appellent déjà "hyperlivre" : "Le sens des choses".</span><br /><span style="font-size:130%;"><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">1) Le livre doit-il évoluer ?</span></span><br />Le livre est un objet magique, un trésor qui se transmet de générations en générations, un passage secret pour s'évader librement. L'objet livre est une réelle merveille : il couche sur quelques feuilles de papier un ensemble de lettres, de mots, de phrases, qui assemblées, nous permet d'embarquer pour un voyage dont nous ne connaissons aucunement la destination, pour notre plus grand plaisir. Aujourd'hui encore, il parait inconcevable de se passer de cet objet livre ou de le voir muter en un autre objet. Les prototypes de livre numérique ne convainquent guère que les geeks. Alors, la solution consiste à conserver tout l'attachement que portent les lecteurs au bon livre traditionnel ... en tentant de lui offrir une valeur ajoutée qui n'altère en rien l'ouvrage. Mais la question préalable à se poser est bien celle-ci : le livre doit-il évoluer ou pourquoi le livre devrait-il évoluer ? En effet, avez-vous déjà vu quelqu'un se plaindre d'un livre (hormis pour ce qui concerne son contenu) ? N'êtes-vous pas surpris de voir toujours autant de personnes lire avec un réel plaisir un livre sur un banc public ou dans son jardin secret, cloisonné dans sa chambre ? On constate dès lors que le plaisir est là . Le lecteur ne demande rien d'autre : il prend du plaisir en lisant et c'est là l'essentiel. Mais alors, pourquoi le livre devrait-il évoluer si tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes m'interroge-je candidement ? On me rétorquera que l'on peut mieux faire, que le plaisir peut être accrû tout en préservant l'intégralité des qualités originelles et originales de l'objet-livre. Bon, je vais acquiescer, mais comme tout discours marketing, j'ai bien peur que l'on crée un nouveau besoin ... dont on avait bien évidemment nullement besoin.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">2) L'hyperlivre : un concept marketing ?</span></span><br />On vient de le voir, le livre n'a pas besoin d'évoluer. Mais on veut toujours faire mieux ... plutôt, les éditeurs veulent reconquérir des parts de marché ... Mais soyons moins critique : on veut donner plus de valeur à l'objet-livre en lui offrant une réelle valeur ajoutée et ainsi prétendre à attirer de nouveaux lecteurs. Soit, mais cela ne me convainc pas. Aussi, pourquoi lancer un tel ouvrage maintenant ? La situation du livre n'est pas des meilleures : il y a de moins en moins de lecteurs de littérature (mais qu'est-ce que la littérature ...). Pour autant, la diversité éditoriale n'a jamais été aussi grande. Tout lecteur se réjouira donc de cette offre pléthorique qui constitue autant de portes ouvertes vers les multiples trésors de la langue qui permettent de partager sentiments et parfois ... sensations ! Mais à qui se destine l'hyperlivre : à ces lecteurs convaincus, à cette foule de lecteurs qui délaissent peu à peu la littérature ou encore à toutes ces personnes qui ne lisent pas (de littérature) ? A tous répondra-t-on sur une tonalité commerciale. Car il s'agit bien là d'un commerce : ouvrir le livre en lui donnant encore plus d'espace. Techniquement mais sans rentrer dans les détails, il s'agit d'un livre interactif par les moyens du téléphone portable, de l’Internet et<span style="font-style: italic;"> </span>du Flashcode. Grâce à cela, on peut accéder à plus de contenu. Mais pourquoi ne pas insérer directement ce contenu dans le livre : car on veut ajouter du multimédia ou de l'interactivité. Mais alors, l'hyperlivre n'est plus un livre. Tout du moins, il ne mérite pas qu'on l'appelle livre avec quel que préfixe ou suffixe que ce soit. Non, car le synonyme de livre est évasion et je ne veux pas être guidé ou dirigé dans mon évasion. Une évasion permet de toucher cette liberté. Et je ne veux pas d'une liberté surveillée, encore moins dictée.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">3) Peut-on élargir l'évasion vers une plus grande évasion ?</span></span><br />Revenons à la notion de livre. Un livre est un objet qui nous permet de nous évader, de divaguer, de errer, de se perdre souvent pour notre plus grand plaisir. Chaque livre est perçu différemment par chacun d'entre nous, fruit de nos histoires personnelles, de nos connaissances, de notre culture, de nos ressentiments. Bref, un livre se vit personnellement (mais se partage aussi, bien évidemment). Alors pourquoi vouloir faire dire encore plus à cet objet ? Pourquoi vouloir donner à la littérature d'autres formes ? La littérature peut-elle se marier au multimédia ? Je ne pense pas. Rien n'est plus fort que le pouvoir des mots. Evidemment, la musique aussi permet de s'évader, les images nous offrent la possibilité de rêver. Mais vient alors la véritable question : peut-on combiner évasion littéraire et évasion musicale ? Sujet délicat et difficile d'y répondre. Difficile d'y répondre car chaque réponse est différente pour chaque individu que nous sommes. Certains sont plus sensibles à la musique, d'autres à la force des mots. Ce qui reviendrait à s'interroger sur l'éventuelle différence entre culture auditive et culture visuelle. Ah ! que le sujet est intéressant, j'espère que certains philosophes, des psychologues et autres experts habilités à répondre avec des arguments fiables et valides se pencheront sur la question tant les enjeux, on a pu le voir, sont importants.<br />Ainsi, le pari relevé par Jacques Attali avec ce nouvel ouvrage répond à divers objectifs : interroger sur "le livre peut-il évoluer ?", réaliser un buzz marketing (ah lorsque l'on "attaque" le livre quelles réactions vives nous pouvons avoir !), tester ce nouveau concept sur le public.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 102, 0);">Je ne pense pas que l'on puisse parler d'hyperlivre. Objet hyperculturel me conviendrait d'autant mieux. En effet, ce nouvel objet se base certes sur l'objet-livre, mais il le dépasse si largement, qu'il s'ouvre à d'autres cultures. Parler d'hyperlivre me conduirait à considérer cet objet comme un guide de lecture. Alors on me dira de me passer de ces annexes qui ne consistent qu'en quelques logos imprimés, mais ils altèrent selon moi la liberté du livre, sa richesse, même si ici, c'est l'auteur lui-même qui veut nous mener vers plus de contenu. C'est pourquoi je ne suis pas contre cette idée a priori, mais que cet objet s'appelle objet hyperculturel. Cet objet marie ainsi diverses cultures : aujourd'hui culture visuelle et culture auditive, demain peut-être s'ajouteront la culture olfactive, la culture tactile et la culture gustative. Une idée que ne manqueront pas de creuser les industriels les plus à la pointe.</span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 102, 0);">Ne me parlez pas d'hyperlivre, mais de ce "nouvel objet culturel qui marie les cultures" ... avec plus ou moins de succès et surtout ... qui ne présente aucun intérêt ... en l'état actuel de son développement. Avis personnel.</span><i> <span style="font-style: italic; font-weight: bold; color: rgb(204, 102, 0);"></span><br /></i>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-89133480724346497372009-09-08T17:33:00.004+02:002009-09-08T18:23:18.973+02:00Internet nous rend stupide<span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">Internet ou la naissance d'une réflexion abrutie</span></span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">Internet constitue une avancée technologique incessante sans précédent. Néanmoins, cet ensemble de technologies, très utiles et pratiques, cache un mal profond qu'il convient de ne pas prendre à la légère : le formatage des esprits. Ce formatage des esprits crée malheureusement des réflexions simplistes basées sur la logique informatique, qui n'a rien à voir avec la logique humaine. Conséquence : les esprits s'abêtissent ...</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);">1) Des esprits formatés à la logique informatique</span><br />Les jeunes générations sont désormais pleinement des digital natives. Ils sont même experts en ce domaine. Ils manipulent ainsi un système informatique et le ou les réseaux qui lui sont associé avec une facilité déconcertante. On pourrait se réjouir de cette compétence quasi innée, de voir des jeunes avec le plaisir d'apprendre (chose dont ils n'ont même pas conscience), d'observer des enfants, pré-ados et ados qui s'investissent pleinement dans la maîtrise de ces outils. Certes, cela est un point tout à fait positif. Mais il est indispensable de s'interroger sur le contenu de ces apprentissages : de quoi s'agit-il, leur est-ce réellement utile, ces connaissances et compétences sont-elles transférables à d'autres domaines ? Là est tout l'enjeu : si ces connaissances et compétences ne servent qu'à utiliser l'outil, elles ne présentent pas un intérêt flagrant. Mais il convient toutefois de souligner que la maîtrise des bases de l'outil informatique et des réseaux associés dont Internet est indispensable dans nos sociétés industrialisées.<br />Hormis l'intérêt limité (mais pourtant indispensable) de ces connaissances, se révèle une question très intéressante. En effet, en dehors des connaissances strictes (comment allumer ordinateur, aller sur un chat, discuter en direct, reconnaître un spam, etc.), quelle est la logique de ces outils ? Il s'agit d'une logique informatique. Ainsi, les esprits sont formatés à ce mode de pensée : il n'y a pas de réflexion à avoir, l'outil pense pour nous. Certes ces systèmes ne sont pas très fiables, mais malheureusement, un jour, nous arriverons peut-être à des outils qui "liront dans nos pensées". Un simple mot et hop, le système saura exactement ce que l'on cherche ... et le trouvera ! Je vois déjà la plupart d'entre vous ne pas comprendre où est le problème : mais c'est génial pensez-vous, grâce à cela la vie n'en sera que plus facile. Mais le problème sous-jacent est notre esprit.<span style="font-weight: bold;"> Le but de la vie n'est pas de trouver, mais d'apprendre à chercher et d'apprendre à trouver, pour trouver toutes réponses, par soi-même, en toute occasion.</span> Car en apprenant à trouver, on acquiert des compétences qui servent dans la vie quotidienne : on apprend à réfléchir , on développe sa curiosité, on ressent un besoin de savoir, bref on forme son esprit de citoyen à-même d'avoir des avis construits, des opinions réfléchies, à s'exprimer correctement et à se faire comprendre, à construire ses savoirs intelligemment.<br />Il ne faut pas négliger la construction de sa réflexion. Cette construction est permanente. Mais certains outils facilitateurs réfléchissent de plus en plus et de mieux en mieux à notre place. Certes, cela est tout à fait confortable. La plupart d'entre vous se réjouira de cela : une pensée et hop, on a tout ce que l'on veut. Mais ce n'est pas ça la vie, ce n'est pas la farniente : il faut réfléchir sur elle pour la rendre encore plus belle. Ode à l'intelligence ...<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);">2) Marier pensée humaine et logique informatique</span><br />La logique informatique n'a rien à voir avec la pensée humaine, même si c'est la pensée humaine qui a créé cette logique informatique. Un ordinateur ne réfléchit pas, il calcule. Un ordinateur n'a pas de sentiments, il essaie de comprendre. Un ordinateur n'a pas de cerveau, juste un système technologique plus ou moins performant. Bref, l'ordinateur n'a rien de commun avec l'humain. Mais il aide l'humain. Il l'aide si bien que l'on a de moins en moins besoin de l'humain. Je ne vais pas entrer dans le débat politico-économico-socio-technologique du rapport homme-machine, mais je vais faire émerger une réflexion bien humaine : désormais au lieu de travailler directement au "comment faire" on arrive à des métiers sur le "comment faire faire". On crée donc de plus en plus d'emplois dans le domaine de la compréhension et de la construction d'une logique qui nous simplifie la vie. Attention, l'objectif de ces métiers ne consiste pas à créer des technologies semblables à la pensée humaine, mais bel et bien des outils invulnérables, intuitifs et qui surpassent la pensée humaine pour y répondre. Créer quelque chose qui nous dépasse est-il possible ? Sujet philosophique. Aussi, quid du mariage des pensées homme et machine.<br />Je pense qu'il ne faut pas créer des machines dans cet esprit : servir tout besoin en un minimum de temps. C'est en créant cette logique que l'homme développe une fainéantise intellectuelle. Il n'éprouvera plus le besoin d'apprendre, de réfléchir et se contentera de ce qu'on lui servira.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 102, 0);">3) Mais où est le problème ?</span><br />Les réponses à cette question vont décrire et développer les conséquences de cette réponse générale : l'homme ne saura plus réfléchir "humainement".<br />En n'éprouvant plus le besoin de réfléchir et en n'accomplissant plus cet acte, la réflexion sera tronquée à ce qui représente aujourd'hui pour nous des évidences. En ne réfléchissant plus, l'homme devient forcément plus vulnérable. Il croira ainsi plus facilement les diverses idéologies les plus saugrenues. Il sera plus facilement manipulable. Bref l'homme deviendra une machine pour d'autres hommes. Hum, j'en vois déjà réagir en disant que c'est déjà le cas, sauf que là, ces hommes-machine n'auront pas conscience de leur exploitation. Ils seront corvéables à souhait. Bref, on arriverait une régression de certaines pensées humaines. La logique qui prévaudra sera du type "Ah bien sur Google tu vois ils ont dit que moi en tant qu'ouvrier qualifié je ne pouvais pas prétendre à plus de124,35 euros par mois. Bon bien tant pis on pourra pas manger aujourd'hui." Evidemment, ce résultat proviendra du site web du PDG de la société. Bien sûr cet exemple est caricaturé à l'extrême, mais malheureusement, on risque de parvenir à quelque chose de ce genre. Mais attention, pas de conclusions hâtives comme on pourrait les faire dans quasiment chacun de mes messages. Je ne désire aucunement la suppression d'Internet et de toutes autres technologies. Mais que ces technologies ne soient pas créées pour remplacer la pensée humaine. Or, il s'agit bien là de la clé pour tous les industriels s'ils désirent devenir extrêmement riche (un exemple ? Euh ... Microsoft, IBM, Macintosh, Google Inc., ....). Plus l'outil est simple à utiliser, plus les personnes sont susceptibles de l'acheter, et plus l'entreprise devient riche. Mais malheureusement, derrière tout cet argent, on ne doit pas perdre de vue que l'humain est là pour réfléchir, penser, etc. Et pour les plus fainéants qui n'ont qu'une envie c'est de ne rien faire : plus la pensée est poussée, plus le rêve est grande et beau. Et oui, il y a aussi un énorme plaisir à être intelligent. La réflexion n'est pas là que pour faire mal à la tête ...<br /><br />Courte conclusion en forme de citation :<br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">"Plus la réflexion humaine est développée, plus proche est la jouissance spirituelle ..." </span>Petite touche humoristique complémentaire à cette citation pour les plus fainéants : <span style="font-style: italic;font-size:85%;" ><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">"... et quand on sait combien l'esprit influe sur le corps ..."</span></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-88543018450025928722009-09-03T17:37:00.008+02:002009-09-03T19:02:44.690+02:00Télé-déréalité<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 0, 0);">La télé réalité : mais de quelle réalité parle-t-on ?</span><br /></span></div><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">On entend de ci de là le terme de "télé réalité". Cela serait-il vrai, la télévision pourrait-être le reflet de notre société ?</span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">Je vais aborder une étude non pas des médias d'informations (quoiqu'en partie car je ne pourrai m'en dispenser), mais du phénomène de télé réalité et plus particulièrement des effets (essentiellement néfastes) que cette télé soi-disant réalité peut avoir sur les jeunes en cours de formation sociale et citoyenne.</span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">Ainsi, pourquoi parle-t-on de télé-réalité si ce n'est pour alimenter ce fantasme inhérent à la nature humaine : le voyeurisme ? On en déduira quelles conséquences désastreuses ce spectacle a sur les esprits vulnérables et plus particulièrement sur celui des jeunes qui en sont les plus fervents téléspectateurs.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="color: rgb(255, 102, 0);">1) Le voyeurisme : un fantasme alimenté (mais jamais assouvi) par de tristes médias ...</span></span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">Télé-réalité : pourquoi ?</span><br />Objectif d'une chaîne de télévision privée : l'audimat. Et comment faire de l'audimat si ce n'est en répondant aux désirs, voire mieux, aux fantasmes du plus grand nombre de potentiels téléspectateurs ? C'est ainsi qu'est arrivé ce phénomène de télé dite "réalité". Fonctionnement : observer d'autres êtres humains, soi-disant comme nous, pour voir comment ils vivent, comment ils réagissent, comment ils évoluent ... Oh, mais ce fonctionnement ne vous rappellerait-il pas quelque chose ? Mais oui les tamagoshi ou autres jeux de simulation sur PC. Sauf que là, malheureusement vous ne pouvez pas les nourrir ces "candidats" (je reviendrai à ce terme plus tard) ... quoique bientôt (si ce n'est déjà fait dans d'autres pays ce qui ne me surprendrait point) vous devrez les nourrir en téléphonant à des numéros surtaxés ... Déjà que vous devez les sauver de la terrifiante nomination en les soutenant par sms ou appel surtaxé of course ! Un business excellent non : audimat, ressources par appel surtaxés, etc. ?<br /><br /><span style="font-weight: bold;">La télé réalité : ce n'est pas vrai mon enfant !</span><br />Bon, j'ose espérer que vous avez conscience que la télé réalité n'a de réalité que le nom. En effet, les candidats de ces émissions ne sont pas choisis par hasard : il y a un lourd casting préalable. De même on ne parle pas d'émission mais bien de jeu. Alors dans la vraie vie, ne croisez-vous que des personnes choisies sur castings ? Avez-vous la chance de gagner (ou le risque de perdre) 10000 euros si vous traversez au bon ou au mauvais moment ? CQFD.<br />Allons plus loin que ce simple état de fait. En réalité (mais sans télé :-) ), la télé réalité est une télé déréalité. Son objectif ne répond qu'à une logique d'audimat comme je l'ai exposé précédemment. Pire encore, ces jeux font appel à toute une mise en scène.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Brève analyse type "éducation aux médias" de la télé réalité</span><br />Tiens, passons par une brève étude (composante de toute éducation aux médias) de la bande sonore : mais pardi, ils jouent sur les sentiments, ils font passer le gentil pour plus gentil encore et les amoureux pour plus amoureux qu'ils ne le sont (bon ok, le coup de foudre peut exister même dans un jeu à la télévision où l'on a plus que des candidats des comédiens plus ou moins efficaces ...). Ainsi, tentez de mettre une autre bande sonore sur le discours ou les paroles d'un candidat : roh mais la tournure est toute autre, en fait c'était gentil. De même, analysez les plans de prises de vues. Il hurle sur les autres et on le montre en gros plan : roh c'est pas beau et qu'est-ce qu'il est terrifiant ... Et le montage, rah la magie des médias qui peuvent ainsi décontextualiser tout propos : c'est pas beau cela. La télé-réalité : la plus grosse manipulation !<br />Maintenant, prenons juste un peu de recul sans rentrer dans une telle analyse des médias. Pourquoi dans toute émission de télé-réalité montre-t-on des images au candidat ou leur rapporte-t-on des dires de leur "cage" (comme j'appelle ces enclos à candidats) ? Mais oui, c'est pour construire le scénario de cette pseudo télé réalité ! Pourquoi fait-on intervenir les proches des candidats : mais pour nous faire d'autant plus croire que c'est la vraie vie "Ah mais oui c'est la réalité, y a même la famille et les amis des candidats !".<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Télé-réalité à qui la faute ?</span><br />Mais à qui revient la faute de cette télé réalité ? Les torts sont partagés :<br />- Les chaînes de télévision elles-mêmes en vendant une télévision "réalité" alors qu'il ne s'agit que d'une télévision spectacle<br />- Les producteurs de ces émissions en manipulant les candidats de ces jeux et surtout en construisant un scénario tourné vers le conflit, le sexe et la tristesse (un candidat qui pleure et hop, l'audimat monte en flèche !)<br />- Ceux qui regardent s'ils sont majeurs ou leurs responsables légaux (sauf si ceux qui regardent sont clairement conscients que cette télé-réalité est 100% truquée ... mais dans ce cas là ils ne la regarderaient pas, sauf pour l'analyser d'un air amusé comme cela est mon cas) : <span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">un regard conscient et consciencieux sur la télévision vaut toutes les écoles du monde</span> (tiens j'ai encore créé une très belle citation !)<br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">2) Quels effets néfastes de la télé réalité ?</span></span><br />La télé, excusez cette évidence, sert de modèle ou tout au moins d'élément d'influence à tout un chacun, adulte ou non. Cette influence est plus ou moins importante selon l'éducation que l'on a eu et le recul que l'on peut prendre sur les médias. Il s'agit là d'un très important problème qu'expose la télé réalité : vendre une fausse réalité. Alors, nombreux sont les jeunes qui s'identifient à tel ou tel candidat, qui adoptent les tics de tel candidat ou tel autre, etc. Cela ne serait pas un réel problème si ces candidats pouvaient servir de modèles : des réflexions intelligentes, des paroles respectueuses et polies, un français parler correctement, etc. Or, on choisit des candidats stéréotypés et bien évidemment avec des particularités qui assurent l'audimat ... et malheureusement la culture et l'intelligence ne rassemblent pas les jeunes téléspectateurs. Je n'en veux aucunement aux jeunes : la télévision représente pour eux un moyen de divertissement, ils en ont assez de l'école. OK, d'ailleurs c'est une des missions de l'Ecole d'informer et de former ces jeunes à ce que représente la télé. Mais le problème, c'est que l'Ecole n'a ni le temps ni les moyens de contrer tous ces matraquages marketing, toutes ces manipulations plus ou moins intentionnelles, toutes ces sollicitations venant de partout : un jeune passe largement plus de temps devant un écran que devant un prof, et ceux qui gèrent les "messages" de ces écrans sont largement plus nombreux et plus influents que la meilleure des équipes éducatives.<br />Cela nous conduit a observer un autre problème causé par cette télévision spectacle : le futur citoyen se forme en étant irrigué par un modèle de réalité qui est en fait un leurre (et le producteur de ce leurre ment si ce n'est directement ce l'est tout au moins par omission). Et, comme je viens de l'exposer l'Ecole n'a que trop peu de moyens pour contrer ce message erronné. Je ne demande pas à ce que l'Ecole ait plus de moyens (quoique elle n'en a jamais assez mais ce n'est pas là le problème du sujet), mais que les médias soient plus dignes, plus respectueux et qu'ils travaillent plus sur la construction d'un message clair à destination des enfants et des parents de ces enfants : la télé-réalité ne représente pas la réalité, il s'agit d'une mise en scène<br />Enfin, autre problème et pas des moindres : ce divertissement ode à la fainéantise. Quelle(s) belle(s) image(s) que de montrer des candidats qui ne font rien et qui vont gagner beaucoup d'argent et décrocher un job à la sortie du jeu ! C'est un magnifique message à la jeunesse : ne travaillez pas, ça paye. Ha mais suis-je bête ! C'est vrai que ces personnes ne sont pas des vraies personnes, mais des comédiens, donc comme ils travaillent, ils méritent bien un petit salaire. Et cela raccorde tout à fait avec le statut de salarié octroyé à certains ex-candidats d'une émission de télé-réalité "L'île de la Tentation".<br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0); font-weight: bold;">3) Propositions pour une télé plus saine qui préserve son audimat</span><br />Vous l'aurez je l'espère compris, je ne désire pas la suppression de la télévision, bien au contraire, ce média est essentiel pour notre démocratie et même la construction du citoyen dont j'ai préalablement parlé. En effet, si ce n'est par les messages qu'elle diffuse, c'est tout au moins par l'étude qui en est fait en cours que l'on inculque au citoyen ce réflexe de se méfier de toute une image : une image n'est pas la réalité, juste sa représentation et parfois, de plus en plus souvent, il s'agit d'une manipulation. La désinformation nous guette et l'image (a fortiori animée) en est le plus simple porteur.<br /><span style="font-weight: bold;">Proposition 1 : La notion de "télé-réalité" doit disparaître</span><br />Que plus personne ne nous parle jamais de télé-réalité. Que lorsque l'on parle de ce genre d'émission on parle toujours de divertissement, de télévision spectacle (bon ce terme péjoratif n'est pas très vendeur ...), de télé-comédie (que les candidats le veuillent ou non, ce sont des comédiens manipulés). Abandonnons ce terme de réalité si confus et si dangereux sur tous les esprits<br /><span style="font-weight: bold;">Proposition 2 : La télé-comédie intelligente, c'est possible ?</span><br />Pourquoi ne pas tenter une émission de télé-réalité (oups !) de télé-comédie avec des personnes qui ont un langage correct, qui sont respectueuses les unes des autres (bon la nature humaine peut engendrer des altercations j'en suis conscient), des personnes qui vivraient une vie intelligente en travaillant plutôt qu'en s'ennuyant et passant le temps à ne rien faire pour gagner 100000€. En somme, des personnes qui pourraient servir de référence ("mais, cela signifierait qu'il faudrait là aussi établir un casting et donc ce ne serait là encore que mensonge au téléspectateur !" ... sauf que je vous parle de télé-comédie et pas de télé-réalité ...)<br /><span style="font-weight: bold;">Proposition 3 : Une télé-comédie moins influencée par les producteurs ... à moins qu'ils ne l'avouent</span><br />La télé-comédie, on l'a vu, répond à un scénario. Il faut en effet tenir les téléspectateurs en haleine sans quoi ils s'ennuieraient. D'où le fait que je désire la transparence totale dans ces émissions : ce n'est pas le reflet de la vie, il y a une équipe de montage, il y a des scénarios (qui se construisent au fur et à mesure), les candidats ont un rôle à jouer, etc. Que tout cela soit avoué en montrant notamment cette face cachée des émissions !<br /><br />Mais alors là grosse question : est-ce que si l'on respecte ces conditions, c'est-à-dire si l'on arrête de se moquer des téléspectateurs de ces émissions en leur mentant et leur offrant ce qu'ils veulent (ragots, mensonges, manipulations, violence, sexe, faux sentiments, etc.), l'audimat serait toujours au rendez-vous ? Rien n'est moins sûr.<br /><br />Cela me permet d'arriver à un point très important, un message que j'adresse aux présidents des chaînes de télévision :<br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">"La télévision est un média essentiel, une technologie qui permet de faciliter les échanges, les contacts, de diffuser le savoir, de partager la culture. Mais elle diffuse aussi énormément de stupidités, de mensonges, de violence, bref, de tout ce qui est vecteur d'audimat. Or, ce vecteur d'audimat peut être transformé. Violence, mensonge, stupidité, là ne sont pas les traits dominants de la nature humaine. Ainsi, pourquoi ne pas axer la charte éditoriale autour des valeurs nobles de la nature humaine : respect, solidarité, intelligence, prise de recul. Ces dernières composantes sont bien évidemment moins spectaculaires, donc moins attrayantes. Voilà un défi que doivent relever toutes les chaînes ! Je tenais d'ailleurs à saluer (ce n'est pas pour flatter gratuitement le service public, je le pense réellement) les efforts entrepris en ce sens par les chaînes de service public qui ont cette mission dans leur cahier des charges et qui y répondent à merveille, même si en faire toujours plus en ce sens serait toujours mieux ...</span><br /><span style="font-weight: bold;">Chaînes de télévision, montrez votre force en développant un audimat centré autour des nobles valeurs humaines. Vous n'en serez que plus remercier, plus saluer, et donc beaucoup plus consultés par des téléspectateurs. </span><br /><span style="font-weight: bold;">Je rêve qu'un jour je dise aux élèves de collèges et lycées : "Et n'oubliez pas de regarder la télévision en arrivant chez vous"² ... et cela sans jamais craindre qu'ils ne tombent sur un mauvais programme. I had a dream ..."</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">² Petit N.B : je dirais bien évidemment aux élèves, en plus de regarder la télévision, de pratiquer une activité physique et sportive régulière ("outre le cerveau, il faut penser à notre corps tout entier").</span></span>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-20478262485430588862009-08-31T19:21:00.002+02:002009-08-31T20:00:59.424+02:00Accès à la culture : nécessairement payant ?<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">L'accès à la culture doit-il être nécessairement payant ?</span><br /></span></div><br /><span style="color: rgb(51, 0, 153); font-weight: bold; font-style: italic;">La loi Hadopi ne cesse de faire des remous depuis plusieurs années déjà. Or, cette loi on ne peut plus controversée suscite un débat très important dans nos sociétés : l'accès à la culture doit-il être nécessairement payant ?</span><br /><span style="color: rgb(51, 0, 153); font-weight: bold; font-style: italic;">Nous partirons tout d'abord de la réponse positive à cette question : "Oui, l'accès à la culture doit être nécessairement payant". Puis nous partirons dans l'autre sens : 'Non l'accès à la culture ne doit certainement pas être payant. Cela nous permettra, je l'espère, d'accéder à un point de jonction afin d'apporter une réponse à ce sujet hautement philosophique !</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="color: rgb(153, 51, 0);">1) Oui, l'accès à la culture doit être payant !</span></span><br />Accéder à la culture, c'est accéder au travail réalisé par une ou plusieurs personnes, une ou plusieurs organisations. C'est cela qui enrichit nos connaissances, qui construit nos réflexions, qui nous divertit intelligemment, qui nous permet de nous sentir vivre en société et d'apprécier cette vie en communauté, qui nous permet d'avancer, bref, qui engendre l'avancée de nos sociétés.<br />Or, si l'on commence à offrir des accès gratuits à cette culture, ceux qui en sont les constructeurs ou les préservateurs n'en seront que moins bien rémunéré. Etre moins rémunéré, c'est risqué de ne pas pouvoir vivre de cette construction ou préservation culturelle. Et cela présente donc le risque de voir de moins en moins de constructeurs ou préservateurs de culture. Mais dans cette affaire, qui s'enrichit me demanderez-vous ? Certains profitent et abusent de cet argent, mais il s'agit là d'un problème économique comme dans tous les secteurs : c'est bien là le mal des sociétés développées. Aussi, réserver un accès payant à la culture, c'est permettre à des petites sociétés (à des grands groupes aussi évidemment) de continuer à vivre. La culture ce n'est pas qu'un producteur : c'est un ensemble d'individus qui y travaille. L'argent est le nerf de la guerre, pour la culture aussi.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">2) Non, l'accès la culture doit être gratuit !</span></span><br />Si l'accès à la culture est gratuit, alors le plus grand nombre pourra en profiter, notamment les plus défavorisés. En offrant la gratuité, on élargit le champ de cette culture et on évite que ne se creuse ce fossé entre des castes qui pourraient accéder à toutes les formes de culture et d'autres classes moins favorisées qui devraient se sacrifier pour y accéder. L'accès à la culture gratuit serait donc un vecteur de rassemblement, d'unité si ce n'est d'union et donc un garant de l'égalité dans l'accès pour tous à la culture. Mais là se pose un problème de fond : sans argent, la culture a-t-elle un avenir ? Autre question : tout le monde doit-il nécessairement accéder à toutes les formes de culture soit la culture ne doit-elle pas être préservée d'un accès trop massif ? Cela nous conduit à nous interroger : offrir un accès gratuit ET général à la culture, ne tendrait-il pas à la dégrader ?<br /><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">3) La culture : un bien commun riche à partager</span><br />En somme, il convient de préserver notre culture, d'éviter d'en faire une marchandise bradée en l'offrant gratuitement. La culture est un service et même un bien. La culture n'est pas un puits sans fond : à trop boire à sa source gratuitement, celle-ci finit par se polluer pour cause de surexploitation, voire se tarir. En outre, certains profiteraient de cette manne du "tout gratuit" pour exploiter à leur avantage cette source. D'où le fait qu'il faille la payer afin de s'assurer de sa sécurité et de la préservation de sa qualité. Mais le problème préalablement soulevé refait surface : pourquoi certains pourraient y accéder facilement et d'autres devraient se saigner pour prétendre à toucher cet univers culturel si lointain de leurs préoccupations ou de leurs envies ? Aussi, un principe plus égalitaire d'accès à la culture devrait s'instaurer : des tarifs proportionnels aux revenus par exemple ...<br /><br /><span style="color: rgb(51, 0, 153); font-weight: bold; font-style: italic;">La Culture est un bien des plus nobles. Il nous faut la protéger, la préserver, s'assurer de son expansion et favoriser son élargissement à toutes les populations. Le problème financier est prégnant dans cette affaire. On souhaiterait, dans un souci égalitaire, que tout le monde puisse accéder aux mêmes services et produits culturels. Or, le coût est un frein non négligeable. A l'inverse, proposer un accès gratuit contribuerait à dégrader la culture et à ne plus nourrir son innovation constante. Alors, pourquoi ne pas instaurer un principe égalitaire : des accès aux salles de spectacles à différents tarifs (concrètement impossible à gérer) ou alors, développer, comme cela est déjà le cas dans de nombreuses villes, des spectacles et autres fêtes culturelles dans les quartiers les plus défavorisés. Le principe étant :</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">Si tu ne vas pas à la culture, la culture viendra à toi. Si tu n'as pas les moyens d'aller à la culture, la culture viendra à toi. Par contre si tu ne veux pas de la culture, cache-toi !</span>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-59797192853157343372009-08-30T18:04:00.007+02:002009-08-30T18:56:08.165+02:00Il faut tuer le bataillon Google !<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">Il faut tuer le bataillon Google !</span></span><span style="font-size:180%;"><br /></span></div><br />La guerre est terrible. On ne la souhaite pas et on préfère logiquement la paix. Mais lorsque la menace est trop prégnante, il faut passer à l'action. Aux armes citoyens !<br />La menace, encore une fois, vient de Google ... Mais cette fois, pas de Google lui-même, mais de tous ceux qui ne peuvent s'en passer et qui voient en ce Dieu la solution à tous les problèmes ...<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(204, 102, 0); font-weight: bold;">1) Mais pourquoi toujours critiquer Google ?</span></span><br />Google, je le rappelle, est une entreprise aux 1001 concepts, aux 1001 idées et aux 1001 applications (tiens voilà un beau slogan ...). Le progrès technologique est un élément très important afin de faire évoluer la société ou plutôt les sociétés. Le problème, c'est que seules les sociétés industrialisées bénéficient de ces progrès technologiques pour l'instant. Tant mieux pour eux, tant mieux pour nous qui lisons ces lignes vous réjouirez-vous .... Je dirais plutôt : "tant pis pour nous". Tant pis car, d'après 99,99% des internautes, seul Google sait développer les bonnes applications au bon moment, seul Google parvient à marier 1001 projets en même temps, seul Google est à-même de sortir une diversité de produits et services dont nous n'avions même pas ressenti le moindre besoin (ha la force marketing !). Certes, Google est LA référence grâce aux moyens considérables dont il dispose. Tout le mal réside bien là : cette (apparente) seule référence conduit à une situation de monopole non pas commercial, mais de monopole de la pensée (et pourquoi pas de monopole du coeur ...). On adapte nos esprits à la pensée Google, nos esprits se formatent et on devient de plus en plus dépendant des programmes devenus nécessaires à notre cerveau. Prenez un élève de n'importe quelle classe, demandez-lui de faire une recherche sur Copernic, sa vie son oeuvre. Quel sera son réflexe ? Dans 99% des cas : Google. (notons en aparté que parmi les 1% restants certains ne sauront pas taper Google correctement ...). On trouvera évidemment d'intéressants résultats avec l'outil de recherche, mais une encyclopédie n'aurait-elle pas été plus rapide et plus efficace (avec tout le bruit documentaire provoqué par quel que moteur de recherche que ce soit) ? Cet exemple sur la recherche documentaire ne doit pas nous faire perdre de vue toutes les autres applications où Google semble devenu maître ...<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(255, 102, 0); font-weight: bold;">2) Google : un dictateur élu démocratiquement ?</span></span><br />Quel joli paradoxe que ce titre très joli : "un dictateur élu démocratiquement". Et pourtant, cela a de quoi faire frémir ! Google impose en effet une dictature ou plutôt nous nous imposons la dictature Google. Une dictature gentille s'exclameront certains. Mais comment une dictature peut-elle être gentille ? Ce dont il faut prendre conscience, j'en ai déjà parlé préalablement, c'est qu'un mode de pensée Google s'impose, ce qui rend la prise de conscience de la dictature de plus en plus dure. Mais que faire : faut-il abolir cette dictature ? Je dirais plutôt qu'il faut transformer cette dictature en transparente démocratie. Que les personnes compétentes (hommes politiques, industriels, penseurs, etc) soient régulièrement amenées à réfléchir (c'est d'ailleurs un élément très important de leur métier) et à donner leur avis sur les tenants et aboutissants de chacun des services Google. Car derrière chacune des apparentes magnifiques applications développées se cachent évidemment des effets pervers plus ou moins volontaires (atteinte à la vie privée, spywares, désinformation, failles, etc.). Et c'est de tout cela dont il faut prendre conscience. De plus, lorsqu'une organisation, un état, ou pire un groupement d'états décide de confier directement ou non un travail à Google, il s'avérerait judicieux de réfléchir aux conséquences désastreuses que cela peut avoir sur l'économie (survie de petites entreprises par exemple), sur la démocratie (avoir différentes sources de pensées est garant de la démocratie non ?), sur la politique (influences), bref sur la vie de tout un chacun directement ou non.<br />On le voit la situation est complexe à analyser et un avis difficile à faire émerger entre tous les avantages présentés par les technologies de la société Google et les inconvénients quant au futur de notre planète.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Il faut tuer le bataillon Google, et non pas abattre l'armée Google. Il faut cibler les agents néfastes de l'armée Google afin de rallier les forces bénéfiques pour notre avenir et surtout l'avenir des pays en développement. Il faut en outre s'assurer de préserver notre démocratie et ne pas colporter l'idéologie Googlienne mais plutôt certaines idées de Google.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Google ne doit pas être une dictature. Et pourtant son empire ne cesse de rallier à sa cause des personnes de plus en plus vulnérables au piège de la pensée Google. Non, Google n'est pas méchant ... mais certaines personnes tirant les ficelles de cette magnifique marionnette ont des intentions qui s'opposent totalement à celles d'une démocratie égalitaire et respectueuse. Mais qui tire donc ces ficelles ? Et qui parvient à manipuler cette marionnette et par conséquent tant de personnes ? [La suite de ce message a été autocensurée. Mais la censure n'existe pas dans une démocratie ! Ha bon, mais ça voudrait dire que ...]</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Alors Google, bonnes ou mauvaises intentions ? Les deux mon capitaine. Rappelons aussi que l'enfer est pavé de bonnes intentions ...</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 153, 0);">PS pour ceux qui n'auraient pas compris mon message et mes précédentes réflexions.<br /><br />Google, encore et toujours. Sujet inépuisable. Discours alarmiste. Comme d'habitude. Mais qui donc pour contrer cette monopolisation Google ? Peu, trop peu de personnes. </span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 153, 0);">Je me répète car certains risquent de mal comprendre ce que j'exprime : je ne souhaite en aucun cas la fin de Google, je ne critique pas gratuitement Google, je ne dis pas que Google nous manipule, non, loin s'en faut ! La faute vient de notre camp, de chacun d'entre nous. Je souhaiterais en effet une population plus ouverte sur les avancées technologiques offertes par cette société mais aussi par d'autres sociétés, plutôt qu'un simple "Alléluia" à chaque mise en application de l'un ou l'autre des projets Google : je désirerais en effet une réflexion permanente sur les projets de Google et les risques qui leurs sont liés. Le nec plus ultra serait évidemment que l'on associe un nom à chacun des fils de la marionnette Google et à ceux qui influencent chacun de ses gestes, ainsi (et surtout), qu'à tous ceux qui tiennent les fils mais qui ne s'en servent (encore) pas ...</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-48760188971755539882009-06-01T17:19:00.004+02:002009-06-01T18:48:42.294+02:00Web 2050 ... révolution régressive<div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0);"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold;">Web 2100 : révolution régressive ?</span><br /></span></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">De quoi sera fait le web demain ? Comment interagira-t-on avec celui-ci ? Quels changements sociaux, techniques, politiques même, aura-t-il engendrés ? Bref, le web de demain - que je surnomme 2100 - aura-t-il des effets positifs ou négatifs sur notre civilisation ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">1) Web 2100 : pourquoi ce nom ?</span></span><br />Web 2100 en référence à l'année 2100. Pourquoi cette année 2100 ? Pourquoi pas avant ou après ? Tout simplement car il faut bien fixer une date. Ce n'est pas une prophétie : je dis 2100 comme je pourrais dire 2050 (ce qui me semble d'ailleurs plus vraisemblable tant l'évolution technologique est rapide) ...<br />Web 2100, ça fait aussi penser au fameux numéro à la mode qu'on donne actuellement après le fabuleux mot "Web" ... Oui, après le web 2.0, le web 3.0, le web 4.0 (j'en avais déjà parlé<a href="http://veille-doc.blogspot.com/2007/04/le-web-40.html"> ici</a>), ou encore le web 5, web 6, web 10 etc... (y en a beaucoup d'idioties sur Internet ...), on va arriver rapidement au web 2100, ce web aux caractéristiques exceptionnelles. Tellement exceptionnel ce web 2100 qu'il en serait plus évolué qu'un homme ?<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 51, 0);">2) Evolution technologique et évolution sociale : des idées d'avance, mais des trains en retard</span></span><br />On ne peut pas considérer l'évolution du web sans l'évolution du monde, de notre Terre. Je pourrais parler de l'éventualité d'un monde extra-terrestre avec des personnalités plus évoluées que nous ... mais cela complexifierait d'autant plus mon propos.<br />Partons donc du postulat que nous sommes la civilisation la plus évoluée de l'univers et qu'aucune intelligence extra-terrestre ne viendra interférer dans nos affaires sur notre fabuleuse planète.<br /><br />Evolution technologique et évolution sociale : pas de parallèle ?<br />Comme on peut le constater, l'évolution technologique (et plus particulièrement celle du web) est largement plus rapide que l'évolution sociale. Preuves en sont les problèmes de droit d'auteur, le téléchargement illégal, les sites illégaux, l'affaire des casinos en ligne interdits en France et pourtant accessibles -heureusement d'ailleurs pour la liberté de l'information-, etc. Bref, le web n'est pas sans poser de multiples problèmes tant il révolutionne les politiques mondiales.<br />Existe-t-il une équation qui témoignerait de cette croissance technologique au regard de l'évolution sociale ? Oui répondront les défenseurs du "destin", non répondront ceux qui militent plus pour le "hasard". Mais passons ce débat philosophique pour en revenir à nos moutons, difficiles à compter d'ailleurs comme on vient de le voir.<br /><br />L'évolution technologique toujours en avance sur l'évolution sociale ?<br />La question qu'il convient de se poser si l'on veut tenter de faire des prédictions les plus réalistes possibles au regard des connaissances actuelles, est celle-ci : l'évolution technologique aura-t-elle toujours un train, ou plutôt une fusée d'avance sur l'évolution sociale ? Je parie que oui. En effet, dès que l'innovation technologique arrive, la société doit s'adapter. On peut prendre l'exemple du web, mais on me reprochera de ne pas prendre assez de recul. Je vais prendre l'exemple des voitures : la réglementation ne cesse d'évoluer tant les possibilités offertes par les véhicules dépassent celles prévues par la loi ... Ou, exemple plus parlant car plus large et concrètement vérifiable, les "Trente glorieuses" : c'est grâce à cette fabuleuse croissance économique engendrée par des évolutions technologiques fabuleuses que la société a évolué pour parvenir aujourd'hui à une société de (sur)consommation. Certes on pourra dire que les évolutions technologiques ne sont pas la cause mais la conséquence de cette évolution sociale. Je vais alors donner des exemple plus concrets : plein emploi, croissance industrielle de l'ordre de 5% par an tout cela en parallèle à un rattrapage technologique de la référence de l'époque (aujourd'hui encore ?) : les Etats-Unis.<br />Ainsi, on peut en déduire que la technologie aura toujours une longueur (de plusieurs centaines de milliers de kms) d'avance sur le progrès social. L'avancée technologique conditionne l'avancée sociale. Avancée sociale qui contribue par ailleurs au progrès technologique, mais la société aura toujours ce retard : elle est en aval de l'évolution technologique et non en amont.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 51, 0);">2) Web 2100 et évolution darwinienne ...</span></span><br />Outre l'évolution technologique, il faut aussi s'interroger sur ce que sera la population de demain. Serons-nous plus intelligents, plus performants ? Les singes se seront-ils mis à Internet (vous rigolez peut-être aujourd'hui, mais je suis sûr que "Dieu" Google ou tout autre futur maître du monde se penche ou va se pencher sur le sujet ...il y a un sérieux marché à gagner ...) ?<br />Nous en revenons donc à la fameuse théorie de l'évolution Darwinienne : si Internet n'a pas encore disparu aujourd'hui, c'est qu'il s'adaptera au gré des avancées humains ... ou disparaitra au détriment d'un système plus performant. Ainsi, pour tous les tenants de la théorie Darwinienne, on peut affirmer qu'Internet fera parti de notre futur. Et si ce n'est pas Internet, ce sera son petit frère (ah tiens, ca ne sera pas Big Brother ? ) ... Pour les autres, ceux qui ne croient en aucune théorie, on peut se demander comment Internet pourrait disparaitre ... tout du moins sans dommage si grave qu'il causerait la disparition de l'humanité (ouah ! je me surprends à faire un discours ultra alarmiste sur la nécessité de préserver Internet ... serais-je devenu fou ? Serais-je atteint d'une internetite aigüe ?). En somme, demain, Internet sera toujours là et il aura évolué pour répondre à toujours plus d'humains ... ou alors aura réussi sa propagande pour rallier toute la pollution à son (pseudo) intérêt vital, voire humanitaire. Ou encore, autre hypothèse, qui semble d'ailleurs être la réalité actuelle (je dis ça ...), Internet ne sera apprécié que pour certains de ses aspects ... cela tournant essentiellement vers des côtés économique (se faire de l'argent) et stratégique (s'informer judicieusement ...). Et bien évidemment, il y a ceux qui sont d'ores et déjà convaincus (une majorité de la population actuelle), les "collabos" (ceux qui plongent dans Internet par simple intérêt -et, jeu de mot, pour de complexes intérêts financiers-), les rebels (les anti-technologies qui disent non sans réfléchir), et les philosophes, ceux qui, comme moi (je dis ça en toute modestie bien sûr ...), cernent les atouts mais aussi et surtout les dangers offerts par Internet. Mais demain, le risque est de voir tomber ces dits-philosophes vers un discours plus radical se ralliant alors au "oui" ferme et franc ou au "non" sec et sévère. Je ne suis pas épargné et ai conscience de ce risque, d'où le fait que j'écrive mes réflexions ...<br />Encore une fois, je me suis égaré telle une brebis, mais revenons à nos moutons, encore eux même si aucun d'entre nous n'en est un ... ("la ferme !" s'exclameront certains ...).<br />Le web 2100 est donc à concevoir en parallèle à ce que seront les Hommes de demain. Non seulement à ce qu'ils seront, mais aussi à ce qu'ils feront et/ou auront fait d'Internet. Les facteurs à prendre en compte sont donc complexes et multiples. Toutefois, on peut supposer, au regard de l'évolution actuelle même si l'on manque d'un recul certain, que la population sera consciemment ou inconsciemment, qu'elle le veuille ou non, reliée au réseau interTerrestre.<br /><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">3) Le réseau interTerrestre</span></span><br />Demain, Internet aura au minimum évolué technologique, ou alors véritablement muté. Je suis plus partisan d'une mutation flagrante. Mutation dans le sens où Internet sera omniprésent dans nos vies. On conduira avec Internet (les GPS laisseront place aux GPI - Guidages Par Internet - plus fiables car faisant état en temps réel des embouteillages, accidents, pépés qui roulent à 42km sur nationale, etc ...), on fera à manger avec Internet (la domotechnologie comme je l'ai déjà appelé dans l'un de mes précédents <a href="http://veille-doc.blogspot.com/2007/04/le-web-40.html">posts</a> sur le web 4.0), on rêvera avec Internet, bref on vivra Internet. Et cela qu'on le veuille ou non. Car, à moins de changer de planète, on sera obligé de se soumettre à ces évolutions (ou évolutions régressives c'est selon).<br />En outre, Internet est réservé aujourd'hui aux pays développés ou en cours de développement. Mais il demeure toujours le trou noir des pays en voie de développement. Présageons que ces PVD seront eux aussi reliés bientôt, si ce n'est à leur initiative (ce qui témoignerait de leur évolution technologique et de leur indépendance nouvelle), de l'initiative d'autres personnes (ce qui témoignerait malheureusement encore de leur dépendance ...).<br />Ainsi, Internet ne sera plus réservé au web, ni même à l'ensemble de l'évolution technologique (systèmes embarqués, domotiques, etc.), mais bel et bien à la société. D'où le nouveau d'Internet : InterTerrestre. Ce réseau ne reliera non pas un ordinateur à des milliards d'autres, mais une personne à une autre personne (et pas seulement virtuellement). Mais alors, l'homme deviendra-t-il un homme symbiotique ? Le réseau InterTerrestre sera-t-il le cybionte prédit par Joël de Rosnay ?<br />Cela revient alors à se poser la question existentielle suivante : l'évolution biologique de l'homme connue depuis ses débuts va-t-elle se transformer en une évolution morphotechnologique ?<br /><span style="font-size:130%;"><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">4) L'Homme 2100</span></span><br />Le propos a largement évolué ! D'une notion de web 2100 on parvient à celle d'Homme 2100. Soit, et si l'Homme et le web avait fusionné ? Non pas simplement fusionné en vivant en parallèle l'un à l'autre, mais en vivant l'un dans l'autre ? Cela est totalement concevable, la preuve en est actuellement avec les stimulateurs cardiaques (pacemakers). En somme, on greffera de la technologie dans l'homme ... et pourquoi pas de l'homme dans la technologie. Aussi ne parlera-t-on plus d'espèce humaine mais d'Interhomme. Ainsi, inventer l'interhomme consisterait à combiner tous les atouts de la technologie (rapidité, mémoire, adaptabilité, etc.) à ceux de l'humain (intelligence et ???). Mais aussi tous les risques.<br />Bien évidemment, le travail est déjà en cours - excusez ce secret de polichinelle - pour coupler les atouts de l'un et de l'autre en s'épargnant ses points faibles. Mais la fusion homme-machine n'est pas pour maintenant, ni même pour 2100. Mais c'est actuellement ce vers quoi certains veulent tendre. Par intérêt bien sûr. Et pas un intérêt "humanitaire" évidemment ...<br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><span style="color: rgb(153, 51, 0);">Conclusion ?</span></span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">2100 : horizons brumeux, difficile de voir clair dans mon analyse qui sert de boule de cristal. Mais on peut conclure en disant que l'Homme veut tendre vers un soit-disant progrès, mais qu'il va vite se rendre compte que ce progrès le dépasse aujourd'hui encore. L'espèce humaine n'est pas prête pour une telle révolution en 2100. Laissons le temps au temps, lorsque des intelligences extra-terrestres nous contacteront, il sera temps de mettre au point notre stratégie à la "Mars Attacks" que l'on a commencé à construire en 1989 ... "Internet est né, un mur est tombé ..."</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-49767771968013452782009-05-15T09:58:00.003+02:002009-05-15T10:33:20.190+02:00Education aux médias : pourquoi, comment ?<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">L'éducation aux médias : un enjeu citoyen majeur</span><br /></span></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Développer l'éducation aux médias est un impératif citoyen majeur. En effet, les médias libres et indépendants sont garants de la démocratie grâce à la liberté d'expression. Bien évidemment, certains médias sont limités dans leur liberté d'expression, faute aux grands groupes qui les détiennent. Mais tout le but de l'éducation aux médias consiste à faire prendre conscience aux citoyens de ces enjeux sous-jacents qui se cachent derrière cette pseudo indépendance des médias. Attention, je ne tiens aucunement à diaboliser les médias, mais bien au contraire je souligne leur nécessité. Toutefois, vu le pouvoir qu'ils constituent (le 4ème pouvoir comme a pu le définir un journaliste américain, Burke, en 1787), il convient de savoir prendre du recul sur les informations qu'ils diffusent, leur fonctionnement et les relations qu'ils peuvent entretenir tant d'un point de vue politique qu'économico-social.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 102);">1) Médias et démocratie</span><br />Les médias constituent un élément clé garant de la préservation de notre démocratie et de l'exercice de la liberté d'expression. Leur rôle consiste en effet à analyser les faits qui se produisent en France, en Europe, dans le monde. Toutefois, un média ne peut pas être totalement objectif, cela est naturel ; un journaliste choisit toujours un angle d'approche et ne peut toujours avoir l'intégralité des informations qui lui permettraient d'être totalement objectifs.<br />Cette notion d'objectivité des médias est très intéressante. En effet, un média peut-il être objectif ? Cela nous conduit à la notion de pluralisme des médias. Chaque média, quel qu'il soit, adopte une ligne éditoriale, se rapproche de telle ou telle opinion, de tel ou tel point de vue. Ce que l'on appelle vulgairement et par un très vilain raccourci "média de droite" ou "média de gauche". Aussi, le fait qu'il y ait une multitude de médias favorise cette diversité de point de vue. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que derrière des médias qui semblent différents, se cachent de grands groupes de presse. Cela constitue donc un sérieux leurre concernant le pluralisme des médias ! En effet, plusieurs médias qui semblent différents répondent en fait aux mêmes directives d'un groupe de presse qui répond lui-même à des enjeux économiques, financiers et politiques<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 102);">2) Médias et politique</span><br />La politique constitue le premier pouvoir. Et bien évidemment, face aux médias, les politiques font tout pour tenter de disperser leurs idées (voire leur idéologie !). Les médias n'en sont pas dupes, les citoyens généralement non plus. Toutefois, face au pouvoir politique, il arrive que les médias deviennent plus "malléables". C'est ceux que je nommerais "médias opportunistes". Selon moi, eu égard au pouvoir et à l'influence que présentent les médias, ils devraient nécessairement et obligatoirement être indépendants de tous enjeux financiers, économiques, sociaux, politiques, etc. Mais les médias ne sont que des entreprises. Et ils doivent réaliser des bénéfices. Et pour cela, ils doivent attirer des consommateurs (ce terme m'a toujours surpris, comment peut-on parler de "consommateur" de média ? Rendez-vous compte de ce que cela sous-entend ? Peut-on être passif face aux médias ? Aberrant !). Ainsi, face à un marché ultra concurrentiel et très prisé (qui ne connait pas le célèbre adage "qui détient l'information détient le pouvoiré), certains médias se laissent influencer ... ou pis encore sombrent dans la démogagie : tout faire pour attirer un maximum de personnes au détriment d'une réelle information riche, juste, impartiale et non influencée.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 102);">3) Eduquer aux médias : c'est quoi ?</span><br />D'après ce que l'on vient de voir, éduquer aux médias consiste à faire passer les citoyens et futurs citoyens du statut de consommateur passif des médias à celui de citoyen actif.<br />Cela signifie tout d'abord que ce citoyen ou futur citoyen est conscient de tous les enjeux sous-jacents que l'on vient de lister. Un média peut être influencé, faute à des intérêts économiques. Un exemple concret : la publicité. Voyez-vous une importante société qui diffuse une multitude d'annonces publicitaires critiquée objectivement dans un article dans ce même média ? Cela signifierait alors pour ce média la perte d'un important client, de sources de revenus et donc un important risque quant à la survie du média.<br />Ensuite cela signifie que le (futur) citoyen ne se contente pas d'une information diffusée par tel ou tel média, mais va la vérifier, la croiser avec d'autres sources d'informations : en clair, essayer de croiser la diversité des angles d'approches, des points de vue, pour se faire sa propre opinion en connaissance de cause.<br />Enfin être éduqué aux médias, c'est assurer une veille continue tout au long de sa vie, c'est parfaire sa connaissance des médias, suivre leur évolution, se tenir informé des débats qui traversent les médias. En effet, c'est en comprenant comment ils fonctionnent, quels sont les problèmes rencontrés, que le citoyen cernera tous les problèmes des médias actuellement.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 102);">4) Eduquer aux médias : comment ?</span><br />Eduquer aux médias est un travail continu qui s'affiche tout au long de la scolarité d'un élève mais aussi tout au long de sa vie. En effet, toute personne est quotidiennement confrontée pendant de nombreuses heures à une diversité de médias. Il convient donc de prendre conscience de leur omniprésence et de savoir vivre avec. Il ne suffit en effet pas de les connaître, mais aussi de savoir les utiliser judicieusement en connaissance de cause.<br />Le rôle des parents est ici essentiel : ce sont eux qui sont en première ligne pour contribuer à former leur enfant. Tout aussi essentiel, si ce n'est plus, le rôle de l'école. Longtemps, l'école négligeait les médias, en avait peur. Mais depuis quelques années, l'ensemble des politiques tant au niveau national qu'européen soulignent la nécessité d'une telle éducation aux médias.<br /><br /><span style="color: rgb(102, 51, 102); font-weight: bold;">5) Les médias : petit bilan</span><br />Je pourrais parler durant des heures et des heures des médias tant le sujet est intarissable. Aussi, voici une petite synthèse en citations de tout ce que je viens d'écrire.<br /><br />- Plus il y a de médias dans une société, plus cela signifie que la démocratie est en bonne santé. Néanmoins, vigilence à ce que cette diversité des médias soient bien indépendants les uns des autres<br />- Plus un citoyen exploite en toute vigilence la diversité des médias, mieux la démocratie se porte<br />- Les médias, comme la politique, constituent un important pouvoir. Il est indispensable que les citoyens fassent tout pour préserver les médias indépendants pour ne pas laisser la main-mise de grands groupes de presse sur ces médias ... La démocratie est en jeu<br />- Les médias n'ont pas pour vocation de manipuler le public. Toutefois, si ce public n'a pas été formé, alors il est nécessairement manipulé.<br />- Les parents et l'école ont un rôle essentiel dans la formation des futurs citoyens d'un monde aux médias omniprésents<br />- L'éducation aux médias est un travail continu qui commence dès notre naissance et qui se poursuit jusqu'à notre mort.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">Soyez citoyen, développez la démocratie, préservez les médias tout en gardant un oeil sur leur indépendance et la véracité des informations qu'ils diffusent !</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-6030029999386866112009-05-03T10:24:00.005+02:002009-05-03T10:52:49.368+02:00Initiation à une lecture critique de différents médias d’actualité en classe de quatrième<div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size:180%;">Initiation à une lecture critique de différents médias d'actualité en classe de quatrième</span></span><br /><span style="font-weight: bold;"></span></div><span style="font-weight: bold;"><br /></span><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Suite à</span></span></span><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;"> la réalisation de mon écrit professionnel (PLC2 Documentation à l'IUFM de Strasbourg), je vous propose de découvrir le résultat de mon travail concernant l'initiation à une lecture critique de différents médias d'actualité en classe de quatrième. La séquence pédagogique a été réalisée avec la classe de 4°1 du collège du Bernstein de Dambach-la-ville durant l'année scolaire 2008-2009.<br /><br />Vous trouverez le document pdf intégral (avec annexes) de mon travail en cliquant sur le lien de téléchargement en bas de ce billet. J'espère qu'il saura répondre à vos besoins et vous sera utile.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Pour toute question ou publication, même partielle, merci de me contacter.</span></span><br /><br /><div style="text-align: center;font-family:trebuchet ms;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;"><br />SOMMAIRE</span></span><br /><br /><div style="text-align: left;"><br /><p style="text-align: left; font-weight: bold;" class="MsoToc1"><span style="font-size:100%;">INTRODUCTION</span></p><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><br /><span style=""> </span><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390030000000</w:data> </xml><![endif]--><!--[if supportFields]><span style="'mso-element:field-end'"></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><o:p> </o:p></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left; font-weight: bold;" class="MsoToc1">1- Les jeunes face aux médias d’actualité : quels comportements et quelles représentations pour quelle pédagogie ?</p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>1.1- Médias et actualité : quels usages des jeunes ?<span style=""> </span></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;mso-bidi-font-weight:bold'"><span style="'mso-element:"></span> PAGEREF _Toc227555492 \h <span style="'mso-element:field-separator'"></span></span><![endif]--><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390032000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>1.2- Des sollicitations multiples pour contribuer à former des citoyens du monde<span style=""> </span></span><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390033000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>1.3- Une éducation transdisciplinaire contextualisée</span></p><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><br /><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span></span><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390034000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><o:p> </o:p></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: bold;">2- Des médias différents, des stratégies de lecture semblables ?</span><span style=""> </span><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390035000000</w:data> </xml><![endif]--><!--[if supportFields]><span style="'mso-element:field-end'"></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>2.1- Découvrir la diversité des médias : une approche complémentaire<span style=""> </span></span><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390036000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span><span style=""> </span>2.2- Discerner la multiplicité des sources pour gérer l’abondance des actualités<span style=""> </span></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;mso-bidi-font-weight:bold'"><span style="'mso-element:"></span> PAGEREF _Toc227555497 \h <span style="'mso-element:field-separator'"></span></span><![endif]--><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390037000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>2.3- Distinguer la complexité des médias et prendre du recul sur leur attractivité</span></p><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><br /><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;mso-bidi-font-weight:bold'"><span style="'mso-element:"></span> PAGEREF _Toc227555498 \h <span style="'mso-element:field-separator'"></span></span><![endif]--><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390038000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><o:p> </o:p></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: bold;">3- Professeur-documentaliste et CDI : des pivots de l’éducation aux médias</span><span style=""> </span><!--[if supportFields]><span style="'mso-element:field-begin'"></span> PAGEREF _Toc227555499 \h <span style="'mso-element:field-separator'"></span><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003400390039000000</w:data> </xml><![endif]--><!--[if supportFields]><span style="'mso-element:field-end'"></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>3.1- Ecrire et exposer ses articles au CDI : s’exprimer en tant que (futurs) citoyens<span style=""> </span></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;mso-bidi-font-weight:bold'"><span style="'mso-element:"></span> PAGEREF _Toc227555500 \h <span style="'mso-element:field-separator'"></span></span><![endif]--><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003500300030000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>3.2- Elèves initiés et demandeurs, Ecole formatrice et répondante<span style=""> </span></span><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003500300031000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span>3.3- Un apprentissage continu, progressif et durable</span></p><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><br /><span style="font-weight: normal;"><span style=""> </span></span><span style="font-weight: normal;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003500300032000000</w:data> </xml><![endif]--></span><!--[if supportFields]><span style="'font-weight:normal;"><span style="'mso-element:field-end'"></span></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><o:p> </o:p></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left; font-weight: bold;" class="MsoToc1">CONCLUSION</p><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><br /><span style=""> </span><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003500300033000000</w:data> </xml><![endif]--><!--[if supportFields]><span style="'mso-element:field-end'"></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><o:p> </o:p></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left; font-weight: bold;" class="MsoToc1">SOMMAIRE DES ANNEXES</p><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><br /><span style=""> </span><!--[if gte mso 9]><xml> <w:data>08D0C9EA79F9BACE118C8200AA004BA90B02000000080000000E0000005F0054006F0063003200320037003500350035003500300034000000</w:data> </xml><![endif]--><!--[if supportFields]><span style="'mso-element:field-end'"></span><![endif]--><span style=";font-family:";font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p><div style="text-align: left;"> </div><p style="text-align: left;" class="MsoToc1"><o:p> </o:p></p><div style="text-align: left;"> <span style="font-weight: bold;">GLOSSAIRE</span><br /><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; font-family: arial;">RESUME</span></span><br /><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-weight: bold;"></span></span><span style="line-height: 150%; font-family: times new roman;font-size:130%;" >Les médias, éléments clés garants de la démocratie, sont omniprésents et très utilisés par les jeunes notamment. Aussi, ces médias nécessitent une éducation spécifique, eu égard à leur complexité et à l’abondance d’actualités qu’ils diffusent. C’est tout l’objet de l’initiation aux médias d’actualité, proposée aux classes de quatrième, par un travail en partenariat entre différents enseignants. Apprendre les spécificités et la complémentarité des différents médias d’actualité, et tout particulièrement le journal « papier », Internet et le journal télévisé, contribue en effet à faire prendre conscience aux élèves de l’importance de la liberté d’expression et du pluralisme des médias dans une société démocratique. Cette initiation doit être intégrée dans un réel projet d’éducation aux médias : elle en constitue le socle. La finalité est de former des citoyens du monde autonomes et doués d’esprit critique.</span><br /><br /><span style="font-family: arial;font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">MOTS-CLES</span></span><br />Actualité, éducation aux médias, formation du citoyen, internet, journal télévisé, presse.<br /></div><div> </div><p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;"><span style="font-size:130%;"><b style=""><u><span style="line-height: 150%;"><o:p><span style="text-decoration: none;"> </span></o:p></span></u></b></span></p><div style="text-align: left;"><span style="font-size:130%;"><b style=""><u><span style="line-height: 150%;"><br /></span></u></b></span></div><p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm; line-height: 150%; text-align: left;"><span style="font-size:130%;"><b style=""><u><span style="line-height: 150%;"><o:p><span style="text-decoration: none;"> </span></o:p></span></u></b></span></p><div style="text-align: left;"> </div></div></div>------------------------------------------------------------------------------<br /><span style="font-weight: bold;">Si vous avez des remarques, des questions, faites-en part en réponse à ce billet.</span><br /><br /><br />Pour télécharger le fichier pdf de cet écrit professionnel :<br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" ><a href="http://montmahoux.free.fr/initiation-medias-actualite-quatrieme/Ecritpro-LudovicGavignet.pdf">http://montmahoux.free.fr/initiation-medias-actualite-quatrieme/Ecritpro-LudovicGavignet.pdf</a></span>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-10091191063607743662009-04-11T11:37:00.003+02:002009-04-11T12:14:03.774+02:00Les disciples de Dieu Google<div style="text-align: center; color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;"><span style="font-size:180%;">COUP DE GOOGLE ... euh non COUP DE GUEULE !<br /></span></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">* LES DISCIPLES DE DIEU GOOGLE</span><span style="color: rgb(0, 0, 153);"> *</span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.logoogle.com/images/Google-Logos/Logooward/Google-God.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 360px; height: 367px;" src="http://www.logoogle.com/images/Google-Logos/Logooward/Google-God.jpg" alt="" border="0" /></a><br />- "Quand est mort Napoléon ?" <span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">- "Attendez m'sieur, j'vais sur Google !"</span><br /><br />- "Comment s'écrit ABERRANT ?"<br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-style: italic;">- "Habb Herran ? C'est qui ? J'vais sur gougueule m'sieur !"</span><br /><br />- "Comment tu t'appelles ?"<br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-style: italic;">- "J'vais voir sur Google !"</span><br /><br />Google par ci, gougueule par là ... Les élèves n'ont que ce mot à la bouche. C'est le mot magique, le sésame, la clé de tous les savoirs, la bibliothèque de Babel. Mais c'est aussi un algorithme (<span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"un algo quoi ?"</span>), une société (<span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"moi j'ai plein d'jeux comme ça"</span>), une industrie (<span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"mon père vient d'être mis au chômdu"</span>). Mais où va-t-on ?<br /><br />Même les profs s'y mettent. "Vous ferez votre exposé à partir de Google" ... mais ils y mettent quand même un bémol "Pas de copier-coller" ... Et puis quoi encore ?<br />Dans tout ça, quelle légitimité pour le gentil professeur-documentaliste plein de bonnes intentions avec les multiples documents dont il veut faire prendre conscience de l'utilité aux élèves : les encyclopédies (<span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"mais on trouve tout sur Google !"</span>), les dictionnaires (<span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"mais google il la donne tout de suite, on perd pas d'temps !"</span>), les livres documentaires (<span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"y a trop à lire, avec google il suffit de cliquer sur le premier site et on a le résultat !"</span>), etc. Même en maths, plus besoin de calculatrice : <span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">"tu tapes l'opération dans google et t'as l'résultat"</span>.<br />Bref, avec Google on peut tout faire, on a plus besoin de rien, le CDI ne sert à rien, l'enseignant-documentaliste sert de potiche (ou de "chargé de photocopies" et responsable de la machine à café) ... Les élèves peuvent désormais tout faire, seuls, grâce à Google.<br /><br />Les jeunes déserteraient la religion ... c'est faux ! Regardez le culte voué à Dieu Google, les 6 lettres magiques ... Désormais, on est obligé de contraindre (le terme est approprié) les élèves à utiliser les différents livres documentaires et périodiques pour leurs recherches (au détriment de leur Dieu, si cela n'est pas terrible !)? Sans cette contrainte (et hou! qu'elle est douloureuse pour les élèves), la poussière s'accumulant sur ces documents aurait la hauteur du manteau neigeux de La Plagne un 15 janvier (pas la peine de demander à Dieu Google, il s'agit juste d'une métaphore pour dire "Beaucoup")...<br /><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">L'élève : "Avhec Gouguêule, cé trô gényalle m'sieur, y a tous qu'est-ce qu'ont voeux !" ... </span><br />Le prof-doc : "Ah cela est tout à fait exact : tu peux en effet accéder à énormément de documents et informations via Google, mais vu que tu ne comprends rien, à quoi cela te sert-il ?"<br /><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 51, 0);">L'élève : "Té relou m'sieur, gé rien comprit a qu'es-ce que t'a dis !"</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">Des solutions ?</span><br />Elles s'appellent conscience professionnelle (message à certains enseignants) et professeur-documentaliste (vous savez, celle ou celui qui est planqué(e) toute la journée derrière ses livres à boire du café, à faire des photocopies et à lire parce qu'elle n'a rien d'autre à faire !).<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">"Comprenne qui voudra. Changera qui pourra."</span><br /></div><br />PS ironique que certains ne manqueront pas de me faire remarquer : Blog hébergé chez Dieu ! :D<br /><span style="font-size:78%;"><br /></span><div style="text-align: right;"><span style="font-size:78%;"><span style="font-style: italic;">Image : fake réalisé par <a href="http://www.logoogle.com/">http://www.logoogle.com/</a></span></span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-75374045520867012722009-02-08T12:58:00.003+01:002009-02-08T13:25:18.654+01:00Sombres journées<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold; font-family: georgia;">Refroidissement climatique sur la planète prof-doc</span></span><br /></div><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">Le temps hivernal perdure pour les enseignants documentalistes. Les éclaircies provenant de la FADBEN, de rapports de certains IGEN, des recommandations du M.E.N., des textes parus au B.O., et des échos donnés à de célèbres défenseurs de la profession n'ont été que temporaires : l'anticyclone s'est éloigné laissant présager une dépression généralisée sur la planète prof-doc.</span><br /><br />Que va devenir la planète dans l'univers "Education" ? Son refroidissement climatique va-t-il engendrer la disparition de l'espère prof-doc ? Va-t-on revenir en arrière contredisant ainsi la théorie darwinienne de l'évolution ? Le prof-doc va-t-il se décomposer en 2 : professeur d'un côté, documentaliste de l'autre ? Ou, pis encore, le prof-doc va-t-il muter en simple documentaliste de l'éducation nationale ?<br />Je regarde l'horizon, toujours aussi sombre. La tempête s'annonce. Mais pas d'alerte rouge, alors même qu'il ne faut pas être devin pour présager de l'ampleur de cette tempête et de ses conséquences terribles. Qu'adviendra-t-il de l'univers Education si la planète prof-doc est détruite ?<br /><br />Une seule solution : l'invasion extra-terrestre des enseignants-documentalistes dans toutes les autres planètes de l'univers "Education" et plus particulièrement dans la galaxie "Education à l'information". Oui, l'enseignant-documentaliste doit conquérir (et non pas envahir) ces autres planètes. Un traité global doit bien évidemment se mettre en place : pas de ligne de démarcation entre les disciplines "officielles" et la discipline par essence transversale qu'est la documentation ou plus généralement l'information-documentation. Il faut bien au contraire une fusion totale pour un travail commun (forcément) vertueux. Mais comme toute arrivée extra-terrestre, cela fait peur.<br /><br />En 1986 a eu lieu la première constatation officielle de l'existence de l'espèce extra-terrestre qu'est l'espèce "prof-doc" autrement appelée "enseignant-documentaliste" ou trop restrictivement "documentaliste". On a réussi à déterminer qui elle était et ce qu'elle faisait ... mais aussi les risques qu'elle présentait, à savoir s'immiscer plus ou moins discrètement dans les autres planètes "disciplinaires". Mais l'ambiance était au pacifisme : la nouveauté intéressait, intriguait même.<br />1989 marque l'intégration de l'espèce prof-doc dans la galaxie "Education à l'information" et même dans l'univers "Education". Oui, cette espèce est totalement complémentaire : "elle est comme nous, elle enseigne !" s'exclamaient les enseignants les plus ouverts.<br />Malheureusement depuis, l'intérêt pour cette espèce est vite retomber. Bien heureusement, le prof-doc est une espèce sociable, à la recherche permanente de contacts : c'est ainsi qu'elle a su subsister dans cet univers. Mais par endroit, l'ambiance y est malsaine : vivre avec cette espèce extra-terrestre fait peur, gène même parfois.<br />Alors, au fil des années, on propose plus ou moins officiellement des pistes de collaboration avec les prof-doc. Certains s'investissent dans ce dialogue, d'autres l'évitent, enfin certains le contestent.<br />Depuis, les prof-doc attendent. Ils attendent qu'on légitime encore et encore leur rôle, leur fonction, leurs atouts, leur intérêt pour les "élèves", ces êtres en formation. Ils militent pour se faire toujours connaître, mais surtout encore et toujours reconnaître. Sans cela, nous allons vers une destruction de la planète prof-doc.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 102, 0);">C'est pour tout cela que les profs docs se battent. Certains, de plus en plus, désespèrent, désertent même la planète prof-doc voire la renient. Mais l'apocalypse n'est pas encore pour demain ... quoique ...</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-46256535047587309312008-03-11T09:58:00.004+01:002008-03-11T10:49:46.066+01:00Risque(s) informationnel(s) ?<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 0, 0);">Risque(s) informationnels (s) ?</span></span><br /></div><span style="color: rgb(0, 102, 0); font-style: italic;">Cette question-problème à laquelle je tente de répondre m'a été inspirée par le sujet de l'épreuve du CAPES Externe de documentation de 2008.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Le Web évolue sans cesse, satisfaisant toujours plus aux demandes voire exigences de ses utilisateurs internautes. Mais les internautes sont multiples, ils ont une vision différente du web et des opinions différentes quant à son éventuel contrôle et/ou protection.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Alors en quoi les agissements de tout un chacun influeront sur la destinée du web ? Le web peut-il concilier 2 conceptions antagonistes à savoir le point de vue "sécurité free-flow" et le point de vue "liberté agora" ? </span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 51, 0);">Sécurité Free-Flow, Liberté Agora, 2 visions bien différentes !</span></span><br />Deux visions s'affrontent quant à la vision actuelle du web : le "tout-sécuritaire" contre la "libre circulation des idées", la protection des libertés individuelles contre un accès universel à l'information.<br />Sécurité Free-Flow : Consiste à assurer une sécurité accrue du système d'information. Les dérives sont des systèmes imperméables aux échanges informationnels voire l'avènement d'un univers clos, refermé sur lui-même.<br />Liberté Agora : Consiste à assurer une libre circulation démocratique de l'information, une totale transparence dans les échanges informationnels. Les dérives sont la capture intempestive d'informations ou encore une entrave à une réelle communication démocratique.<br />Une solution simple consisterait en ce que ces clans coexistent équitablement, pour éviter les dérives vers lesquelles ils tendent à l'instar des axes de travail définis par le Forum sur la Gouvernance d'Internet d'Athènes (Sécurité, Ouverture, Diversité, Accès). Mais la situation est d'autant plus complexe que le web est envahit par des intérêts personnels, sociaux, économiques et politiques divers.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 51, 0);">Quand un axe domine l'autre ...</span></span><br />Les intérêts économiques, marketings et commerciaux font pencher la balance soit d'un côté de l'axe soit d'un côté de l'autre axe ... En effet, prônant la liberté d'expression, certaines sociétés n'hésitent pas à envahir le web, à le monopoliser au détriment d'autres personnes, qui, n'ayant pas les mêmes pouvoirs pour se faire entendre, sont contraints de se taire ou de chuchoter leurs revendications. De plus, ces sociétés tiennent à ce qu'un maximum d'information circule : cela en est d'autant plus facile pour elles de collecter des données personnelles que vous éparpillez plus ou moins intentionnellement sur le web. En bref, la théorie de "transparence" ou de "liberté d'expression" avancée par les grands groupes n'est en fait qu'un leurre pour collecter toujours plus de données personnelles sur vous ... plus ou moins à "l'insu de votre plein gré" comme dirait un grand sportif philosophe ...<br />Internet serait la grande démocratie, où chacun peut s'exprimer librement, gratuitement, sans contrainte ! Mais cela est sans compter sur l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) réservé aujourd'hui encore aux pays développés ou en développement (PED), mais pas à ceux en voie de développement (PVD). Ensuite, des filtres gouvernementaux existent dans de nombreux pays, comme la Chine, la Corée du Sud ... souvent même avec le soutien de grandes sociétés telles Yahoo! Google ou Microsoft !!! On est encore bien loin du "village global" de Mac Luhan ou du "cerveau planétaire" de Joël de Rosnay ...<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">Des risques pour un risque majeur ?</span></span><br />Les risques listés précédemment sont loin d'être exhaustifs. On pourrait d'ailleurs rajouter les actes cybercriminels voire terroristes qui ne cesseront d'augmenter. Aussi, tous ces risques combinés, ne font-ils pas craindre un risque informationnel majeur ? La technologie ne va-t-elle pas se détruire elle-même engendrant par là même des répercussions sur l'ensemble de l'immense système informationnel mondial ? La question est plus que jamais préoccupante. Préoccupation qui va grandissante chaque jour que le web se développe. Certes il faut veiller à ce que le web ne dérive pas, mais là ce n'est pas une dérive que l'on peut craindre, mais bel et bien un échouement ! Espérons que nous n'en arriverons pas à un échouage <span style="font-style: italic;">(échouement volontaire) </span>!<br /><span style="font-weight: bold;">Comment se définira alors ce risque majeur et quelles en seront les conséquences ?</span><br />Le risque majeur sonnera le glas du système techno-informationnel. Et comme une majeur partie des systèmes informationnels ont été transférés sur des supports technologiques, imaginez les conséquences terribles que cela peut avoir pour la stabilité d'une société, d'un état, de la planète ! C'est l'ensemble de l'accès à l'information qui s'en trouvera bouleversé, il faudra réinventer l'accès ancestral à l'information (retour aux documents "physique"), il faudra modifier nos modes d'accès à l'information ("y'a plus Google... mais comment je vais faire !"). Le risque majeur aura donc des répercussions conséquentes sur l'ensemble de l'économie mondiale ... Ah! le seul "avantage" sera qu'enfin les sociétés développées comprendront ce que vivent au quotidien les pays en voie de développement (pour ne pas dire sous-développés).<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Encore un point de vue alarmiste ? Oui et revendiqué ! Le danger est à notre porte. Cela est d'autant plus dangereux que de nombreuses sociétés entrouvrent cette porte pour leurs intérêts personnels. Heureusement, l'entrebâilleur de porte à chaîne est solidement maintenu par des internautes convaincus et quelques institutions qui ne sont malheureusement pas assez entendues. Il est donc du rôle de chacun d'aider à ce que cette porte ne s'entrouvre plus, et à la barricader du danger ... tout en laissant passer librement les informations. </span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Comment faire ? Trouvons ce menuisier de la porte du web de demain : propre, fiable, où les risques sont contrôlés et les dangers maîtrisés par chacun. Encore et toujours la notion de "cybtoyenneté" mais où les politiques internationales ont plus que jamais un rôle à jouer ...</span>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-17532956750695010392008-03-04T16:36:00.004+01:002008-03-04T17:39:51.029+01:00Révolution numérique, cybercriminalité et cybtoyenneté<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 0, 0);">La révolution numérique : </span></span><br /><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 0, 0);">Développement du web, cybercriminalité et rôle du cybtoyen</span></span><br /></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Le développement du web, son appropriation par toujours plus d'individus, le développement de ses services engendrent une réelle révolution numérique. Les pratiques sociales et culturelles s'en trouvent bouleversées, et cela n'est pas sans compter le développement de la cybercriminalité.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Alors, comment assurer le développement du web tout en luttant contre cette cybercriminalité ? La cybercriminalité est-elle inéluctable ?</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 102, 0); font-weight: bold;">1) Le web demain : ghetto, poubelle, mémorial ou vie parallèle ?</span><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">1.1) Le web se développe, ses inconvénients aussi !</span><br />Le web se développe, offre toujours plus de services en ligne. Nul besoin de se déplacer, on peut quasiment tout faire de chez soi, même travailler. Certes les relations sociales sont indispensables (voir mon précédent billet), mais le web offre un vaste éventail de services qui nous font gagner énormément de temps : services bancaires, commandes, réservations, achats, ventes, locations, information, ... Mais n'exagérons rien, on ne pourra jamais s'affranchir de relations sociales. Tout du moins pas avant après-demain, notre processus cognitif étant encore loin d'être prêt.<br />Mais en parallèle à ce développement de services, s'accélère la cybercriminalité. En effet, désormais les "collets marseillais" ont laissé place à des spywares<span style="font-size:100%;"> type "</span><span style="font-size:100%;">Layered Service Provider" ou "Keylogger". Les criminels sont en effet "amenés" <span style="font-style: italic;">(par eux-mêmes)</span> à s'adapter à ces nouveaux réseaux, les transactions "physiques" (c'est-à-dire les retraits à des distributeurs, les achats dans les magasins par exemple) étant de moins en moins nombreuses.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">1.2) Que deviendra donc le web ?</span><br />Question à laquelle un vaste éventail de réponses a déjà été apporté. Difficile de se projeter, même si je pense que le web existera toujours ... mais risque d'être mal en point si l'on persiste à s'en occuper aussi peu. Le web jonglera entre d'immenses cyberpoubelles, des cyberghettos (sous la forme de sites illégaux regroupant une communauté de cybercriminels), des virus et autres chevaux de Troie, ... et bien évidemment un web propre dont s'occuperont bien les internautes. En somme, le web de demain sera comme la société de demain.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">1.3) Que faire ?</span><br />Le rôle d'organismes spécialisés dans la bonne gestion et le bonne tenue du web sera primordiale. Certes il existe déjà quelques organismes tels le W3C (World Wide Web Consortium), mais il faudra réellement développer des services spécialisés : e-police (pour arrêter les cybercriminels), e-gipn (pour traquer et stopper les cyberterroristes), e-hopitaux (pour soigner les ordinateurs infectés), ... Malheureusement, actuellement, ces services ne sont que marginaux même s'ils opèrent dans l'ombre de la toile.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">1.4) Des actions à entreprendre dès maintenant</span><br />C'est dès maintenant qu'il faut agir. La cybercriminalité croît 2 à 3 fois plus vite sur le réseau que les services chargés d'assurer la sécurité de ce dernier. De plus, il est indispensable que ces services spécialisés se développent, soient de plus en plus nombreux et ne soient affectés qu'à des tâches spécifiques à l'instar de ce qu'il se fait dans la société "réelle". Le risque est réel : une main-mise de cybercriminels sur le réseau engendrant alors indéniablement sa mort ou pis encore je pense, une cyberguerre qui n'aura pas de conséquences que virtuelles ...<br /><br /><span style="color: rgb(0, 102, 0); font-weight: bold;">2) De la cybercriminalité au cyberterrorisme</span><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">2.1) Si rien n'est fait ...</span><br />Imaginons que le web continue ainsi son développement : une croissance exponentielle de terroristes vis à vis d'une croissance toujours aussi molle de services de sécurité virtuels. Ces services de sécurité seront vite débordés, et même attaqués tant ils seront peu nombreux. Leurs moyens de lutte seront réduits, ils disparaitront et laisseront les cyberterroristes s'approprier plus ou moins officiellement du web. Le mieux dans ce cas étant qu'ils revendiquent leur détention du web, les internautes sachant alors à quoi s'attendre. Mais s'ils ne le revendiquaient pas, cela en serait d'autant plus dangereux pour les internautes qui se laisseraient forcément piéger, abuser, voler, ...<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">2.2) Cyberterrorisme et terrorisme "réel" : des liens directs !</span><br />Vous pensez sans doute que le cyberterrorisme ne présente de danger que pour le web ? Détrompez-vous ! Cyberterrorisme et terrorisme "réel" sont en lien directs. En effet, ce sont les mêmes réseaux qui gèrent ces deux "types" de terrorisme. Ainsi, l'un alimente l'autre, l'un sécurise l'autre, ... Ainsi, si le cyberterrorisme prenait la main sur le réseau et par voie de conséquent sur l'économie mondiale, imaginez le désastre !<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">2.3) Propos alarmistes ?</span><br />Oui ce sont des propos alarmistes mais bien réels ! Je m'insurge de voir que si peu est accompli au niveau des politiques mondiales. Je ne comprends pas pourquoi l'on ne s'intéresse encore que si peu à cette problématique. On ne semble voir que les vertus d'Internet et ces quelques "petits"<span style="font-style: italic;"> (par rapport au cyberterrorisme)</span> dangers de désinformation, hoax, pollution, ... Mais les dangers sont pourtant là, bien réels.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 102, 0); font-weight: bold;">3) Tous cybtoyens !</span><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">3.1) Agissons en cybtoyen</span><br />Un cybtoyen <span style="font-style: italic;">(contraction de cyber et citoyen)</span>, est un citoyen sur le réseau Internet. Il s'agit donc de droits et de devoirs à accomplir sur le réseau : agir pour l'intérêt général, respecter autrui, créer des espaces de libre expression, respecter les lois en vigueur, faire valoir ses opinions aussi diverses soient-elles, ...<br />Il est tout d'abord de notre rôle de cybtoyen de veiller à ce que le web demeure propre, à éloigner ces cybercriminels, à décourager les cyberterroristes. En tant que cybtoyen il nous faut faire assurer le respect des lois internationales et locales, informer nos concitoyens, assister les futurs cybtoyens, bref menez une action citoyenne sur le réseau avec toutes ses particularités !<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">3.2) Rôle des médias</span><br />Les médias auront un rôle primordial à jouer à savoir informer la population sur les spécificités d'Internet tout d'abord. Internet jouit de règles spécifiques, précises, que l'on n'avait pas connu avant. Il est indispensable que les médias développent toujours plus d'émissions, de reportages, d'actualités sur Internet.<br />Objectif : faire prendre conscience des dangers mais aussi des opportunités de ce nouveau réseau.<br />Finalité : Assurer la viabilité d'un net autogéré par des cybtoyens, aidés obligatoirement dans leur tâche par des organismes et institutions qui se chargeront de faire respecter la loi et les règles cybtoyennes.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic;">3.3) Rôle de l'école</span><br />L'école constitue l'organisme clef dans la formation des futurs cybtoyens. Non, pas de cyberécole, tout au plus en complément. Oui, une école bien physique, bien réelle, avec des relations humaines "physiques". Et en son sein, des programmes clairement adaptés à la nouvelle donne numérique. Des enseignements spécifiques ainsi que des enseignements "intransdisciplinaires "seront proposés. Par "intransdisciplinaires", j'entends entre enseignements sur le réseau numérique et autres enseignements. Bien évidemment, cette rénovation des programmes se fera petit à petit. Et l'Education Nationale en a d'ailleurs bien compris les enjeux en ne cessant de développer les TICE (Technologies de l'information et de la communication pour l'Enseignement) et en évaluant de plus en plus les compétences des élèves. Néanmoins, il parait indispensable que cet enseignement ne soit pas que technique mais porte surtout sur la cybtoyenneté.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">La cybercriminalité, de plus en plus présente sur le web, fait contraste avec les méthodes mises en oeuvre pour lutter contre elles. Une réelle prise en compte politique mondiale doit être effectuée. De même, il est du ressort de chacun d'entre nous d'assurer ce rêve d'un web idéal et de combattre cette cybercriminalité avec nos moyens : devenons cybtoyens ! Alors, quand les politiques comprendront réellement la nécessité d'assurer la pérennité du web en le protégeant et en mettant les moyens pour y parvenir ? Espérons pas trop tard ... hormis si l'on souhaite l'apocalypse d'Internet ...</span><br /><br /><br /><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-79466606737665946402008-03-03T15:40:00.003+01:002008-03-03T16:34:34.615+01:00Identité virtuelle versus identité sociale<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">Identité virtuelle versus identité sociale : devenons-nous fous ?</span></span><br /></div><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Le développement incessant d'Internet pousse toujours plus de personnes à rejoindre de plus en plus fidèlement le réseau. Le nombre d'heures de connexions ne cessent de croître, fruit de l'attractivité d'Internet. Les gouvernements, les associations, les gens appellent la population mondiale à rejoindre Internet. Aussi, en rejoignant Internet on se crée plus ou moins consciemment au moins une identité virtuelle. Cela présente-t-il des risques ?</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 102, 0); font-weight: bold;">1) Identité virtuelle : une construction plus ou moins consciente</span><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-style: italic;">1.1) Une construction automatique</span><br />Dès que l'on rejoint Internet, <span style="font-style: italic;">a fortiori </span>avec l'avènement du web 2.0, on se crée son identité virtuelle. Cela peut passer simplement par l'utilisation d'un pseudo, mais cela peut aller jusqu'à la création d'un avatar, un "je" que l'on pense fidèle à soi (mais qui ne peut jamais l'être), un "je" idéalisé ... ou encore un "je" dévalorisé selon la psychologie de chacun. Quoiqu'il en soit ce "je" virtuel ne sera jamais le "je" réel, tout au plus un (pseudo) miroir de la réalité. Ainsi, avec Internet, nous sommes amenés à gérer au moins 2 identités : son identité sociale et son identité virtuelle. L'avantage de l'identité virtuelle est que l'on peut facilement la transformer, l'idéaliser, la "fantasmréaliser". Néanmoins, cette simplicité de construction identitaire n'est pas sans poser des risques de "déréalisation" (perte du sens de la réalité) voire de "schizophrénisation" (terme volontairement agressif mais reflet exact des risques encourus) ... ou pis encore ! de déconnexion sociale au profit de son identité virtuelle.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-style: italic;">1.2) Identité virtuelle : rives et dérives</span><br />Facile de limiter une identité virtuelle : elle s'arrête là où les modes d'accès virtuels sont clos.<br />Encore plus que notre identité sociale disparaissant peu à peu après notre mort (la rapidité de sa disparition étant inversement proportionnelle à la notoriété qu'on aura pu lui faire prendre), notre identité virtuelle demeure immortelle : des traces de son existence demeureront toujours ... à moins qu'un grand balayage du réseau internet n'ait lieu un jour ... Cette immortalité, certains internautes en jouent en multipliant les identités pour être 10 fois plus immortel encore ! Mais la principale dérive : sombrer dans le virtuel, perdre son identité sociale au profit de cette identité virtuelle, beaucoup plus simple à gérer, à abandonner. Avec son identité virtuelle, on a droit de vie et de mort sans que cela n'ait la moindre conséquence pour nous, humain. Mais à force de trop en jouer, on sombre. On sombre devant ce monde apparemment utopique mais bien réellement virtuel ! On sombre devant la gestion facile de son identité. On sombre devant ces prises de risques sans apparentes conséquences. Je dis bien "apparentes", car les conséquences peuvent bien exister sur notre vie réelle. Tout d'abord avec ce risque de "schizophrénisation" comme je l'ai déjà dit, mais aussi des conséquences humaines, financières, ... En effet, à notre (nos) identité(s) virtuelle(s) est rattachée notre identité réelle. Prenons l'exemple des casinos en ligne. Vous vous créez certes une identité virtuelle, mais celle-ci est automatiquement et directement rattachée à votre vie réelle. Cela revient à se poser la question : la dématérialisation avec Internet ne nous déconnecte-t-elle pas de la réalité ?<br /><br /><span style="color: rgb(204, 102, 0); font-weight: bold;">2) Identité sociale, je te hais !</span><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-style: italic;">2.1) Je ne veux plus être "moi" !</span><br />Après avoir vécu l'idéal d'identité(s) virtuelle(s), il faut se rendre à l'évidence : à chaque fois cela est pareil, on doit reprendre son identité sociale. Ah! Métro, boulot, dodo ! Ah! Dossiers, réunions, promotions ! Ah! Accidents, blessures, injustice ! Ah! Pourquoi ne puis-je pas rester ce "moi virtuel" ? Un "moi" atemporel, un "moi" aspatial, un nouveau "moi" que je construis et démolis à ma guise. Pourquoi alors encore avoir cette identité sociale ? On peut vivre avec son identité virtuelle désormais : gagner sa vie, gérer ses comptes, réparer sa ligne téléphonique, commander à manger, ... Mais il ne faut pas perdre de vue que cette identité virtuelle est construite à partir de notre identité sociale et généralement de son "idéalisation". <span style="font-weight: bold;">Une identité virtuelle ne peut se construire sans identité sociale</span> bien que l'une soit loin d'être le reflet de l'autre nous l'avons vu. Pour autant, ne pouvons pas délaisser quelque peu notre identité sociale une fois notre identité virtuelle construite ? Sûrement pas, car elle se démolirait parallèlement à votre identité sociale.<br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 153, 51);">2.2) Les "no-life" ou l'identité virtuelle mortelle</span><br />Concrètement, observons les "no-life", ces individus qui n'ont (pratiquement) plus de vie sociale. Leur identité virtuelle ne se résume plus qu'à un simple avatar avec très peu de centres d'intérêts, très peu de dynamisme, très peu d'amis virtuels, ... Bref un avatar qui n'a plus qu'une destinée : survivre. Et c'est là toute la gravité de la situation. Par définition une identité virtuelle ne peut mourir, mais pour les "no-life" c'est leur seule identité, et si elle disparait ils ne sont plus rien, ils seraient donc morts virtuellement ... et donc socialement puisqu'ils ont abandonné leur identité sociale au profit de leur identité virtuelle. Il parait alors indispensable de s'attacher à ce que ces no-life acquièrent à nouveau une identité sociale, la reconstruisent petit à petit pour pouvoir enfin se détacher de l'emprise de cette identité virtuelle. Un "no-life" est alors toujours piégé, il ne peut faire marche arrière ... sauf si on l'aide !<br /><br /><span style="color: rgb(204, 102, 0); font-weight: bold;">3) Du commun des mortels au commun des immortels ?</span><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-style: italic;">3.1) Qui sommes-nous ?</span><br />Et nous. Vous, moi, eux, ... Où en sommes-nous ? Comment couplons-nous identité virtuelle et identité sociale ? Vraisemblablement, le cocktail actuel est assez simple à réaliser : du social (indispensable) que l'on mélange avec plus ou moins de virtuel. Mais parviendrons-nous un jour à un tournant, c'est-à-dire où notre identité virtuelle sera plus importante que notre identité sociale ? Voire verrons-nous disparaître complètement notre identité sociale ou plus "vraisemblablement" verrons-nous la devenir sociovirtuelle ?<br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-style: italic;">3.2) Vers une identité socio-virtuelle ?</span><br />Vers quoi tendons-nous ? Je ne pense pas que le virtuel aura l'emprise sur le réel. Au contraire, l'un et l'autre sont complémentaires, il suffit de trouver le bon dosage. Ainsi, je pense plus que nos identités sociale et virtuelle seront amenés à se croiser, à s'enrichir mutuellement. Oui l'identité virtuelle présente aussi son utilité : rêver, se détendre, se ressourcer, ... Quant à notre identité sociale : indispensable ! Notre cerveau à besoin de relations humaines physiques, d'interaction avec les éléments bien réels, ...<br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Identité virtuelle et identité sociale se croisent l'une l'autre et s'enrichissent mutuellement. Ne pas avoir d'identité virtuelle est sans conséquence, même si elle enrichit l'identité sociale. Mais ne pas avoir d'identité sociale est très dangereux : cela nous déconnecte de la réalité, et même pis nous y fait prendre peur ! Toute la question actuelle est de savoir jusqu'où peut-on développer son identité virtuelle ? Quelles en sont et quelles en seront les conséquences ? </span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-6188260522264044522008-03-01T11:29:00.003+01:002008-03-03T15:39:28.039+01:00E-paper, encre numérique : une nouvelle lecture ?<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">La révolution "E-paper"<br /><span style="font-style: italic;">(Journal ou papier numérique)</span></span></span><br /></div><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Cela fait déjà quelques années que la technologie du e-paper est au point. Néanmoins, la technologie ne semble pas attirer les foules, seulement quelques curieux. Mais cette technologie, ne deviendra-t-elle pas l'avenir du livre numérique ?</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51);">1) E-Paper : quesako ?</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://newmediatrends.fdim.dk/wp-content/uploads/epaper%20plastic%20logic.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px;" src="http://newmediatrends.fdim.dk/wp-content/uploads/epaper%20plastic%20logic.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Je ne vais pas entrer dans les dispositifs techniques du e-paper (qui me dépassent d'ailleurs quelque peu). Le E-Paper est en fait un papier numérique <span style="font-style: italic;">(ce terme désigne aussi plus particulièrement le journal numérique)</span>, c'est-à-dire qu'il permet de lire des textes générés "à la volée" grâce à de l'encre numérique. L'encre numérique est un dispositif technique qui permet de générer des textes non pas par le biais du LCD, mais directement sur le papier. Ce E-paper offre un confort de lecture proche de la lecture d'un livre "papier". La technologie ne cesse d'ailleurs d'évoluer avec des recherches pour des e-papers de plus en plus souples, maniables, légers. L'objectif est d'offrir un confort de lecture. En effet, avez-vous déjà tenté de lire des textes de plusieurs dizaines de pages sur un écran traditionnel ? Il est déjà difficile de se concentrer, cela fatigue les yeux, ce n'est pas agréable. Le E-paper en ce sens constitue une réelle (r)évolution : offrir un confort de lecture avec tous les avantages du numérique.<br /><br /><span style="color: rgb(204, 153, 51); font-weight: bold;">2) E-Paper : vers un idéal de lecture ?</span><br /><span style="font-style: italic;">2.1) Une bibliothèque personnelle de quelques centimètres carrés !</span><br />Le E-paper veut combiner confort de lecture et tous les avantages du numérique : possibilité de changer de texte en une seconde, d'annoter le texte, de combiner lecture et prise de note sans avoir à gérer un amas de papier, de pouvoir lire n'importe quoi n'importe où, ... En somme, cela permettrait de promener sa propre bibliothèque en seulement quelques centimètres carrés (la taille du e-paper en fait).<br /><br /><span style="font-style: italic;">2.2) Le journal en temps réel !</span><br />Le rapport de Marc Tessier sur "La presse au défi du numérique" soulignait l'importance pour les médias de s'adapter aux nouvelles technologies. Cela a déjà été bien assimilé par les grands groupes de presse qui proposent l'actualité en temps réel sur leur site web. Eh bien grâce au e-paper, tout un chacun pourra lire la presse en temps réel, comme s'il lisait son journal.<br /><span style="font-weight: bold;">Du journal quotidien on va passer au journal en temps réel !</span> Néanmoins, cela induit une connexion à Internet possible à partir de n'importe quel endroit et par wifi. De plus cela implique que les tarifs pour avoir cette information en temps réel soient relativement bas ... ce qui sous-entend que seules les personnes aux revenus relativement aisés pourront se permettre cela (achat du e-paper, paiement de l'abonnement, ...). La question d'un accès à l'information en temps réel démocratique est alors posée ...<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 153, 51);">3) E-Paper et Livre "Papier" : une complémentarité indispensable !</span><br />Michel Melot, Conservateur général des Bibliothèques à la retraite, explique bien qu'un livre numérique n'est pas un livre. Il sous-entend par là le rapport que l'on a avec le livre : le toucher, ressentir son histoire, la possibilité de le manipuler aisément, le plaisir de tourner les pages, ... Bref toute l'histoire de l'écriture est en jeu.<br />Néanmoins, d'après les avantages du E-paper soulevés précédemment, il ne faut pas abandonner ce progrès que constitue le numérique. Ainsi, je pense que le e-paper présentera une utilité particulière pour l'actualité récente, tandis que le livre aura une vocation patrimoniale. Certes le e-paper présente l'avantage de la conservation simple des collections et un nombre de lecteurs au même moment d'un même texte infini, mais le livre permet de conserver bien plus : il conserve les souvenirs de ses lecteurs (annotations, tâches, pages déchirées, ...), il offre un plaisir inégalé (pourquoi aime-t-on lire ?), ... Un enfant pourra-t-il éprouver le même plaisir de lire que nous si nous ne lui offrons que des e-paper ? Vous direz sûrement que je personnifie le livre, que je lui offre des vertus dont on peut se passer. Certes. Mais pourquoi se priver d'un tel plaisir ?<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255);">En somme, le numérique est indéniablement source de progrès. Un développement qu'il faut absolument prendre en compte et même encouragé tant il offre des avantages. Néanmoins, l'évolution technologique n'est pas gratuite ; cette gratuité constitue un principal frein à surmonter afin d'assurer un accès démocratique à ces technologies ... souvenez-vous les Sociétés du savoir désirées par l'UNESCO. Quant au livre traditionnel, il est indispensable à conserver : le plaisir de lire en dépend et je suis convaincu qu'il s'agit du seul outil permettant aux jeunes d'accéder à cette envie, ce besoin de lire.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255);">Bref, le numérique très utile pour l'actualité en temps réel et ses applications pratiques, le "papier" indispensable pour accéder au plaisir de lire.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255);">Evoluer ne signifie pas forcément abandonner le passé. </span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Evoluer, c'est accepter et encourager le progrès, tout en conservant les supports traditionnels que l'on doit accompagner vers l'avenir.</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-3949451050838832692008-02-28T18:53:00.002+01:002008-02-28T19:25:03.622+01:00Non à Facebook !!!<span style="font-style: italic; color: rgb(204, 102, 204);">Après plusieurs mois d'inactivité sur ce blog, je tenais impérativement à le faire revivre, les évolutions technologiques se succédant sans cesse ...</span> <span style="font-style: italic; color: rgb(204, 102, 204);"> Et ça recommence avec un coup de gueule contre Facebook ...</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" > </span><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">NON A FACEBOOK !!!</span></span><br /></div> <span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">Oh! on en est connaît des réseaux sociaux </span><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">(sites où se mettent en relation des membres aux centres d'intérêts communs)</span><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">. J'ai déjà parlé de la perte de libertés individuelles que cela engendrait ... Mais j'ai oublié de vous présenter pire ... bien pire : Facebook ... Outre le fait que vous dévoilez votre identité ... celle-ci est exploitée par Facebook ! Une atteinte aux libertés individuelles légale puisqu'avec votre accord ... mais que fait la police ?</span> <br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 102, 0);">1) Facebook : un réseau social ... qui vous exploite !!!</span><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-style: italic; font-weight: bold;">1.1) Un réseau social</span><br />Facebook est comme de nombreux autres sites du même genre : un réseau social. Vous vous<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.m6info.fr/html/m6_infos/blog/images/Illustrations%20diverses/internet/facebook-vign.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 103px; height: 25px;" src="http://www.m6info.fr/html/m6_infos/blog/images/Illustrations%20diverses/internet/facebook-vign.jpg" alt="" border="0" /></a> inscrivez, partagez vos photos, vos humeurs, ... tout en dévoilant plus ou moins votre identité au monde entier. jusque là rien d'exceptionnel même si cela m'exaspère déjà ... En effet, pourquoi vous dévoiler au monde entier alors même que vous ne savez pas qui consultera votre profil ... On pourra ainsi tout savoir sur vous, de vos relations, ... Bref : un "Big Brother" que vous aurez vous-mêmes créé sans vous en rendre compte ! Certes vous pourrez plaindre mon côté pessimiste ... mais les faits sont bien là : sur Internet tout le monde ne vous veut pas du bien ...<br />Je ne jette pas la pierre aux responsables marketing et autres pervers de la publicité personnalisée, mais je la jette à vous (mais mollement pour ne pas vous blesser ...).<br />En effet, vous êtes les premiers à vous plaindre de spams (courriers indésirables), spams qui vous sont d'ailleurs de plus en plus envoyés personnalisés <span style="font-style: italic;">(Cher Mr X., vous avez comme centre d'intérêt l'étude des mouches et nous pouvons vous proposer un microscope exceptionnel [...])</span>. Mais vous le cherchez bien ... plus exactement vous le subissez en partie par votre faute.<br />Les spammeurs et autres publicitaires n'ont pas à utiliser les informations que vous dévoilez à votre insu selon vous ... mais lorsque vous vous inscrivez sur ces sites, vérifiez bien les petites lignes que l'on vous invite à accepter en cochant une petite case : vous verrez que ces données seront rendues visibles et pourront être utilisées si ce n'est par le site lui-même, par des personnes externes au site qui consulteront votre profil. Ah oui ... ne croyez pas que cette tâche de collecte de données personnelles est rébarbative : elle est faite automatiquement par des robots. Robots d'ailleurs de plus en plus performants puisque désormais certains parviennent à croiser efficacement différentes informations provenant de plusieurs sites différents. En clair, plus vous vous inscrivez sur des "réseaux sociaux" ou témoignez sur vos blogs persos ou en laissant des commentaires, plus on peut en savoir sur vous. Vous croyiez que George Orwell était utopiste ?<br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(0, 153, 0);">1.2) Facebook vous viole ... avec votre consentement !</span><br />L'heure est grave ! Très grave ! Facebook, outre qu'il s'agisse d'un réseau social, vous vole (enfin acquiert puisque vous l'autorisez) tous vos droits sur ce que vous publiez. Oui, tout ce que vous publiez peut être utilisé librement par facebook sans contrepartie : données personnelles, photos, textes, vidéos, ... Cela ne vous fait pas encore sauter au plafond ? Mais imaginez ce qu'ils peuvent faire de ces données : les vendre à des milliers de sites de publicité personnalisée, utiliser vos documents pour des campagnes promotionnels, dévoiler vos informations personnelles n'importe où sur le web, ... Bref, cela est terrible puisque vous n'avez aucun recours sur l'utilisation qu'ils peuvent faire de vos informations. Vous me direz que cette règle est là pour plus de facilité dans la gestion du site. Eh bien vous vous trompez ! Il est facile de gérer un site de ce type même si les mentions légales sont conséquentes. Mais jamais il n'est nécessaire que le site acquiert l'ensemble des droits : une simple autorisation de publication suffira.<br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(0, 153, 0);">1.3) Le nouveau Patriot Act ...</span><br />Vous connaissez le Patriot Act ? C'est une disposition légale votée par les Etats-Unis suite aux attentats du 11 septembre 2001. Cela leur permet de demander à n'importe quelle société les informations personnelles de n'importe quel individu et cela sans que vous n'en sachiez jamais rien ! Inadmissible j'espère que vous vous écrierez ! Au pire, certains diront que c'est pour la sécurité (inter)nationale ... Passons.<br />Eh bien avec Facebook, c'est le nouveau Patriot Act. Sauf que là vos données n'iront pas au gouvernement, mais dans n'importe quelle société qui paiera assez cher pour les obtenir ... et vous vous ne verrez rien ni de l'argent, ni des transactions ...<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 102, 0);">2) Conseils et coup de gueule</span><br />Vous voilà désormais au courant. Donc voici quelques conseils :<br />- Ne vous inscrivez pas sur ce genre de ce site<br />- Bon si vous y tenez vraiment, ne dévoilez aucune donnée personnelle<br />- Soyez vigilent dans l'information que vous publiez, sachez que celle-ci peut être lue par n'importe qui !<br /><br />Et mon coup de gueule :<br />- Ne vous plaignez plus de recevoir du spam : vous l'aurez cherché !<br />- Ne vous étonnez pas de trouver plusieurs pages de résultats en tapant votre nom dans un moteur de recherche<br />- Arrêtez de croire que le web c'est génial et qu'il n'y a aucun risque ...<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">Facebook est dangereux. Arrêtez de croire à un web idéal où "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".</span> <span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">Mais bon, j'admets tout de même qu'Internet est pavé de bonnes intentions ...</span>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-5760186573678467192007-09-18T14:16:00.000+02:002007-09-18T15:27:12.755+02:00Pour une discipline "Documentation"<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">La documentation : une matière à enseigner !</span></span><br /></div><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 102, 204);">A défaut d'une matière documentation, cette discipline est transmise par le biais de travaux interdisciplinaires ou lors de séances de travail au CDI dans les collèges et lycées généraux. Or, la documentation ne peut se contenter de ces "bribes" d'enseignement, tant cette discipline est indispensable dans la vie professionnelle mais aussi personnelle de chaque individu. Pourquoi la documentation est-elle enseignée dans les établissements agricoles (dépendants du ministère de l'agriculture) et pas (réellement) dans les collèges et lycées généraux (dépendants du ministère de l'éducation nationale) ? Pour tenter de répondre à cette question, il convient tout d'abord de dresser un état de la situation actuelle de l'enseignement documentaire. Ensuite, il s'avère utile d'étudier l'intérêt d'un tel enseignement afin de dégager un squelette de programme. Finalement se dégageront des pistes pour étudier la nécessaire hétérogénéité d'un tel enseignement.</span><br /><br /><span style="color: rgb(255, 102, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">1) La documentation : un enseignement qui progresse mais qui demeure marginal !</span></span><br />La documentation consiste en une discipline enseignée dans les établissements agricoles. Des heures de cours sont prévues, un programme est mis en place, des objectifs clairs sont définis, bref, la documentation tient exactement la même place que toute autre manière.<br />Or dans les collèges et lycées généraux, la documentation n'est pas transmise par le biais de cours magistraux. Cette discipline n'est en effet transmise que grâce aux travaux interdisciplinaires qui ne prennent qu'une infime part de l'emploi du temps des élèves. Certes cet enseignement passe aussi lors de toute recherche par un élève ou groupe d'élèves lorsqu'ils se rendent au CDI, lorsqu'ils font des recherches suivies par un enseignant, ... Toutefois cela soulève une question essentielle : <span style="font-weight: bold;">Les enseignants <span style="font-style: italic;">(hormis les professeurs-documentalistes)</span> sont-ils aptes à assurer un réel enseignement de la documentation</span> lors des recherches ou du rendu des travaux des élèves par exemple ? Ainsi, outre le lieu CDI et le professionnalisme de l'enseignant-documentaliste, où et qui d'autre peut assurer un véritable enseignement de la documentation (dans le cadre scolaire puisque c'est tout là l'objet de ce billet) ? Pourquoi l'Education Nationale ne considère-t-elle pas cette carence dans la formation des élèves ? En quoi l'absence, plutôt le trop peu d'enseignement de la documentation est-il préjudiciable ?<br /><br /><span style="color: rgb(255, 153, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">2) La documentation : des capacités à développer et des connaissances à forger tout au long de la vie ou comment partir avec un sérieux handicap dans sa vie professionnelle ?</span></span><br />La documentation est au coeur de toute profession : savoir acquérir, traiter et communiquer de l'information utile dans les meilleurs délais tout en détectant la désinformation. Aucune profession ne passe outre. Certes, certaines professions demandent moins de "documentation" que d'autres, mais toutes sont concernées de près ou de loin par cette discipline. De même dans la vie personnelle il est indispensable de savoir gérer l'information sous toutes ses formes : organiser un voyage, faire ses achats (identifier des vendeurs et leur sérieux, cerner ses besoins réels, trouver les meilleurs prix ou la meilleure qualité, ...),<br />Certes vous me répondrez peut-être savoir gérer cela avec facilité et efficacité, mais cela est sûrement le fruit de votre expérience : à vos débuts, ses actions étaient-elles aussi aisées et efficaces que cela ? Bien évidemment, je ne veux pas dire par là que la documentation se substituera à l'expérience, mais qu'elle constituera simplement un atout de connaissances et compétences déjà acquises qui rendront donc les expériences de la vie beaucoup plus vertueuses et rapides. En effet, forts de connaissances et compétences acquises lors de son parcours scolaire quel qu'il soit, le jeune ou l'adulte dispose d'atouts indéniables pour cerner, contrer et résoudre les éventuels problèmes qu'il sera amené à rencontrer dans sa vie "de tous les jours" et sa vie professionnelle. L'information est au coeur de notre société (cf. le concept de "société de l'information" déjà obsolète comme j'en parle dans un précédent billet). Savoir la gérer au plus tôt confère d'indéniables atouts pour répondre aux exigences de cette société. Etre citoyen aujourd'hui passe indubitablement par un <span style="font-weight: bold;">statut de "citoyen de l'information"</span> ; citoyenneté qui doit passer par des cours et actions fréquents et non seulement ponctuels comme c'est le cas actuellement.<br />Aussi, la documentation s'avère essentielle dans la vie scolaire de l'élève. En effet, fréquemment il est demandé aux élèves de réaliser des recherches, de faire des dossiers, d'élaborer des études, de préparer un exposé, ... Les élèves y arrivent certes sans avoir eu de cours magistral de documentation, mais s'ils en avaient eu, cela aurait accélérer leurs recherches, les auraient rendues plus efficaces et pertinentes. Comment en être sûr ? Il suffit d'étudier la qualité de travaux tels TPE, à des travaux réalisés en groupe dans une matière spécifique sans intervention de l'enseignant-documentaliste.<br />Mais alors, qu'enseigner, quand commencer, ... ?<br />L'enseignement de la documentation doit être pris au plus tôt ... car l'enfant est lui-même de plus en plus tôt baigné dans la surinformation ... Aussi je pense que l'enseignement de la documentation devrait passer par au moins 3 axes essentiels :<br /><br />- Sensibiliser:<br /></div><ul style="text-align: justify;"><li>définir et croiser les notions de "donnée", d'"information", de "documentation", de "communication", ...<br /></li><li>comprendre ce qu'est la société de l'information, la désinformation, la surinformation, ... ; identifier la pollution informationnelle</li><li>connaître les producteurs de l'information (individu, groupes, entreprises, associations, lobbies, médias, ...) et leurs spécificités</li><li>apprendre à être un "citoyen de l'information"</li><li>[...]<br /></li></ul><div style="text-align: justify;">- La formation initiale :<br /></div><ul style="text-align: justify;"><li>Apprendre à gérer l'information et la communiquer</li><li>Maîtriser les différents outils et méthodes de recherche dans toute leur hétérogénéité et savoir gérer leurs complémentarités</li><li>Apprendre à s'informer (savoir collecter l'information depuis différentes sources, croiser différentes informations, identifier la validité et la pertinence d'une information, ...)</li><li>Apprendre à informer les autres (s'adapter au destinataire, modes de communication, canaux de communication, ...)</li><li>[...]<br /></li></ul><div style="text-align: justify;">- Former à la formation continue :<br /></div><ul style="text-align: justify;"><li>Apprendre à se former tout au long de la vie (seul - notion d'"apprenance" - ou par le biais d'ateliers par exemple)</li><li>Sensibiliser aux changements perpétuels qui affectent le monde de l'"infodocom" (information, documentation, communication)</li><li>Savoir s'adapter à son environnement informationnel</li><li>[...]</li></ul><div style="text-align: justify;">Il me semble indispensable que ces 3 stades s'acquièrent en parallèle, au plus tôt c'est-à-dire dès le primaire ou au plus tard dès la sixième. Ceci afin de contrer les mauvaises habitudes (qui risquent de devenir des usages intégrés intellectuellement), et de faire en sorte que l'élève devienne un citoyen de l'information c'est-à-dire jouissant d'un esprit sensible à la documentation et à ses dangers. Après, concernant le nombre d'heures, les programmes, ... cela nécessite une réflexion collégiale des différentes parties (élèves, enseignants-documentalistes, autres enseignants, politiques, pédagogues, sociologues, ...). Ainsi c'est vers un réel enseignement de la documentation clairement et officiellement intégré aux programmes qu'il faut tendre.<br /><br /><span style="color: rgb(255, 153, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">3) La documentation : un enseignement hétérogène</span></span><br />La documentation est déjà intégrée dans les programmes disciplinaires et travaux interdisciplinaires. Il est indispensable que ce type d'enseignement demeure. Cela permet en effet aux élèves d'identifier que la problématique de l'information-documentation est intégrée dans tous les secteurs (scientifiques, économiques, sociaux, littéraires, ...)<br />Néanmoins, cela ne peut suffire. L'enseignement de la documentation doit indiscutablement passer par l'intermédiaire de cours magistraux et autres travaux pratiques, ceci afin que les élèves acquèrent des bases solides et sérieuses. Leur présent d'élève, leur avenir professionnel et leur avenir personnel ne peut passer outre un tel enseignement, tant le handicap acquis par ce déficit de connaissances est important.<br /><br /><span style="color: rgb(102, 102, 204); font-weight: bold;">La documentation est déjà enseignée ... mais marginalement et non officiellement (hormis dans les établissements agricoles). Ces derniers sont un exemple à suivre : l'efficacité des élèves dans leurs recherches et même dans leurs différents apprentissages disciplinaires n'en est que simplifier et/ou accélérer. Ainsi, il convient de conserver cet enseignement "marginal" de la documentation mais il est indispensable qu'il soit couplé à un enseignement propre de la documantation, c'est-à-dire avec un programme, des heures de cours et des objectifs clairement définis. La polémique est ouverte, espérons qu'elle s'avérera utile et productive ...</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-54733462551589435292007-08-10T17:35:00.000+02:002007-08-10T17:58:37.707+02:00Spock ...<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;">Spock ou votre vie privée étalée sur le net !</span></span><br /></div><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(51, 204, 0);">Aïe ! Ce que je craignais semble se concrétiser. Spock, nouveau moteur de recherche sur les données personnelles des individus, est né !</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 0);">Spock : quesako ?</span></span><br /><span style="color: rgb(153, 102, 51); font-style: italic;">* Présentation</span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.scapture.com/data/42000/42756-thumbnail.png"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 160px; height: 120px;" src="http://www.scapture.com/data/42000/42756-thumbnail.png" alt="" border="0" /></a><br />Spock est un moteur de recherche qui se propose de collecter et de rassembler les données personnelles concernant les individus. Ainsi, une requète sur le nom d'une personne et Spock vous fournit tout ce qu'il a trouvé !<br /><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 102, 51);">* Comment ça marche ?</span><br />Spock collecte toutes les données personnelles que vous ou d'autres personnes ou organismes ont pu laissertraîner volontairement ou non sur le net. Utilisant les technologies d'autres moteurs de recherche pour ce faire, Spock dresse une biographie d'autant plus complète que les données laissées sont importantes. Utilisant de nombreuses autres sources (telle l'encyclopédie wikipedia), Spock ne cesse d'acroître sa banque de données d'informations laissant présager le pire<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 0);">Spock : quels dangers ?</span></span><br />Le premier danger - et pas des moindres - de ce nouveau moteur de recherche est l'atteinte à la vie privée. Ainsi, quiconque saisira votre nom pourra avoir des informations que vous n'auriez sûrement pas voulu qu'il obtienne. Par exemple, votre voisin pourra connaître la date de votre dernier licenciement, ses raisons, le jour de votre second mariage, ...<br />Le second danger est l'utilisation à des fins crapuleuses de ces informations : l'enfer est pavé de bonnes intentions !<br />Le troisième danger est de savoir jusqu'où va aller ce moteur de recherche. Y aura-t-il des limites fixées ? Outrepassera-t-il la loi ?<br />Le quatrième danger est le risque de vengeance de certaines personnes. Je n'aime pas X, je vais alors fournir toutes les informations que j'ai sur lui à Spock. Ou alors risque de désinformation en donnant des informations volontairement erronnées<br /><br /><span style="color: rgb(102, 51, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">Spock : comment lutter ?</span></span><br />Pour lutter contre les effets pervers de ce moteur de recherche :<br />- Ne laissez pas traîner d'informations personnelles sur vous n'importe où (en premier lieu votre adresse). Si vous saisissez des données personnelles veillez à ce que celles-ci ne soient pas vendues (regardez les petites annotations à coté ou juste au-dessus du bouton "Valider") !<br />- Dites à vos amis de ne pas donner d'informations personnelles vous concernant à n'importe qui ou n'importe où. Désormais, même un site personnel servira à alimenter Spock !<br />- Créez-vous une identité virtuelle<br />- N'hésitez pas à faire valoir vos droits (atteinte à la vie privée, diffamation, ...) afin que Spock ne constitue pas une antorse aux lois internationales en vigueur.<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 204, 0); font-style: italic;">Conclusion : Internet dérive de plus en plus vers l'atteinte à la vie privée. Je suis persuadé que Spock n'est malheureusement encore qu'une étape vers le "Je sais tout sur n'importe quoi et n'importe qui".</span> <span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 204, 0); font-style: italic;">Au final, espérons donc que Spock fasse "ploc !". Luttons !</span>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-14210472156987733292007-08-08T14:45:00.000+02:002007-08-08T15:20:17.876+02:00Ecolinformationologue<span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">Ecolinformationologue : le nouveau documentaliste ?</span></span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(51, 204, 0); font-style: italic;">Alors que l'infopollution est en constante augmentation, les documentalistes et autres professionnels de l'information ont désormais une tâche d'écologue de l'information plus que jamais prégnante. Toutefois, participer à cette écologie de l'information ne doit-elle le fruit que d'une spécialité des professionnels de l"information ou au contraire, chacun doit-il devenir sensible à ce problème à l'instar de ce qu'il se passe pour l'environnement ?</span><br /><span style="color: rgb(102, 102, 204);font-size:130%;" ><br /><span style="font-weight: bold;">1) Le documentaliste et l'écologie de l'information</span></span><br />Gérer de l'information, c'est notamment faire la part entre infopollution et information réellement utile. Qui mieux que le documentaliste peut traquer cette pollution informationnelle ? Aussi cette pollution ne cesse de s'étendre, notamment avec l'ouverture d'une multitude de réseaux informationnels dont Internet est le plus fertile terreau. Chacun produit de l'information, utile la plupart du temps qu'à lui-même, mais qui mise en réseau, se combine à d'autres informations tout aussi peu utiles. Le cercle vicieux ne cesse alors de s'accélérer aggravant l'état de l'environnement informationnel. Le documentaliste doit alors être cet écologue de l'information. Mais outre un travail personnel, il est indispensable qu'il forme les usagers tout d'abord à l'existence de cette infopollution omniprésente avant d'en souligner les réels dangers. Chacun doit devenir cet écologue de l'information, il en va de l'avenir de l'information-communication !<br /><span style="font-size:130%;"><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 102, 204);">2) Tous "infoécologues" ?</span></span><br />Comment ne pas produire d'infopollution ? Sélectionner les informations à mettre à disposition. Distinguer l'infopollution de l'information "propre".<br />Voic 3 thèmes (parmi des centaines d'autres) qu'il s'avère nécessaire de traiter afin de contrer l'empoisonnement informationnel dans lequel nous sombrons. Cette pollution est encore plus grave que la pollution atmosphérique par exemple puisqu'elle se propage en temps réel aux 4 coins de la terre, se nourrit d'elle-même, et surtout semble promise à un bel avenir vu le peu d'attention que lui porte ses contributeurs ! Toutefois la problématique de l'écologie de l'information semble sensibiliser de plus en plus de personnes à l'image de l'importante lutte anti-spam ou des autocollants anti-pub qui fleurissent un peu partout par exemple ...<br />Ainsi, voici la démarche idéale à suivre pour une écologie de l'information :<br />- Savoir ce qu'est l'infopollution (ses différentes formes, sa propagation, ses producteurs, ...), connaître ses dangers<br />- Ne pas produire d'infopollution<br />- Refuser et contrer l'infopollution<br />- Sensibiliser ses proches à l'existence et aux risques de l'infopollution<br />Bref, une démarche qui se rapproche étrangement de l'écologie traditionnelle. Néanmoins, contrairement à ce que l'on pourrait croire, la situation de l'information est à un seuil critique !<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 102, 204);">3) Vers un empoisonnement généralisé !</span></span><br />L'infopollution est partout. Nos boîtes mail débordent de spams, les publicités sont présentes jusque dans nos assiettes, les actualités fleurissent de faits divers inutiles (le chien de Monsieur Durand a mordu le chat de Madame Lustucru !). Pis encore ! Nous sommes nous-mêmes producteurs de cette infopollution ... Paradoxalement, moi aussi en écrivant cela je produis en quelque sorte de l'infopollution. Pourquoi ? Car certains ont déjà traité ce sujet ! Oui nous étouffons. Oui nous sombrons dans une société non pas de l'information mais de l'infopollution.<br />Bref, que faire ? Comprendre pour agir !<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 102, 204);">4) Les différentes formes de l'infopollution</span></span><br />Au fait qu'entendons-nous pas infopollution ? J'en parle en effet depuis tout à l'heure et pour autant, vous n'en savez pas plus. Voici différents éléments que je qualifierais d'infopollution :<br />- Information publicitaire<br />- Information inutile ou utile qu'à un cercle restreint de personnes mais mis à la disposition d'autres personnes<br />- Information déjà traitée à laquelle on peut accéder (exemple : message d'un blog A traitant d'un même sujet avec les mêmes arguments que l'article d'un site B)<br />- Information qui importune celui qui la reçoit<br />- Information qui par son abondance noit les informations essentielles<br />- Information trop conséquente ou trop pauvre<br />Finalement, lorsque l'on voit la complexité de la problématique de l'infopollution, ne croyez-vous pas que l'on tende vers un métier à part entière pour son traitement ?<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 102, 204);">5) L'écolinformationologue</span></span><br />Ecolinformationologue ... Voilà le nom que pourrait porter le spécialiste de la lutte contre l'infopollution. Une sorte de policier de l'écologie de l'information. Ses missions : formation et information du public, lutte contre cette pollution. Créer un tel métier se présente comme indispensable, que dis-je stratégique pour une entreprise par exemple. Imaginez ce spécialiste filtrant l'information en interne et en externe ... imaginez alors le confort et le gain de temps de l'ensemble des agents de l'entreprise ! L'écolinformationologue peut alors se présenter comme le maillon fort de l'entreprise, l'engrenage de son fonctionnement, et surtout un soutien incontournable pour les professionnels de l'information !<br />Malheureusement, aujourd'hui encore, ce métier n'existe pas vraiment. la tâche de travail est assumée par les professionnels de l'information, qui, déjà débordés, font ce qu'ils peuvent.<br />A quand une prise de conscience de l'utilité de ce nouveau métier ?<br />A bon entendeur ...<br /><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(51, 204, 0);">Au final, l'écologie de l'information est une problématique au coeur des métiers des professionnels de l'information. Toutefois, chaque personne qui qu'elle soit doit être sensibilisée à ce problème et lutter contre l'infopollution. Je souligne enfin la nécessité de créer un métier spécifique d'écolinformationologue afin de faire reculer cette infopollution ou à défaut de la contrer pour éviter qu'elle ne pollue l'ensemble des systèmes d'information !</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-40384025760096387142007-08-02T12:55:00.000+02:002007-08-02T13:20:04.756+02:00Avenir doc.<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">La documentation a-t-elle un avenir ?</span></span><br /></div><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(51, 204, 0);">A l'heure où les outils se perfectionnent et offrent des interfaces toujours plus simples d'utilisation, quelle place pour les professionnels de l'information et de la documentation ? Aussi, la documentation a -t-elle un avenir ?</span><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 102);font-size:130%;" >1) Des outils simples ... d'apparence !</span><br />Les outils offerts pour la gestion de l'information offrent des interfaces toujours plus simples afin qu'un maximum d'utilisateurs puissent se servir de ces outils sans formation. Or, ces outils performants ne sont pas utilisés à leur juste performance. En effet, bien souvent les utilisateurs ne se servent que des fonctions basiques et n'entrent jamais dans les configurations dites "avancées". A juste raison puisqu'ils n'y comprennent rien ! Ainsi, quelle utilité d'offrir des outils ultra performants à un public qui n'utilise qu'une infime partie de leurs performances ?<br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 51, 102);font-size:130%;" >2) Le professionnel en information-documentation : un formateur</span><br />Le premier rôle du professionnel de l'information-documentation consiste donc à former les utilisateurs actuels et potentiels. Il lui revient en effet de faire découvrir l'utilité et la puissance des fonctions avancées de ces outils. Aussi, il doit apprendre à ces utilisateurs à choisir l'outil le plus performant et ne pas se cantonner à ce qu'ils connaissent. La peur de l'inconnu est plus que prégnante dans l'information-documentation ; à juste titre puisque l'on a vite fait de se perdre et de perdre du temps. Finalement c'est vers une formation aux outils et sur les outils que tout professionnel de l'information documentation, qui qu'il soit, où qu'il travaille, doit réaliser. Il en va de l'efficacité du travail de chacun !<br /><br /><span style="color: rgb(102, 51, 102);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">3) Le fantasme de l'autonomie</span></span><br />L'utilisateur se dit autonome, tout au moins se veut autonome. C'est d'ailleurs vers cela qu'il tend, à l'instar de la formation qu'on lui a dispensé au collège, au lycée, dans les études supérieures et à plus forte raison dans son travail. Toutefois cette autonomie "acquise" ne représente qu'une illusion, un fantasme dis-je. En effet, comment jouir d'une véritable autonomie lorsque l'on ne connaît pas la diversité des outils, lorsque l'on ne sait pas choisir un tel plutôt qu'un tel, lorsque l'on n'utilise pas toutes les fonctionnalités de ces outils ? Oui l'utilisateur peut être autonome. Mais d'une autonomie contre-productive. Est-ce là le prix à payer : un usager autonome mais contre-productif. Cette autonomie n'est donc qu'un leurre, un fantasme pour l'usager. Certes l'autonomie est un idéal. Mais un idéal utopique. La connaissance des outils et de leur diversité demeure plus que jamais une compétence qui ne s'acquiert que par un long apprentissage "de base", une pratique fréquente, et surtout une formation continue. Les métiers de l'information et de la documentation ne retrouvent donc t-ils pas là une légitimité ?<br /><br />4) Et demain ?<br />Demain les outils seront toujours plus performants, toujours plus divers. La pollution informationnelle empoisonnera tous les réseaux d'information-communication. Les professionnels de l'information-documentation auront alors plus que jamais un rôle de médiateur de l'information, de formateur à l'information, et surtout d'"écolinformationologue" ... Je vous en parlerai dans un autre billet :)<br /><br /><span style="color: rgb(51, 204, 0); font-style: italic;">Certes les outils sont toujours plus simples d'utilisation mais un sous-usage en est fait. Certes l'appropriation de ces outils est facilitée, mais la méconnaissance de leur diversité et de leurs spécificités engendre un mauvais usage. Bref, sans professionnel de l'information-documentation, l'usager s'enfermera dans un semblant d'autonomie, se croira performant alors qu'il est contre-productif. En somme, l'enfer informationnel s'imposerait engendrant des catastrophes économiques et sociales sans précédent ! Début d'un scénario hollywoodien ? Pourtant cette réalité nous guette. Croyez en l'utilité des professionnels et surtout, reconnaissez leur rôle majeur !</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-808892794387906212007-07-25T20:37:00.000+02:002007-07-25T21:12:29.861+02:00Documentation : filière bouchée !<div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(255, 0, 0);">Documentation : coulisses d'une filière bouchée</span></span><br /></div><br /><span style="font-weight: bold; font-style: italic; color: rgb(51, 51, 255);">La documentation s'avère indispensable pour les entreprises. En effet, la gestion documentaire revêt des enjeux organisationnels voire stratégiques majeurs ! Or, le nombre de documentalistes est largement inférieur aux besoins des entreprises. Pourtant, le nombre de formations dans la documentation ne manque pas ! Pourquoi un tel paradoxe ?</span><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0);font-size:130%;" ><br /><span style="font-weight: bold;">1) Le paradoxe du marché de l'emploi en documentation</span></span><br />Le marché de l'emploi en documentation est morose. Pour 1 poste, une moyenne de 100 candidatures sont envoyées. Et cela est sans compter les postes pourvus en interne dans les entreprises par des personnes n'ayant pas forcément suivi d'études de documentation. Pourquoi les entreprises n'embauchent-elles pas les documentalistes ?<br />La réponse qui me semble la plus pertinente serait le "Retour sur investissement". Evidemment, vous le savez, l'objectif d'une entreprise est de faire un maximum de bénéfices. Pour cela, sont croisés les salaires aux coûts de production - distribution - promotion et aux diverses charges de l'entreprise afin de faire ressortir le bénéfice le plus important possible. Aussi est jugé l'efficacité des salariés. Sont-ils rentables pour l'entreprise ? En fait, cette question est d'autant plus "grave" (dans le sens "important") vis-à-vis des documentalistes, puisqu'ils contribuent pour une part important au fonctionnement interne de l'entreprise. Alors, un documentaliste est-il rentable ? Les chefs d'entreprise vous répondront "Evidemment". Toutefois ils hésiteront longuement à embaucher d'autres documentalistes. "Notre équipe nous suffit largement" s'exclameront certains DG. Pourtant, la situation des documentalistes est dans la plupart des cas préoccupante : en effet, je vous mets au défi de trouver un documentaliste qui n'est pas "overbooké". De plus, sont confiés aux documentalistes toujours plus de tâches, la plupart du temps ne correspondant pas du tout au métier lui-même : administration, standard, rangement (je ne parle pas de classement ou de classification), ...<br /><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">2) Documentaliste : métier mal connu voire méconnu</span></span><br />Le métier de documentaliste est en effet mal connu. Du grand public "évidemment" (excusez ce "évidemment" si réaliste), mais aussi, et cela en est d'autant plus grave, au sein de l'entreprise elle-même. Le problème est là. Personne ne sait vraiment quelles sont les qualités, les qualifications et les spécificités du métier de documentaliste. La plupart du temps, il est perçu comme un simple "organisateur des papiers" ou la personne a qui demander de faire une recherche sur "Google" (sic). Monsieur SOS (entendez "Documentaliste") n'aurait que ça à faire dans sa journée s'insurgent certains employés ... Oui, documentaliste est perçu comme un métier tranquille, facile, accessible, ... Bref, en quelque sorte un "sous-métier" ?<br /><span style="font-size:130%;"><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0); font-weight: bold;">3) ERRATUM : Caricature ...</span></span><br /><br />Excusez cette caricature. Reprenons donc. Dans l'entreprise tout le monde connaît le service documentation. Les employés perçoivent bien son utilité et en font un usage raisonné en comprenant toute son utilité et son fonctionnement. Mais lorsque les employeurs recoivent des candidatures d'autres documentalistes, il pense "Cela est inutile. Le service documentation tourne bien comme ça. La boîte aussi". Mais ce qu'ils ne perçoivent pas, c'est que s'ils embauchaient un ou plusieurs autres documentalistes, le système d'information pourrait être beaucoup plus performant, la communication inter service facilitée et suscitée.<br />Alors me direz-vous, un documentaliste en plus et tout va forcément mieux aller ? Non, ce que je voulais dire par là c'est qu'il faut passer outre les simples constatations. Il est du ressort des employeurs (service RH ou le cas échéant personnel de direction), de procéder à une réelle étude de la gestion documentaire dans l'entreprise. Est-elle optimale ? Est-elle performante ? Peut-elle être améliorée ? Et plus précisément : quel profil de documentaliste employer ?<br /><br /><span style="color: rgb(153, 51, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;">4) Le déséquilibre Formation - Emploi</span></span><br />La formation initiale de documentaliste se veut généraliste. Après 2-3 ans d'étude post baccalauréat, les spécialisations interviennent. Ces spécialisations ne manquent pas. Pour autant, face au marché de l'emploi en documentation, ces spécialisations s'avèrent la plupart du temps inutiles. Trouver un emploi se présente comme un parcours du combattant ! Il y a en effet beaucoup plus de candidats que d'offres à pourvoir. Un test (tristement) "drôle" à faire. Allez dans une ANPE et demandez un emploi dans la documentation. Observez ensuite la tête de votre interlocuteur. Vous comprendrez ! Alors pourquoi l'université propose-t-elle tant de formations, accueille-t-elle tant d'étudiants alors que les débouchés sont peu nombreux ?<br />Deux solutions : soit réduire le nombre d'étudiants dans ces filières (ce que j'appellerais la "mauvaise solution"), soit établir des partenariats multiples avec les entreprises pour qu'elles saisissent toute la force de la profession de documentaliste, toute son utilité et le caractère stratégique qu'elle revêt.<br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold; font-style: italic;">Finalement, la situation critique et qui ne cesse de s'aggraver du marché de l'emploi en documentation est dûe à une méconnaissance des multiples facettes et de la réalité du métier de documentaliste. Le problème est donc à prendre en amont, au niveau de l'université : établir de réelles passerelles entre le monde théorico-pratique (DUT, Licence pro., ...) et la marché du travail. La documentation a tant à offrir, pourquoi votre entreprise s'en prive-t-elle en se mettant elle-même des oeillères ?</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1877310708385534010.post-51661009387683683152007-07-14T17:50:00.000+02:002007-07-14T18:37:45.329+02:00Immatérialité = déréalisme ?<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">L'immétarialité au service de la "déréalité" : </span><br /><span style="font-weight: bold;">Internet ou les effets pervers d'une pseudo réalité</span></span><br /></div><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-weight: bold;">Internet, tantôt défini comme reflet de la réalité, tantôt comme monde novateur, tantôt comme simple évolution technologique de notre monde réel, suscite de nombreuses interrogations. Quels dangers ces définitions antagonistes recouvrent-elles ? Pourquoi de plus en plus de personnes sombrent dans une cyberdépendance ou une "cyberillusion" ?</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">1) Une multiplicité de définitions : pourquoi ?</span></span><br />Chacun d'entre nous perçoit Internet d'une manière différente. Si vous êtes là à lire ce blog, c'est certainement qu'Internet représente pour vous un progrès, un atout voire un élément incontournable. Alors que pour d'autres, ceux que j'appelle les technophobes notamment, Internet n'est qu'un leurre, un danger même, à cause des illusions qu'il laisse paraître comme vérité.<br />Outre ces deux "camps", les définitions changent selon les personnalités ... et aussi selon les moments de la vie de l'internaute. Ainsi je vais prendre l'exemple d'un joueur standard devenu joueur compulsif à cause d'Internet.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">2) Comment devenir joueur compulsif ?</span></span><br />Cette question, qui juste par le fait de la poser suscite un sourire, cache en fait un réel problème de société. <span style="font-style: italic;"><br />[Cas fictif inspiré de multiples faits réels]<br /></span>Ce joueur, que nous nommerons "Monsieur Z" découvre Internet en 2000. Il découvre quelques sites de jeux, cumule quelques légers gains (5 à 10€ par mois). Puis les sites de jeux se multiplient. Monsieur Z en profite pour multiplier les gains, se disant "C'est tout bénéf". Avec l'appât du gain, Monsieur Z, vainqueur désormais de plusieurs centaines d'euros par an, décide d'investir ses quelques gains. Tantôt il gagne, tantôt il perd, mais au final, ce qu'il perd, il l'avait préalablement gagné. "De toute façon, cet argent demeure encore virtuel. Certes je pourrais le rendre réel, mais à quoi bon .... des sommes aussi peu conséquentes !" se dit-il. Puis il découvre les casinos en ligne. Les gains sont beaucoup plus conséquents, les investissements aussi. Alors Monsieur Z tente l'expérience grâce aux bonus offerts à l'inscription. Pour 50€ déposés, il en reçoit 100. Monsieur Z flaire ce qu'il pense être la "bonne affaire". Alors il joue, gagne un peu, reperd. "Bon j'ai mis un peu de mon argent personnel, mais c'est comme si je jouais dans un vrai casino, je perds ou je gagne". Pourtant Monsieur Z n'avait jamais mis les pieds dans un casino. Si, peut-être une fois, "pour voir", mais en misant quelques dizaines d'euros. Pourtant avec Internet Monsieur Z ne peut plus se défaire de ces jeux : "C'est génial, je n'ai pas à bouger, les dépôt se fait en un clic de souris, ..." pense-t-il. Malheureusement, Internet aveugle Monsieur Z. Les dépôts se font de plus en plus réguliers et de plus en plus conséquents. "Ce n'est rien, c'est que du virtuel !" ne cesse-t-il de se répéter. Pourtant, à voir ses relevés bancaires, Monsieur Z perd plusieurs centaines d'euros par mois. Les débits ne cessent d'augmenter, la banque l'appelle fréquemment. Monsieur Z, pris dans le cercle vicieux, prend une décision qui scellera définitivement son sort : prendre des crédits. Malheureusement Monsieur Z perd toujours. Sauf une fois où il a gagné 100.000 euros. Pris dans la frénésie du jeu, certain de pouvoir revenir à son état initial, il rejouera l'intégralité de ses gains pour au final les perdre à nouveau. Monsieur Z est aujourd'hui interdit de casino. Il suit une psychothérapie et est fiché à la Banque de France car surendetté. Pourtant Monsieur Z ne s'est pas arrêté de jouer. Au contraire, il multiplie encore les dépenses sur des casinos en ligne peu recommandables, et ne cesse d'aggraver sa situation. Monsieur Z se détruit petit à petit par le jeu, à cause de jeux immatériels avec de l'argent pourtant bien réel. Monsieur Z n'est pas le seul dans ce cas. La situation continue pourtant encore de s'aggraver.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">3) "Exemple abusif, tout du moins extrême !" ?</span></span><br />Certes, multiples seront ceux qui s'insurgeront de cette vision extrêmement négative du jeu d'argent sur Internet. Mais Monsieur Z n'est pas un cas isolé. L'objet de cet article n'est pas de critiquer gratuitement ces sites, mais bien d'interroger sur les dangers qu'il présente. D'ailleurs, l'exemple des casinos a été pris car le plus généralisé, mais il ne s'agit aucunement d'un "anti-casinotisme" de ma part. Non. Je souhaite juste soulever le problème que pose Internet. Le joueur n'est pas autant contrôlé que dans les salles de jeux réelles. De plus, ces jeux sont accessibles à tous. Evidemment, de nombreuses protections restreignant le jeu aux personnes majeures existent mais sont-elles efficaces ? Non. Il suffit en effet de mentir, de voler la carte bancaire de ses parents ou de son grand frère pour pouvoir jouer qlors même que l'on est mineur. Que faire ? Protéger Internet. Mais quand je dis protéger, je ne dis pas espionner. Je dis juste mettre en place des systèmes, qui, préservant l'anonymat du joueur, garantissent son droit de jouer.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">4) Internet : entre réel et virtuel</span></span><br />Internet se situe alors bien là : entre réel et virtuel. Chacun le classifie différemment selon ce qu'il l'arrange. Par exemple celui qui joue et gagne dira qu'Internet est incontournable, un réel reflet de la société, même un atout puisqu'il permet réellement de gagner. Un joueur compulsif qui perd se dira quant à lui que ses pertes ne sont que virtuelles, il se mentira à lui-même s'assurant que ses investissements bien que réel n'ont que pour effet de satisfaire un loisir. Pourtant c'est une réelle drogue qu'il satisfait. Ce joueur compulsif est en effet cyberdépendant.<br />Evidemment, les joueurs compulsifs existaient bien avant Internet. Mais où je veux en venir, c'est qu'Internet facilite ce risque de cyberdépendance. Les dérives sont beaucoup plus faciles. Les opportunités se multiplient pour se laisser prendre au piège.<br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153); font-weight: bold;">5) Que faire ?</span></span><br />Je vais là vous soumettre une suggestion de "bonnes paroles". Mais si vous les respectez, à défaut d'en sortir gagnant, vous n'en sortirez pas perdant !<br />- Soyez un joueur responsable : contrôlez vos jeux !<br />- Gérez vos finances : ne misez pas plus que vos moyens, ne croyez pas vous "refaire" facilement. D'ailleurs plus vous pensez à vous "refaire" plus vous sombrez dans la dépendance<br />- Jouez sur des sites de confiance (labelisés, reconnus, ...)<br />- Optez pour une stratégie de jeux : combien d'investissements maximum par mois (si investissement il y a<br />- Prenez du recul sur toutes vos actions.<br /><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-weight: bold;">Ainsi, Internet présente des illusions et désillusions. Non Internet n'est pas le Diable. Pourtant il peut vous mener tout droit vers l'enfer. Non Internet n'est pas un Dieu. Pourtant en le maîtrisant vous pourrez atteindre un certain paradis. Bref, Internet en soi n'est qu'une technologie. Mais derrière cette technologie se cachent des systèmes bien réels, des jeux d'argent importants, des personnes et organisations qui cherchent à faire de l'argent. Ne sombrez pas dans le piège. Internet : attention danger ... mais aussi, vite opportunités !</span><br /><span style="color: rgb(0, 153, 0); font-weight: bold;">Sachez faire la part des choses ;-)</span>Unknownnoreply@blogger.com0